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Le centre d'accueil d'urgence
fonctionne à nouveau


La Frat’ a déclenché son plan grand froid mi-novembre



Tous les hivers, la Ville met à la disposition de la Fraternité salonaise ce local de l'impasse Mendès-France, près de la place Morgan, pour organiser un hébergement d'urgence pour les SDF.

L’hiver, cette année, est arrivé par surprise , avec dès la mi-novembre un pays d'Aix sous la neige et des températures glaciales sur Salon.
Aussitôt, la Frat' a rouvert les portes de son centre d'accueil d'ultra-urgence. "On a démarré deux jours avant que le préfet ne déclare le plan grand froid, indique Claude Cortési, directeur de la Fraternité salonaise. On ne pouvait pas rester comme ça, avec ce froid et des gens qui squattent d'un côté et de l'autre ! La première nuit, on a accueilli sept personnes, puis ça a diminué quand il a fait moins froid."Si le préfet peut suspendre ou réactiver le plan grand froid en fonction de la température, le centre d'accueil d'urgence de la Frat' restera ouvert sans interruption jusqu'au 31 mars. "On ne s'arrête plus, car le gardiennage des locaux est confié à une société de sécurité pour toute la période", explique le directeur.
Pour assurer le fonctionnement de ce lieu sur la période 2007/2008, la Frat' avait besoin de 48000€. Et l'État, pourvoyeur habituel des subventions, s'est bien fait prier pour apporter sa contribution. "On voulait supprimer les lignes de crédit pour ce type d'accueil, s'étonne Claude Cortési. Des centres d'hébergement classiques sur les Bouches-du-Rhône, il y en a une vingtaine, mais des centres d'ultra-ugence, il y en a très peu. Les critères d'accueil sont plus souples, c'est là que l'on accueille les personnes à bas seuil de tolérance. La plupart, ce sont des squatters qui ne veulent pas se réinsérer."
Au bout du compte, l'État a remis au pot 40000 €. Grâce à ses donateurs réguliers et à d'autres activités comme ses lotos, la Frat' financera la rallonge de 8000 €. Mais Claude Cortési ne cache pas son inquiétude pour obtenir un financement pour l'année prochaine. "Il faut maintenir ces accueils d'ultra-urgence. Ces personnes qui sont en squat ne veulent pas se réinsérer, mais il ne faut pas pour autant les laisser mourir dans leur coin!"
En passant par ce lieu d'accueil, elles peuvent au moins profiter d'un lit, d'une douche, et d'un petit-déjeuner. Avant de repartir braver le froid jusqu'à la tombée de la nuit.

Les locaux

Le centre d'accueil d'ultra-urgence géré par la Fraternité salonaise se situe impasse Mendès-France, prés de la place Morgan. Les locaux sont mis à disposition par la ville de Salon. La journée, le même lieu sert d'accueil de jour, pour des familles qui viennent manger un morceau, faire une machine... À chaque fois, il faut donc enlever les lits, réinstaller les tables... "C'est une gêne, mais on ne se plaint pas", assure Claude Cortési.

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Une lutte contre les abus

Les associations caritatives salonaises n'échappent pas à la convoitise des profiteurs et autres resquilleurs Pour lutter contre ces abus, les organismes sont contraints à procéder régulièrement à des vérifications de situation et à des contrôles financiers. Exercice périlleux.


Gratteurs, fraudeurs, profiteurs... «Malheureusement, il y en aura toujours», confie un tantinet dépité Claude Cortési, président du Collectif des associations caritatives (1). Néanmoins, depuis 1997, au niveau de l'organisme, (153 bénévoles ponctuels, et 20 bénévoles permanents) la chasse aux tricheurs s'avère inflexible.Aujourd'hui, sur les 280 familles qui bénéficient régulièrement de colis alimentaires, (7 000 distribués par an) on en dénombre «cinq ou six par an» qui essaient d'embobiner...de profiter du système.

Une donne différente d'avant 1997. ‹,A l'époque, y il avait environ 29% de profiteurs sur les 200 familles que nous aidions régulièrement», estime Claude Cortési.
Des statistiques qui ont motivé notamment la constitution du Collectif, réseau solidaire mis sur pied pour décourager les resquilleurs qui, «ils sont de moins en moins», essayent de s'inscrire dans plusieurs associations caritatives (Croix rouge, le Secours catholique...) «pour récolter le maximum de colis alimentaires.»
Avec le Collectif, le temps de ces abus n'est plus qu'un mauvais souvenir. Malgré tout, les responsables des associations restent sur le qui-vive. «Lorsque nous repérons une personne qui tente de resquiller, explique Claude Cortési, les six organismes du collectif sont immédiatement tenus au courant». Une surveillance accrue qui se vérifie avec les Restos du coeur. «Nous sommes en relation avec cette association, indique Claude Cortési. ll nous arrive de communiquer des noms de bénéficiaires» qui paraissent suspects.
Contrôlés tous les six mois
Claude Cortési regrette de policier... «non, je préfère le mot «contrôler» ». Contrôles renforcés depuis 4, 5 ans, tous les six mois pour les personnes en difficulté. Et une fois par an pour les retraités. «Chaque semestre, indique le président du collectif.on demande aux bénéficiaires, une quittance Edf. Ainsi que les trois derniers relevés bancaires. Histoire de vérifier si c'est vraiment un compte courant qui n'est pas bidon. En tout cas, ces vérifications ont permis de resserrer les boulons. Comprenez, de repérer les combinards qui, depuis des lustres, venaient chercher des colis, « un peu comme si c'était un dû, alors que leur situation financière avait fav-orablement évolué » constate Claude Cortési.

«Ce sont surtout des femmes qui resquillent»

Dans l’une des associations du collectif salonais, les bénévoles, chargés d'accueillir les personnes en difficulté, en voient des vertes et des pas mûres. Des profiteurs, on en voit tous les jours, confie, dépitée, l'une des bénévoles préférant garder l'anonymat. Mais en fait ce sont surtout des profiteuses.» Qui frappent quotidiennement à la porte de l’organisme.
Pour la plupart, elles appliquent la même formule qui fait tourner à fond les compteurs des allocs' : elles affirment qu'elles touchent l'API, l’allocation de parent isolé), qu'elles ne sont pas mariées. Et ne déclarent pas lorsqu'elles vivent en concubinage.» Le tour de passe-passe est joué. Et la confiance mise à rude épreuve. «Dernièrement, j'ai appris qu'une femme qui touchait l'API, vivait avec un homme salarié en CDI depuis 1 an dans une société importante. Et qu'elle vient d'accoucher de son 3ème enfant» Autre exemple ? «j'ai reçu une femme enceinte qui élève ses quatre enfants et qui vit, soi-disant seule, alors que l'on sait que c'est faux. Mais on ne peut rien faire. Sauf déclarer cette situation à la CAF. Mais ce n'est pas notre rôle. Nous ne sommes pas des délateurs».


Claude Cortési, président du Collectif des associations caritatives

Plus de 1800 euros par mois

Sur la calculette des aides, la gratteuse va toucher un pactole plutôt grassouillet : 561 euros (API), plus 748 euros avec un enfant à charge. Plus 187 euros en supplément par enfant à charge. En l'occurrence trois. Bingo ! L'addition se monte à 1860 euros. Sans oublier l'APL (allocation pour le logement «qui diminue considérablement les prix du loyer.»
Et puis, dans la série des grands classiques, l'allocation Jeune enfant, versée pendant 35 mois, représente une manne pour certaines. «Quand elles voient que l'allocation arrive à terme, elles fait vite un autre enfant, constate, dépitée, la bénévole.

(1) Le Collectif des asso­ciations caritatives regroupe six organismes : La Fraternité salonaise, La Croix rouge, Le Secours catholique, Les Equipes St- Vincent, la Conférence St­Vincent-de-Paul, l'Entraide de l'Eglise réformee.

 


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