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Pas de Honte

Pour certaines personnes être SDF est un signe de honte. Mais ils ne savent jamais l’histoire qui la précède. Ce n’est pas simple de l’assumer soi-même. Avec un peu plus de chaleur humaine cet incident de parcours serait moins dur à endosser.
Il n’est pas facile de se sentir observé ou d’avoir une réticence à donner son adresse (surtout quand on n’en a pas). Avant tout pour moi ce que je veux conserver c’est ma dignité. Nous n’avons pas besoin de votre pitié mais de votre compréhension.

Lionel Rémond
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La Fraternité

Il n’est pas compris de tous qu’est ce que la fraternité. Des fois on cherche une famille et la fraternité c’est ça ! Même si on a tendance à se tirer dans les pattes entre nous, on a toujours l’image de vie de famille qui revient à un moment ou a un autre, il faut se serrer les coudes pour vivre en communauté et c’est pas toujours simple, des perturbateurs, il y en aura toujours un qui sera là et c’est pour cela que les centres existent. Si tout allait bien, ça ne serais plus pareil. Alors la fraternité ça existe mais à petites doses. Heureusement que les plus intelligents sont la pour le faire comprendre aux autres. En espérant que ça existera encore pour longtemps car les centres d’accueils, il en faut de plus en plus malheureusement.

Mlle Faxy Dominique
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Salut à tous !

Je tiens à vous remercier pour votre accueil si chaleureux ainsi que tout le confort que vous m’avez apporté. J’espère que chacun d’entre vous trouvera son vrai chemin de la vie qui l’emmènera dans son épanouissement personnel le plus grand.

Sincèrement
Serge (le Québécois)

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La Frat c’est quoi ?

Est-ce un abri pour les clochards comme certaines personnes le pensent ? Pour moi qui suis résident à la Frat depuis un certain temps, je peux vous dire que non. Car des centres j’en ai fait, la manche je l’ai fait, des conneries j’en ai fait plus que ma part. Je me suis souvent promené dans les rues des villes que je traversais avec mon kilo comme on dit sur la route, sale et surtout sans aucune envie de changer. Parmi toutes les villes où je suis passé, il y en a deux que je n’oublierais pas. Le mans car c’est là-bas que tout à basculer pour moi à cause d’un échec sentimentale, maintenant qu’en j’y repense je le dit qu’il faut complètement être nul. Et là je me suis arrêté à la Frat. Au début ce n’était que pour quelques jours, mais par la suite, je m’y suis plu car on se plait très vite à la Frat. J’ai donc demandé une prolongation et maintenant je ne regrette pas mon choix. Actuellement, je suis en stage et je fais même des projets pour l’avenir alors qu’il n’y a que quelques mois je voyais mon avenir dans le fond d’une bouteille. Et tout cela je le dois à la Frat, mais surtout à toutes les personnes qui sont là pour nous écouter, nous aider, et nous comprendre. Ces personnes qui sont des gens qui prennent sur leurs vies privées pour sortir les jeunes de la galère dans laquelle ils sont. Pour l’instant je suis à la Frat et je fais tout ce que je peux pour que l’image de la Frat change, car nous ne sommes plus des clochards.

Gilles Vignot

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Pourquoi tant de haine

Vous nous traitez de clochards, et vous ne savez même pas ce que c’est, que la Fraternité salonaise, car ça peut aussi vous arriver, même à des gens qui sont riches. Car moi je suis SDF, et je compte bien m’en sortir. La Fraternité salonaise est plus cool que les autres centres, car j’ai été dans une communauté Berdine et je vais vous dire que c’est plus difficile. Il ne faut pas juger les gens comme ça, les gens sont comme ils sont, il faut tous s’aider et non s’entretuer car on est pareil que vous, sauf qu’on n’a pas de domicile fixe. C’est comme le président de la Fraternité salonaise, pensez un peu à lui, car il a du courage de nous aider, car il voit qu’on est comme les autres. Alors accrochons nous, et un gros merci au président de la Fraternité et à toute autre personne qui aide la Frat.

Isa

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Je suis à la Fraternité Salonaise depuis 2 mois. Je n’avais plus gout à rien, depuis, j’ai trouvé de l’amour, du travail, grâce à certaines personnes qui m’ont beaucoup soutenu moralement et m’ont aidé à remonter la pente. Merci pour tout, aidez ce centre pour qu’il puisse accueillir encore plus de personnes qui puissent repartir sur de bonnes bases. Autant moralement, physiquement et financièrement.

Merci pour tout.

Alain

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Salut à toi

Merci ! Merci à tous ceux qui aident la Fraternité. Merci pour cet endroit calme et agréable. On n’a pas tous choisi la vie que l’on mène et l’on est bien heureux de rencontrer des gens comme le président Cortesi qui comprend et qui nous aide avec tant d’amitié. Enfin, et je le redis pour tout les autres : merci !

François

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Bonjour !

« A tous ceux qui liront ce message ». La Fraternité Salonaise, je viens de découvrir cette endroit pour la première fois, et j’ai vu qu’il y a pas mal de gens qui ont besoins de chaleur humaine, d’aide et de se considérer comme un être humain. Il fallait que je sois dans la galère pour rencontrer des gens sympas, et avec plein d’amour. Mais avec le rejet de cette société qui se croit à l’abri de tout, moi-même je ne me disais pas qu’un jour je serais dans cette situation. Mais je ne fais aucune différence entre les gens qui étaient, ou qui sont à la Frat et les gens qui ont une vie normale. Si aujourd’hui je ne suis pas à la rue avec ma famille, c’est grâce au Collectif Fraternité Salonaise.
Mais une chose que je voudrais, que nous tous on se serre les coudes, ensemble nous irons loin. Mais si chacun tire de son coté, ça vaux rien.
Et je remercie Claude et je l’admire pour son travail qu’il fait bénévolement. Que Dieu lui donne courage de continuer.

Pierrot (le Mauricien)

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Espoir de vivre

Lorsque j’étais enfant, je n’est guère eu une vie aisée, balancé de pensionnats en nourrice. Je pourrais dire, je pense que je suis né SDF. Ces trois fameuses lettres qui font malheureusement si souvent grimacer les gens dépourvus de renseignements et ayant pour leur bonheur toujours vécu sous l’aile parentale au portefeuille honnêtement garni.
Mais tout chemin faisant et de façon autodidacte, j’avançais parmi toute ces épreuves, parmi lesquelles mon épouse divorça pour un autre, gardant mais deux amours qui sont mes filles, quittant le domicile conjugal et perdant mon emploi du fait d’être de nouveau dans cette rue avec pour tout bagage un cœur brisé par cette question que je me pose souvent à ce jour « pourquoi ?... »
Après être sombré quelque peu dans le désespoir, j’ai tout de même réussi tant bien que mal à me relever de situations désespérées. Le chemin est encore long et y arriver seul et en partant de rien et dans notre conjoncture actuelle quasiment impossible sans une aide extérieure, une simple main tendue vers un espoir, un simple geste. La compassion qui réchauffe le cœur et vous redonne courage, mais ou trouver cette ou ces personnes aux cœurs sensibles ? Dieu seul le sait.
Me penchant également sur cette art que l’on nomme poésie, il m’arrive parfois d’écrire certaine scènes de la vie qui me choque comme cet exemple : lorsque j’ai vu ce vieil homme faire la manche aux portes d’un grand magasin alimentaire qui paraissait se moquer de lui de façon mesquine, le contraste flagrant de deux mondes différents alors j’ai fait ceci…

A Votre Bon Cœur Messieurs Dames

Tendre sa main sous un proche
Et n’être que le reflet de soi-même
Oubliée les années de bonheur infantile
Envolées les soirées devant l’âtre chaleureux

D’un théâtre tu as fait les ruelles
Des badauds en as fait ton public
Père noël au chômage les enfants sont inquiets
Et tu souris comme une excuse de ce fait

Tendre sa main à son proche
Et espérer le chaleur de la dime
Esquisser un regard malheureux qui mutile
Puis trembler de ce froid qui nous rend moins heureux

Ton fardeau s’alourdi dans la foule
Pour dormir cette nuit devenir catholique
Repenser à demain et trouver des lacets
Tu t’endort songe et rêve puis te tait

Je n’écrit pas tout ce que j’aimerais écrire sur ces quelques pages car non seulement il est certain qu’il n’y en aurait pas assez et où je me trouve actuellement il y a d’autres personnes dans le besoin et ont envie aussi de vous dire quelque chose.
La Fraternité Salonaise accueil toutes ces personnes qui ont besoin de chaleur humaine, de compassion, de soutien moral et social, cela peut aller du chômeur à la femme battue, du désespéré au PDG mis à la porte de chez lui. Ici, à cette endroit que j’appellerais volontiers « le foyer de l’amour fraternel » tout le monde est accepté pour ce qu’il est et non pour ce qu’il possède, entouré s’une équipe compatissante dont le seul but est d’enrayer cette misère qui étreint tant de gens qui ne le méritent pourtant pas, et le tout dirigé par un homme que l’on nomme président mais que je préfère appeler Claude, un homme qui n’hésite pas à sacrifier son temps ou ces loisirs pour veiller à la bonne marche de cette maison de l’espoir, attentionné auprès de tous et combattant à nos cotés pour retrouver une vie normale. Merci Claude de nous montrer qu’il existe encore des êtres humains capables d’humilités de compassion et d’amour.
Il y a bien sur d’autres personnes qui par leur soutien autant social qu’alimentaire ou autre, ont permis la concrétisation de ce projet qui sans eux n’aurait peut-être pas vu le jour, il y a donc de part ce monde des âmes charitables et je vous assure que cela fait chaud au cœur.
Pour finir ce texte, j’aimerais vous faire lire ces deux poésies de mes dernières compositions qui je pense retraces assez bien le malheur sur cette planète que nous sommes seules à contrôler.

Prédateurs

Outre passeur des droits conviviaux
Ephémère ponctualité des rivaux
Guerroyer la fierté vous l’ordonne
Apaisez la colère qui résonne

L’amphithéâtre reste pourpre
D’un état d’âmes que l’on croit propre
Subtile ébauche primitive
Réaction pure trop réactive

Déesse des soldats sans ombres
Stridente haine de la pénombre
L’étau se ferme et vous étreint
Et sans bruit vous éteint

Armées célestes sonnez le glas
Le dragon des ténèbres est là
Il emporte nos âmes
Et se refait des larmes

Le petit gavroche des campagnes

Un coup de pied dans les graviers chemin faisant
Un ricochet de pierre dans l’eau au fond des bois
Elle est bien longue cette galère petit enfant
Pourtant si douce ta chaumière fut sans les bois

Les herbes folles frottent les pieds déjà meurtris
Le vent cingle ta chaire tendre et fragile
Et tu t’endors près d’un sapin et rêve que l’ont t’as pris
Une sœur et des parents partis vers un profond exil

Une larme se dessine sur tes yeux d’amour
Ton cœur ne comprend pas tout ces tourments
Alors tu pleures, frissonnes et ne voit plus le jour
Tu es perdu petit enfant mais pour combien de temps

Un chant d’oiseau accompagnait les rayons du soleil
Tu entrouvris les yeux encore collés de ton chagrin
Une petite fille courait vers toi d’un ralenti trop long
Etait-ce un rêve ?.. Tu t’en moquais c’était bien eux au bout de ce chemin.

Voici donc une partie de mon cœur étalé sur cette concession de papier à votre honneur Messieurs Dames, non pas pour essayer de vous convaincre, mais pour vous remercier de l’attention que vous nous portez en nous lisant car c’est un premier pas vers la compréhension de son prochain et si Dieu le veut nous permettra peut-être de vivre en harmonie où le malheur seras banni de cette terre qui rayonnera d’amour et ou les enfants seront rois.

Bravo la Fraternité salonaise
Amicalement

Michel Dubost

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Si je suis à la Frat en ce moment c’est à cause du décès de mon père, car j’habitais chez lui tout en ayant un CES. Mais quand il est décédé, je n’ai pas pu garder l’appartement car je ne gagnais pas assez. Puis je n’ai pas pu aller chez ma mère car elle est très malade, et oui elle est atteinte d’un cancer et il faut qu’elle se repose puis avec moi ce n’était pas possible, c’est d’ailleurs pour ça que depuis l’âge de deux ans, j’étais placé dans une famille d’accueil par la DASS, oui mon père forain, ma mère malade, c’était impossible.
Après le décès de mon père, j’ai décidé de faire la route, premièrement pour changer d’air et décompresser puis voir du pays tout en espérant trouver un endroit une ville qui me plait. Alors j’ai marché, marché jusqu’au jour ou je suis arrivé à Salon, une petite ville bien sympa. Tout en me promenant dans cette ville, j’ai appris qu’il y avait un foyer d’hébergement, alors j’y suis allé, au début je comptais y rester que deux ou trois jours, j’ai commencé à m’habituer à ce même foyer, puis j’ai demandé à me réinsérer dans la vie, car j’en avait marre de galérer, puis je voulais recommencer ma vie. Rien de plus simple dans ce foyer car les personnes qui s’en occupe sont des personnes très bien, des personnes qui comprennent les jeunes et les gens plus âgées, et ne les prennent pas pour des clochards. C’est pour ça que j’aime ce foyer qui s’appelle la Fraternité Salonaise.

La Frat

La Fraternité salonaise,
n’est pas à prendre pour un hôtel,
mais nous y sommes tout de même à l’aise,
même si il faut manier la pelle.

Quand je me lève le matin,
je suis toujours bien dans ma tête,
car je me dit que si j’ai faim,
j’ai pas besoin de faire la quête.

Puis les copains sont toujours là,
pour te soutenir et t’aider,
quand vraiment ça ne va pas,
il suffit de te reposer.

Mais parle du président,
qui lui est vraiment bien,
même quand on le gonfle vraiment,
quelques fois il ne dit rien.

Bref voilà en gros la « Frat »,
je le dit c’est vraiment le pied,
si tu en as marre des squattes,
passe à la Fraternité !

Mickaël

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Salut

Je me présente je m’appelle Pierre, et je suis SDF à la fraternité, ou l’on n’est pas considéré comme des clochards. Ça fait des années que je suis dans la galère. Je suis un enfant de la rue, mais depuis que j’ai retrouvé l’amour, je me dis que la vie est belle et qu’elle vaut la peine qu’on se batte. À la Frat, il y a Monsieur Claude Cortési à qui l’on doit beaucoup.

Mille fois merci.

Pierre

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SDF

Etre SDF c’est quoi ? C’est lutter toujours et ne jamais baisser les bras. Vous qui êtes dans un cocon bien douillet, essayez, ne serais-ce qu’une heure, de vous imaginez ce qu’est notre quotidien. Je ne vais pas étaler mes problèmes, je ne voudrais pas vous ennuyé, mais je vous demanderais d’essayer de nous comprendre juste un peu. Merci d’écouter notre appel.

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Bonjour

Je m’appelle madame Barra Christiane, je suis mère de deux enfants et je suis SDF et je compte bien m’en sortir grâce à l’aide de monsieur Cortesi nous accorde, et nous accueil à la Fraternité salonaise. Nous ne sommes pas des vauriens, mais des gens qui connaissent des difficultés grave et à qui cela pourrait tomber sur le coin du nez à n’importe quel moment.

Au revoir

Christiane

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Salut !

Je m’appelle Dominguez Patrick, je suis père de trois enfants et je suis SDF, nous vivons dans une société où les gens sont de plus en plus personnels, ils ne pensent qu’à eux et ne pensent pas qu’à notre époque il y a des SDF qui ne mangent pas à leur faim tout les jours ou qui n’ont pas ou dormir. Le gouvernement français peut faire un grand repas avec tous ses ministres pour parler de la famine en France, mais nous, SDF de la Fraternité nous ne comptons pas car nous sommes des parasites de la société comme certains le pensent. Et bien, nous, nous respirons comme vous, nous aimons nos enfants, ne nous mettez pas à l’écart de cette société. Chacun qui lira ce cahier devrait venir un jour, 2 jours, ou de temps en temps pour savoir ce que les bénévoles de la Fraternité font pour nous.

Patrick

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Heureusement il y a la Frat

Et oui heureusement. Si elle n’existerait pas, que serions-nous où irions-nous ? Bonne question n’est ce pas. Là on pourrait nous traiter de clochards, de moins que rien et malgré notre fierté, nous nous rabaisserons. Mais là non, il y a la Frat que nous remercions beaucoup. Elle nous aide à nous sortir des ennuis que nous n’avons pas désirés, à avoir toujours quelqu’un autour de soi, quand d’autres difficultés se présentent. Nous aussi nous avons un cœur pour apprécier la vie comme il se doit. Jamais je n’aurais imaginé faire parti de la Frat. Comme dit le proverbe, fontaine je ne boirais pas de ton eau. Il ne faut jamais le dire. La preuve, une erreur suffit pour avoir des problèmes et remercier les personnes qui s’occupent de maisons telles que la Fraternité salonaise.

Eddie

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Salut

Je me présente, Eric Tardivel, ça fait maintenant 2 mois que je suis à la Frat, avant d’arriver ici, j’étais perdu, je venais de tout perdre, mais quand je suis arrivé, ils m’ont remonté le moral en flèche, et maintenant je sais que je peux m’en sortir. Si La Frat n’existerait pas, je crois que j’aurais craqué, mais maintenant j’ai la volonté d’y arriver. Je remercie la Fraternité pour ça, et surtout le président pour la joie qu’il m’as remis dans le cœur, Cathy pour le moral, Joël et Yohann pour leur grande confiance, je crois que je les aime beaucoup car ils sont confiants en moi et je ne les décevrais pas. Et pour ceux qui ont un toit, ne croyais pas que nous sommes des clochards, car un jour peut-être, vous perdrez tout à votre tour, acceptez-nous comme nous on accepte la vie et la réussite.

Merci

Eric

 

 

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