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M.Paletti, motivé par la création de "La Fraternité Salonaise"
(photo M.A. Sa­lon)

Une Association pour la Fraternité

Une nouvelle association vient de voir le jour. Intitulée "La Fraternité Salonaise", elle est, en fait, un collectif d'associations caritatives qui s'est donné pour but de prendre en charge à Salon l'accueil des "Sans-Logis".

C'est parce que des clochards, arrivant à Salon et ne sachant où s'adresser, frappaient aux portes des églises, que des personnes de la Paroisse de Salon, dont M. Paletti, ont eu envie de "faire quelque chose". "Nous avons décidé, nous a-t-il expliqué, de demander son avis au Père Barrai qui s'occupe depuis 15 ans de la Communauté des Moreuils à Vernègues. Suivant son conseil, nous avons formé ce collectif d'associations. Nous sommes en pourparler actuellement avec la mairie pour obtenir des locaux, une structure de 10 à 15 lits, qui nous permette de pouvoir accueillir des Sans-Logis pen­dant 2 à 3 jours."

C'est pour susciter une aide bénévole et informer les gens de ce que sont réellement les Sans-Logis que l'association "La Fraternité Salonaise" a décidé d'organiser une réunion, le jeudi 1er Février, au Septier, à 20h 30. Hubert Barrai, qui vit avec eux depuis 15 ans, viendra apporter son témoignage, parler des difficultés et des moyens d'existence de gens qui n'ont pas toujours choisi cette situation.

"Le monde des clochards est un monde qu'on connait mal", insiste M. Paletti. "Ce sont des gens faibles, ce que nous vou­lons c'est pouvoir les accueillir, leur proposer de l'aide et en­suite les orienter, s'ils le veu­lent, vers d'autres structures".

Les associations membres du collectif : Secours Catholique, Paroisse Catholique de Salon, Société St Vincent de Paul, Groupement d'Aide aux Associations, Fraternité des Moreuils, Association Culturelle des Eglises Réformées de France, Entr'aide de l'Eglise Réformée de France, Mouvement Français pour le Planning Familial, comité Français pour la Femme et la Famille, Association Culturelle de l'Eglise Evangélique Libre de Salon.
Pour tous renseignements : 90 53 17 08.

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MM. Cortési et Dardhalon, respectivement président
et vice-président de la Fraternité Salonaise,
ainsi que Mme Cortesi, le père Barrai et M. Mas.

Leur offrir un toit


C'est le premier objectif de la "Fraternité salonaise", qui a pour ambition de coordonner l'action de l'ensemble des associations salonaises à caractère humanitaire

Le salonais Claude Cortési est un travailleur de l'ombre. Pas surprenant qu'on l'ait retrouvé un jour à proximité des chambres noires, alors qu'il était animateur au sein du club photo du Mas Dossetto, au temps où cette "maison pour tous" était dirigée par Bernard Poudançon.

Ainsi, c'est dans ce cadre qu'il a commencé à donner des coups de main aux responsables d'associations voisines. Afin de les aider à régler leurs menus problèmes structurels... De fil en aiguille, cet arti­san-peintre de profession a fini par créer avec quelques amis "un groupement d'aide pour les associations il vient juste de fêter son premier anniversaire. Et il fait oeuvre utile puisqu'il a déjà tuyauté gratuitement plus d'une centaine d'associations de la région salonaise pour divers petits services pratiques: trouver un imprimeur pas cher pour réaliser les affiches du futur loto, ou monter des dossiers de subvention, ou encore élaborer les statuts d'une association en gestation, ce qu'il a fait d'ailleurs pour sa "dernière née": le collectif de la fraternité salonaise.

Un toit pour quelques jours

Le rassemblement dont il est devenu président est constitué de onze associations religieuses et caritatives salonaises. Objectif? Offrir un toit momentané trois jours maximum à ceux qui n'en ont pas. Aux routards, aux clochards, aux marginaux, ou aux zonards. Au demeurant, des hommes et des femmes, dotés parfois d'une culture, d'un passé, de diplômes, et ayant besoin d'aide car ils ont perdu pied. Une population que connait bien d'ailleurs le père Hubert Barrai, membre omniprésent du collectif, qui lui aussi a lancé un appel en ce sens. Un appel auquel de nombreuses personnes ont répondu.
Au cours de la réunion d'information qui a eu lieu au Septier, plusieurs se sont déclarés prets à donner du matériel et de leur temps. L'un a même proposé ses services pour le gardiennage de nuit. Reste donc à trouver un abri: 50 à 100 m2 pour dresser une quinzaine de lits, installer une cuisine, des commodités, un réfectoire...
Tous les membres du collectif s'y emploient à leur manière, à commencer par le président : "il passe à Salon environ dix zonards par mois, indique-t-il pragmatiquement. "S'ils sont ramassés par la police et dirigés vers l'hôpital, il en coûte chaque fois 1507 francs â la collectivité, en l'occurence le Comité municipal d'Action Sociale de la ville de Salon."
Un chiffre qui devrait faire réfléchir nos élus, qui, croit on savoir, planchent sur le problème.
Si vous voulez vous joindre au collectif ou lui apporter votre concours, M. Cortési peut être joint au 90 53 17 08.
P. de D.
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Des promesses,
encore des promesses

L'association "Fraternité Salonaise" en plein désarroi. Elle attend encore un toit pour les "sans-abri".


Bientôt l'hiver. Les marginaux seront-ils cette année aussi bien "soignés" que par le passé?

Il y a un an, une dizaine d'associations religieuses et caritatives locales faisaient front commun pour se réunir en une "fraternité salonaise". Leur objectif premier était d'offrir momentanément un toit aux routards, clochards et autres marginaux de passage dans notre cité.
Pour ce faire, les responsables avaient demandé à la municipalité de leur fournir des locaux adéquats, les membres de l'association se chargeant pour leur part de les aménager.
La mairie ayant donné son accord de principe, les bénévoles s'étaient sentis encouragés à recueillir tout le matériel qu'on leur proposait.
Mais de promesses en promesses, et d'attente en attente, aujourd'hui, la "coupe" a fini par se remplir: ils ne peuvent plus stocker. leurs appartements regorgent de lits, armoires, tables de nuit, poêles à mazout, tourne-disques... et ils sont contraints de refuser les diverses mannes qui leur tombent du ciel.

Désespérant

Jusqu'en juin dernier, pourtant, Claude Cortési, le président dévoué de "Fraternité Salonaise" avait eu l'espoir de voir concrétiser ce projet. Puisle mois est passé. Et il a fallu attendre le retour de congé des employés des services techniques.

"On nous avait promis le local de l'ancienne sécurité sociale, qui a été attribué en dernier ressort à une autre association, puis un autre local, mais les services municipaux ont décrété qu'il y avait trop de travail de restauration. Finalement, n'ayant plus de proposition, nous sommes allés consulter le cadastre pour dénicher une maison appartenant à la ville et susceptible de faire l'affaire", explique M. Cortési.

En dernier lieu c'était en septembre, de la zone industrielle en centre ville, Municipalité et Fraternité avaient enfin trouvé "un terrain d'entente" en bout de la rue Trez-Castel. Là aussi, beaucoup de travaux à faire. Mais depuis, plus de nouvelles.

Oui-oui

"Il y a un an que nous y travaillons dessus, et certains perdent espoir", dira Claude Cortési, qui n'ose plus avancer la moindre affirmation devant son conseil d'administration. "On nous dit "oui-oui", et jamais rien ne se fait. On commence à se lasser". Léger euphémisme quand on sait que certains membres pensent à quitter le navire et dissoudre l'association. Mais chacun n'ose trop rien dire, de peur sans doute de se faire "sucrer" ses futures subventions personnelles.
Cependant, ne s'avouant pas battu, leur porte-parole a attendu la fin de semaine dernière pour avoir une autre réponse à ses interrogations. En composant le 90.44.89.00. - "allo M. le maire" -, il a obtenu quelques explications de Léon Rech, l'adjoint délégué au dossier : cette semaine, un état des lieux et un devis chiffré seront dressés afin d'être présentés en conseil municipal.
"Pour l'instant, je n'ai pas averti mon conseil d'administration, pour ne pas lui faire une fausse joie", répond Claude Cortési, mi-rassuré, mi-inquiet. "On a tellement attendu, qu'on peut attendre encore. mais pas trop. Car l'hiver approche à grand pas."
Samedi, dès 9 heures, il se pointera donc en séance publique mensuelle du conseil municipal pour savoir si la concrétisation est proche. A moins que le sujet ne soit reporté en décembre. Dans ce cas-là, les marginaux n'auront qu'à bien se couvrir.
Mais il faut rester optimiste: au Septier, sur le panneau réservé à l'habitat social de l'exposition "Mieux Vivre à Salon", on peut lire la volonté de la municipalité d'ouvrir une maison pour les gens de passage. Une promesse qui ne va sûrement pas restée lettre morte sur le papier.

 


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