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Sept salonais au tableau d'honneur

Par tradition les médailles de la ville
viennent saluer publiquement, le
travail, le sacerdoce, de quelques
salonais qui par leur travail mais
surtout par leur passion marquent la vie quotidienne de la ville.

En recevant des mains du sénateur-maire M. Vallet cette modeste mais symbolique récompense, les récipiendaires sont émus et n'en perdent pas pour autant leur modestie.
Cette année sept hommes et femmes ont reçu cette récompense en présence de leurs familles et amis qui les ont vivement félicité. Il s'agit de Christian Breton, Claude Cortési, Roger Dumax-Baudron, Jeanine Dumont, Georges Henis, Didier Ouali, et Juliette Piquet.


Les heureux médaillés de la ville félicités par M. Vallet et les élus. (Photo R.S. Salon)


Christian Breton: passion photo

Après une longue carrière dans l'aérospatiale en qualité de responsable du service d'aménagement, VIP des hélicoptères, Christian Berton profite actuellement de sa retraite. Sur le plan local il a oeuvré durant de longues années au sein de l'OMC à la section photos. Nous lui devons les remarquables expositions de Louis Astier, Salgado et de Brihat. Egalement les animations du centre ancien et une projection de photos dans le musée Grévin. Elu à la présidence de l'OMC C. Breton a toujours été soucieux de répondre à l'attente du public tout en privilégiant la qualité des manifestations.

Claude Cortési: le samaritain salonais

Il n'a pas l'habitude des honneurs Claude Cortési. Il est aussi à l'aise avec tous les gens qu'il recueille dans la maison des cavaliers qu'avec les personnalités. Cela n'empêche pas d'étre mis une fois sur le devant de la scène. Il est à l'origine de la création de la Fraternité. Sa foi indéfectible, son combat qu'il mène chaque jour est pour tous une leçon. Une leçon de vie tout simplement. Les mots sont inutiles, les actes parlent d'eux mêmes lorqu'il s'agit de brosser le portait de C. Cortési.

Roger Dumax Baudron peintre provençal

La passion a été aussi son métier. Dumax Baudron est un artiste peintre qui aime la Provence et ses paysages. Il a exposé dans diverses galeries avant d'en posseder une à son nom. Il a consacré sa vie à l'art. Un rêve qu'il a réalisé et il continue d'exposer à Lourmarin (Vaucluse).

Jeanine Dumont: tenacité et patience

"L'itinéraire professionnel de Mme Jeanine Dumont résulte plus d'une passion pour l'armée de l'air que d'un choix de carrière", avouera en préambule le sénateur-maire en parlant de Jeanine Dumont. depuis 1973, elle officiait en qualité d'adjoint au bureau presse des relations Exterieures. Sa patience et sa tenacité lui ont valu d'organiser avec brio les 25 ans de la Patrouille de France et chaque année de s'occuper de tous les anniversaires de la PAF ainsi que des parrainages. Elle a su tisser autour d'elle des liens chaleureux et amicaux.

Georges Heinis: le missionnaire

A travers son métier de sous brigadier, Georges Heinis est surtout reconnu pour son action dans les quartiers. Durant les vacances il anime avec les jeunes des sorties, et différentes animations. Il est à l'origine de nombreux tournois de jeunes et a été reconnu comme le correspondant privilégié sur la ville de Salon dans les différents établissements scolaires. Sa mission de prévention est d'une grande nécessité et souvent efficace.

Didier Ouali: la vie en ovale

Dans le monde sportif et plus particulièrement celui du rugby à XIII, Didier Ouali a permis à l'équipe salonaise de devenir champion de France de division Nationale 1 B en mai 96. Son palmarès sportif est éloquent. Et il a été élu par la presse treiziste meilleur entraineur 94-95.

Juliette Piquet: la passion des entants

En retraite depuis 1993, Mme Piquet a consacré sa carrière à l'enseignement. Sa passion pour les enfants l'a conduit à rejoindre l'association "l'aide aux jeunes malades convalescents". Cette association dont le siège social est à la Timone a pour vocation de mettre à disposition une aide à la poursuite des études pour les enfants malades. Une antenne a été ouverte à Salon et Mme Piquet prête son concours qui s'avère efficace.

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La Fraternité salonaise,un coeur en hiver

Pas de printemps pour la Frat’.
La Fraternité Salonaise fêtera bientôt ses cinq ans. Cinq ans de galères à partager, soulager, et faire oublier.
Plus qu'un lieu  d'accueil pour les S.D.F., la structure est devenue aujourd'hui un véritable tremplin pour un nouveau départ.


Si il n'y pas si longtemps, les clochards faisaient pratiquement partie du paysage urbain, leur prolifération les a rendus indésirables, en même temps qu'on les appelait affectueusement "zonards".
Aujourd'hui la gangrène sociale a rebaptisé S.D.F ces oubliés de la vie, désormais sur le pavé parce que délaissés par femme, boulot et pouvoirs publics. Etre marginal ne semble pas un choix, mais l'aboutissement d'une trajectoire à la Zola, dont les terribles effets sur l'individu en rendent la vision insupportable. C'est ce difficile regard qui, en 1990, a persuadé Claude Cortési de faire quelque chose. Pour ce bon samaritain ce fut le début d'une longue galère de quatre années pour faire accepter l'idée et trouver un lieu d'accueil pour marginaux, donner une main tendue qui ne soit pas qu'un gentil réconfort moral et dans le même temps assumer décemment son propre parcours socio-professionnel.

Un sacré emploi du temps

Les problèmes, à la base, ont finalement trouvé une solution : depuis 1992, après deux durs hivers dans l'ancienne caserne de pompiers, la Fraternité Salonaise a emménagé dans la Maison des Cavaliers (derrière Intermarché), petite ferme de fonction laissée à disposition par la municipalité. Peu à peu, la bonne volonté collective de la dizaine de bénévoles s'est structurée, voire professionnalisée. En outre, le total engagement personnel de Claude fut récompensé avec, désormais un salaire décent, et les moyens d'un encadrement efficace permis là aussi, par une subvention municipale.
« Même si on ne s'en rend pas compte, rajoute Claude, on vit connue une véritable communauté ». Une communauté qui a fixé les règles draconiennes (voir cicontre) d'un quotidien où on ne chôme pas. Dans ce but, les ateliers d'insertion créés in situ entre 1992 et 1994 ont atteint leur rythme de croisière. Reprographie travaux agricoles. Bricolage, maintenance, affichage municipal. Les taches manquent d’autant moins qu'on sait la Frat’ impliquée dans la logistique de bon nombre de manifestations salonaises. Parallèlement, la maison des Cavaliers est devenue aujourd'hui un véritable refuge permanent pour plus d'une trentaine d' internes. La fierté de la bande à Claude, Sandra et Fred, c'est d'arriver à imposer des règles stricts, et un quotidien positiviste où il y a toujours quelque chose à faire. « C'est ce premier effort qui donnera une chance à la réinsertion d'aboutir, constate ton unanimement dans l'encadrement.
Un constat approuvé par les chiffres qui évaluent aujourd'hui à 178 le nombre de personnes réinsérées avec appartement et emploi, alors que l'an dernier, 534 personnes avaient été accueillies. Avec un effet secondaire inattendu que nos bons samaritains ont découvert sur le tas : la solitude de ces S.D.F. n'est pas le seul apanage de la misère sociale : un nouveau départ dans la vie ne referme pas aussitôt les plaies, et les insérés, s'ils retrouvent la dignité d'un emploi et d'un logis personnel, retrouvent aussi une solitude difficilement supportable. Tout le monde à la Frat pleure encore "Papi", fabuleux exemple de S.D.F. en détresse, magnifiquement réinséré, et qui est ensuite souvent revenu à la frat partager le repas de l'amitié. Ils voyaient tous en son nouvel appartement les quatre nouveaux murs de sa liberté. Ce furent en fait ceux d'une nouvelle prison où Papi a fini par se suicider. C'est ce même insupportable poids de la solitude qui a vu des médecins, ingénieurs agronomes ou autres "highclass" passer à la frat. Avec une autre anecdote terrible, celle de Patrick. l'architecte parisien, secret mais adorable convive, venu séjourner une quinzaine de jours dans la Maison des Cavaliers. L'homme finit par se délivrer du terrible secret qui le hantai, l'occurrence d'avoir subi un accident automobile sur le périph' et d'y avoir perdu femme et fille. Le jour suivant ce terrible aveu à la collectivité, Patrick disparaissait de la frat' et pour toujours.

Les salonais première clientèle

« Nous recueillons de plus en plus de femmes battues. de jeunes filles virées de chez elles, ou de vicitmes de divorces violents, confirme Claude Cortési, ces gens arrivent K.O., mais sont d'autant plus facilement réinsérables que leur coupure du cordon social fut certes brutale, mais très récente. C'est plus dur avec ceux qui ont six mois de pavé. Ceuxlà ont des problèmes parce que s'ils effectuent les démarches, c'est avant tout pour nous faire plaisir ou au moins pour jouer le jeu. Il y a aussi ceux qui nous quittent trop tôt ou trop tard, ou sur un coup de tête. Sans parler des toxicos ou des alcoolos… »
Pour ceuxlà (là encore l'expérience a fait force de loi), il y a une quarantaine obligatoire de six jours pendant lesquels seule une sortie de cinq heures est autorisée dans la journée. Un test édifiant pour repérer les
Alcoolodépendants ou toxicodépendants. On le voit, mille et un pièges peuvent faire s'écrouler toutes les bonnes intentions de départ. Des sables d'autant plus mouvants que le règlement draconien agace parfois très vite et réveille une agres sivité latente. Un gros incident a mis voici deux ans le personnel et la structure en grand danger. Mais la grande disponibilité de l'équipe et son humilité a toujours su s'adapter. Avec désormais deux vocations bien distinctes : celle d'accueillir les S.D.F.en les aidant à ne plus l'être. Mais aussi une aide ponctuelle aux familles salonaises (37% des personnes accueillies), en délivrant des colis d'urgence avant de les réorienter les structure en place, qu'il s'agisse des Restos du cœur, du secours catholique, de la Croix-Rouge, et 70 autres centres d'hébergement (dont l'un, à Perpignan, est tenu par Yves, un des tout premiers S.D.F. accueillis à la frat). Avec de plus en plus une première démarche nécessaire, la réhabilitation de la citoyenneté. La plupart arrive en effet démuni de papiers d'identité. qu'ils se sont fait voler dans les jours de pavés précédant leur arrivée a la frat'.
Ce besoin de toujours s'adapter, fait que le chapitre "pro jets" est toujours plus important : pour lutter contre ce fameux virus de la solitude pour les réinsérés, Claude Cortési évoque l'éventuelle acquisition d'un "appartementrelais" F3 ou F4 que ceuxci pourraient partager, vivant ainsi une sorte de sevrage entre la communauté de la frat', et leur envol individuel définitif.
Tous aimeraient également voir la Maison des Cavaliers se muer en ferme sociale qui accueillerait des élèves pour en expliquer son fonctionnement, et aussi faire passer le message social. Autrement dit une vocation doublement pédagogique. Dans tous les cas, rien ne pourrait se faire sans un agrandissement des locaux. Un projet dessiné (bénévolement) par l'architecte JeanPierre Marmot permettrait de résoudre les problèmes d'intendance que pose actuellement la prise collective d'une cinquantaine de repas midi et soir, et qui nécessite deux services. L'enveloppe se monte à 270.000 francs et nécessite, bien sûr un nouvel appui moral... et financier. Exigeant, argueront certains. Pour eux; cet appel à la solidarité publique ou privée n'est pas pour eux une exigence démesurée mais une suite logique à cette fantastique aventure collective. On veut bien le croire.

Profil du SDF salonais

A la frat', l'important, pour le président Antoine Paletti et son équipe, ce sont aussi les statistiques. Celles-ci révèlent que désormais, la structure acueille chaque année un peu plus de 500 personnes, soit bien moins qu'en 1993, année record avec ses 788 personnes accueillies, parce que "désormais, les gens restent beaucoup moins longtemps". En tout, 326 personnnes ont été insérées, avec un taux de 80 % ayant gardées un temps plein. Les divorcés constituent une proportion de 51%. Si 37% n'avouent aucun problème de santé, 46% sont alcooliques, et près de 11% sont toxicomannes, 45% viennent du département, dont 38% sont R.M.I.istes pour la seule vile salonaise, et plus de 28% n'ont plus aucune ressource.
Chiffres étonnant, près de 70% ont entre 25 et 35 ans, alors que 20% sont réellement sans domicile fixes. Ajoutons pour détruire certaines idées reçues que 93 % des S.D.F. passant à la Frat’ sont français.

Une journée à la Frat'

« Certains trouvent le régime un peu trop militaire, mais s'est une sorte d'entrainement pour ne pas se rouiller des habitudes d'un quotidien normal », explique Claude Cortési. Jugez plutôt : tout le monde debout à 7 heures. Une heure et demie est laissée pour faire les lits, se doucher, prendre le petit déjeuner, et effectuer les tâches ménagères collectives.
A 8h30, répartition du travail, entre l'entretien du jardin, le bricolage pour le refuge, OU encore les missions extérieures ou les ateliers maisons. A 12 heures, pause déjeuner. A 14 heures, reprise du boulot jusqu'à 17h30, avant une heure et demi de douche-détente, le dîner et les loisirs du soir, qui sont pour moitié constitué par les jeux de cartes dans les chambre et pour l'autre moitié par la télé.
Le tout sous le regard bienveillant mais ferme de tonton Claude, qui pour faire aboutir cette "rééducation" s'implique parfois personnellement dans certains problèmes plus personnels.
Il avoue même gérer certains comptes bancaires ou livrets pour que "le samedi soir, certains ne pètent pas les plombs". Une vraie mère poule...

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Quand amitié et solidarité se conjuguent

Sous l'impultion
du Rotary club,
des entreprises
se mobilisent
pour offrir
bénévolement
leurs services à la Fraternité
salonaise


Autour de Jean-Pierre Mermoz et Claude Cortési, les chefs d'entreprise qui ont décidé d'offrir bénévolement leur savoir-faire pour le bienfait de la Fraternité salonaise et des S.D.F. (Photo A.D.Selon)

Il y a un an, lorsque le Rotary remit à Claude Cortési, le président de l'association "Fraternité salonaise", le "Prix Servir" celui-ci avait évoqué entre autre le problème que rencontrait son association qui accueille dans ses locaux de la Gandonne, les S.D.F. de salon et de passage. Ce problème se concentrait autour de la restauration, au sens culinaire du terme, avec 40 déjeuners et 20 soupers à servir chaque jour et ce avec pour seul moyen une petite cuisinière dans un local exigu.
Les possibilités d'extention pour la création d'une cuisine et d'une salle-à-manger existaient, mais l'association n'avait pas les moyens de s'offrir les services des hommes de l'art.

Un architecte généreux Qu'à cela ne tienne, Jean-Pierre Marmoz, architecte de métier et membre du Roraty, décide alors de relever le défi bénévolement. ce qui fut dit fut fait et un an après, à savoir jeudi dernier, Jean-Pierre Marmoz a remis à Claude Cortési les plans de la cuisine, conçus à L'Atelier L.M, ainsi que le permis de construire.
Comme il fallait aller plus loin, la dynamique du Rotary aidant, plusieurs entreprises se sont mobilisées et ont répondu "présent" afin de mener le projet à son terme, et ce toujours eh toute gratuité.
C'est ainsi que le gros oeuvre concernera les entreprises Pichon et Aimé Serre,la plomberie: May et Seca Marti, l'étancheité: Etpho et la menuiserie l'entreprise Arnaud. La Frat ne prendra en charge que l'achat des matériaux bien que les entreprises en question aient promis de regarder d'un peu plus près leur stock afin d'y dénicher des matériaux pas chers voire même gratuits.

Un chantier porteur d'espoir

D'espoir en effet, car Claude Cortési espère "que cela débouchera éventuellement sur un chantier d'insertion, ce qui serait très valorisant pour les hébergés qui déjà se sont mis à la tâche en préparant le terrain. Au contact des entreprises, qui sait, des emplois seront peut-être trouvés." Cette action est à souligner à une époque où les mots "actes gratuits" ne rencontrent plus souvent d'écho. Et servir sans se servir ni s'asservir peut donner matière à réflexion.

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Après l'été, des projets

M. Cortési, directeur de la "Frat", dresse un premier bilan de l'année en cours : "Depuis janvier 96. notre collectif a hébergé 300 personnes SDF. 71% étaient des individus résidant en région PACA (dont 41% du pays salonais). Les 29% autres venaient de toutes la France. Sur ces 300 personnes. 17 ont été réinsérés, emploi plus logement. Une caractéristique effrayante est à souligner, la moyenne d'âge des individus accueillis est de 25 ans..."


Claude Cortési présente une image emblématique de sa ferme pédagogique et de la Provence : l'âne Max (Photo S.H Salon).

Un véhicule, 2 lits permanents et un appelé du contingent

Au chapitre des nouveautés, M.Cortési annonce : "la Fraternité Salonaise e acheté, à crédit, un véhicule supplémentaire. Une chambre de deux lits a été créée. pour l'accueil permanent de personnes SDF de plus de 50 ans qui rencontrent d'énormes problèmes quant à leur réinsertion. Enfin. recevoir des jeunes appelés du militaire. Ainsi cyril, un jeune le Frat a reçu un agreement du contingent au service-ville, de Verquières. a été envoyé Ministère de la Défense pour dans le cadre de leur service depuis peu par la Préfecture dans notre structure...".

Le projet d'une cuisine pour la Frat

Avant la fin de l'année, les travaux de la cuisine vont être commencés. Des travaux couplés avec un Stage lnitiatif Formation Emploi (SIFE) dont 7 personnes de la Frat et 7 personnes de Salon en difficulté bénéficieront.

La ferme à la Fret

L'équipe de Claude Cortési a commencé la création d'une ferme pédagogique. Dindons, canards et autres espéces de la gente animale trouvent, petit à petit, leurs repères dans une ferme qui se bâtit et qui sera terminée durant l'année 97. Bientôt présentée au DSU, cette ferme permettra des visites écolières et une occupation importante pour les hébergés de la Frat.
Une Fraternité Salonaise qui ne cesse de s'agrandir et de s'ouvrir sur l'extérieur...

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L'Écureuil au service des plus démunis
En remettant un transpalettes au Collectif des associations caritatives salonaises, la Caisse d'Epargne a voulu confirmer son engagement aux côtés des plus démunis.

Dernièrement, à la Caisse d'Epargne de l'Avenue de Wertheim, Mme Anne-Marie Grados, Directeur de l'agence, a remis à M.Pierre Dumas, Président du Collectif des Associations Caritatives salonaises, un trans-palettes. Cet équipement permettra aux associations de charger et décharger plus facilement les colis de la banque alimentaire destinés aux familles en difficulté.
Après avoir mis son ancien local des Canourgues à la disposition des "Restos du coeur", l'agence de la Caisse d'Epargne de l'Avenue de Wertheim accroit son action humanitaire de proximité en aidant cette année "le Collectif des Associations Carritatives salonaises".

10 % pour les oeuvres

"Chacun sait que dans le monde bancaire, la Caisse d'Epargne occupe une place à part. Créé à l'origine pour répondre à un problème de société, à une époque où il n'y avait pas de protection sociale, elle poursuit son action en consacrant 10% de ses résultats nets à des oeuvres contribuant au bien commun" précise Mme Anne-Marie Grados.

Le collectif veut créer une coopérative alimentaire

Un 10% qui a retenu l'attention de Pierre Dumas qui a rappelé que le collectif s'était occupé de plus de 2000 personnes en 1995. 1700 à ce jour pour 96, et que toute aide extérieure est toujours fort appréciée".
Et M.Pierre Dumas de conclure: "le collectif a pour objectif de créer une véritable coopérative alimentaire. Son but est de servir "le Pauvre".

 

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L'opération "hygiène de vie" réussie !

L'opération de récolte de produits d'hygiène
s'est terminée dans le succès avec une quantité de produits
recueillie doublée par rapport à
l'année précédente. La Fraternité
Salonaise remercie les généreux
donateurs et les partenaires pour
cette manifestation
de solidarité...




Le collectif de la Fraternité Salonaise a organisé les deux premières semaines de novembre, une grande opération basée sur la récolte de produits de toilette et de premiers soins.


La Fraternité Salonaise est une grande famille. Claude Cortési (au centre), accompagné de quelques membres de la Fret, mène un combat quotidien et difficile en faveur des exclus. (Photo S.H.Salon)


La population salonaise a généreusement répondu à cet appel à la solidarité (participation estimée à 1600 donneurs) en offrant 546 Kg de savons, brosses à dents, serviettes de toilette, rasoirs...
A noter que le poids de la récolte est le double que celui de l'an passé. Un résulat très représentatif de la bonne organisation et du travail effectué par la "Frat", aidée de ses partenaires. Une "Frat" qui tient à remercier toutes les personnes donatrices ainsi que ses partenaires : notamment la mairie. les structures associatives, les pharmaciens, les docteurs et l'entreprise Bordon-Biron.

Un an de besoins satisfait

Le fruit de la récolte permettra à la Fraternité Salonaise de subvenir. pendant un an, aux besoins des personnes accueillies en urgence, des personnes en insertion hébergées à la "Frat" et des personnes en grande situation précaire, habitant Salon de Pce et travaillant en CES dans la structure de Claude Cortési.

D'autres actions en continuité

La "Frat" est de plus en plus impliquée aujourd'hui dans des travaux d'affichage sur la ville de Salon, pose d'affiche, distribution de tracts et quelquefois, conception et tirage des affiches.
Journée mondiale du SIDA
Cette structure a aussi participé à la réalisation et à la distribution de 2000 rubans rouges à l'occasion de la journée mondiale du SIDA organisée le le 1 er décembre prochain.
Sachez également que le collectif salonais participera à l'élaboration de la crèche devant le Septier, à l'occasion de la foire aux santons.

Un accord amical avec le CFA

La "Frat", qui vient de créer son journal interne (2000 exemplaires offrent ainsi des informations sur la structure à la population salonaise). La Frat "travaille" actuellement avec le Centre de Formation des Apprentis. Les élèves de la section de pâtisserie confectionnent tous les jours des gâteaux. Tous les lundis, les pâtisseries réalisées (sablets, génoises...) sont offertes, avec le soutien motivé des élèves, aux "résidents" de la Frat.

Le loto de la Frat

La Fraternité Salonaise organisera, le 13 janvier 1996, un grand loto ouvert à tous. à l'Espace Charles Trenet.
L'équipe de la Fraternité Salonaise continue son difficile travail pour la lutte contre l'exclusion et la grande précarité, en jouant les cartes de l'accueil et de l'insertion...

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Un grand loto pour les SDF
Les responsables du collectif de la Frat organisent un grand loto à l'Espace Charles Trenet, vendredi 13 janvier 1996, à 20H30... Cette manifestation a été préparée dans un esprit de solidarité. Joindre l'utile à l'agréable. Participer en s'amusant, à cette grande lutte contre la misère et l'exclusion. Espérer entendre le numéro qui vous manque pour remporter le gros lot. Vous êtes tous invité à cette soirée figée dans la tradition des grands lotos.

De nombreux lots et des surprises

Le loto se déroutera en huit parties comprenant trois quines et un carton plein chacune. Les lots sont nombreux, filets garnis, électro ménager... avec, en carton plein, 2 téléviseurs couleurs, 2 magnétoscopes, 2 fours micro-ondes et deux voyages à Disneyland. A noter une originalité : les voisins de chaque gagnant se feront remettre un millionnaire et pourront peut être gratter les trois TV.
Le prix du carton est de 25 francs, 100 Frs les 5. Venez nombreux tenter votre chance à ce grand loto organisé au profit de la Fraternité Salonaise, vendredi 13 janvier 1996, à 20H30, à l'Espace Charles Trenet, boulevard Aristide Briand, 13300 Salon de Pce.


Que de chemin parcouru depuis la caserne des pompiers... Claude Cortési, Sandra et Fred pour­suivent leur lutte contre la misère et la galère de personnes en perte de dignité humaine (Photo S.H. Salon).

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Un grand repas de la fraternité

La "Frat" tenait à remercier la population du pays
salonais pour sa grande participation "au loto pour les
SDF". Un grand repas de fraternité au profit des plus
démunis a scellé les liens qui unissent cette association

avec ses sympathisants.




Lors du loto de la Fraternité Salonalse auquel avait participé plus de 1200 personnes, nombreuses avalent ire les marques de soutien è l'équipe de Claude Cortési. (Photo S.H.Salon)
Jamais on n'avait vu autant de monde au sein de l'Espace Charles Trenet voici quelques semaines pour le loto de la "Fraternité salonaise". Près de 1200 personnes s'étaient déplacées ce soir-là et Claude Corte- si et les siens étaient aux anges. Il ont décidé de remercier cette foule de sympathisants en concoctant un grand repas au profit des plus démunis.

Il est vrai que les responsables du collectif de la Fraternité Salonaise lancent occasionnellement des appels de générosité pour venir soulager leur structure et aider les SDF. Il est vrai que les personnes les plus démunies ne peuvent pas donner grandes choses et pourtant... Dans des actions de coeur, d'entraide et d'urgence, les hébergés de la Frat n'hésitent pas.

80 bénéficiaires

Et dernièrement, ils ont confectionné dans les cuisines du centre d'accueil et d'insertion, un grand repas, avec au menu, taboulet, riz à la proven çale et poisson en papillotte, fromages et bûches glacées.
En remerciant la grande participation de la population à leur loto, ils ont offert ce festin, agrémenté de sangria, de convivialité et de sympathie, aux familles les plus démunies de Salon en ce début du mois de février, à la salle Saint-François. Dans une ambiance très familiale, 80 personnes se sont régalées de cette appétissante intention.

Une manifestion qui s'est déroulée avec la collaboration des associations caritatives de la ville, des responsables de la Fraternité Salonaise, de Mme Paletti et de Monsieur le Curé.


La Fraternité Salonaise a pris une place très important sur la ville. Cette structure poursuit ses objectifs de lutte contre la misère et la grande précarité... Ci-dessus, Sandra, reponsable administrative au collectif  salonais. (Photo S.H.Salon).

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La "Frat": l'insertion pour crédo


Accueil des SDF, mais aussi tremplin
pour l'insertion, la Frat'affiche un
bilan des plus positifs



Claude Cortési et le peintre René Druesnes, ami et bienfaiteur de la Frat' (photo M.A. Selon)

On les appelait, autrefois, "gens de la rue" ou "zonards". Aujourd'hui, dans un nouveau contexte social, on change les mots, mais pas la misère, les voilà devenus "SDF", "exclus", "sans abri"! Tous ces mots se résument par celui de "clochards", encore utilisé de nos jours...
Dans sa gazette, intitulée "Frat'infos", les responsables du centre d'hébergement de la Fraternité Salonaise affichent, tout de suite, la couleur.
"La Fraternité Salonaise". explique son directeur, Claude Cortési, "est, tout d'abord un toit pour accueillir, en urgence, les "SDF". Cet accueil s'agrémente d'un bureau d'encadrement afin d'assurer un suivi plus approfondi, si la nécessité s'en ressent. Enfin, notre centre est un mi- ni lieu de vie où personne ne condamne personne, même si la rencontre de différents milieux n'est pas toujours évidente à vivre."

30 personnes R.M.Istes travaillent à la Fraternité Salonaise dont 30 C.E.S.
Ce fonctionnement particulier doit déboucher sur l'insertion sociale, professionnelle ou culturelle.
"Nous voulons être un tremplin", insiste Claude Cortési, "toutes ces personnes sont Salonaises par leur lieu d'habitation, c'est ce qu'aujourd'hui nous appelons l'insertion des Salo- nais. Nous voulons leur redonner une chance de réapprendre à travailler, à se lever le matin, bref, d'avoir des contraintes et des responsabilités."

Les ateliers

Pour faciliter cette insertion, la Fraternité a plusieurs cordes à son arc. C'est la mise en place de divers ateliers.
L'atelier affichage a confirmé sa fonction d'être un atelier au service des associations. Il a actuellement la responsabilité de 80 panneaux, entre le réseau Mairie et le réseau Sicom.
L'atelier agricole, grâce à la Fondation de France, fonctionne avec 1500 m2 de terre, une formation est proposée par un agriculteur en retraite et deux CES.
L'atelier transport consiste à favoriser le déplacement et le transport des personnes, pour leurs loisirs, leurs emplois, ou leurs stages de formation, en mettant à leur disposition des vélos.
L'atelier d'aides aux festivités associatives consiste à fournir un travail pour le montage et le démontage des spectacles, le balayage. le nettoyage, le rangement...
Ces implications dans les festivités populaires sont aujourd'hui la seule paranthèse normale. dans leur quotidien des personnes en difficulté.
L'atelier de récupération de meubles et de l'électro-ménager permet de pouvoir équiper des personnes qui obtiennent un appartement et qui sont défavorisées.
Enfin, l'atelier Imprimerie (auquel s'est ajouté un atelier de maquette et mise en page) remplit son office de formation, tout en essayant le plus possible d'être une activité qui se suffit à elle-même sur le plan financier.

Les Projets de la Frat

L'insertion d'un public avant la marginalisation (entre 18 et 35 ans).
L'accueil et l'accompagnement des personnes de plus de 55 ans pour rentrer différemment dans la société dont ils ont été exclus.
L'aide aux familles salonaises en difficultés.
La création d'une min] ferme sociale,
La mise en place d'une entreprise d'insertion (grâce à l'atelier d'imprimerie) et de formation (avec un stage de "Bâtiment gros œuvre").

Le bilan, en chiffres

534 personnes, cette année, ont été hébergées à la Fraternité Salonaise, pour une durée de 1 Jour à 6 mois
178 personnes ont été réinsérées, dans le pays salonais.
Mis à part, les colis alimentaires d'urgence pour les familles salonaises. 123 colis ont été distribués aux Sans Logis qui reprennent la route
16 060 repas ont été servis en 1995

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L'Art pour fraternité…

On a vu souvent l'Art au service des
causes humanitaires. A Salon,
l'exemple vient d'être donné par le
peintre René Druesnes qui a fait don
de ses ouvrages à la Fraternité
Salonaise.



Le chèque de 9000 frs e été remis à la Fraternité Salonalse (photo M.A. Selon)

Influencé par les impressionnistes puis par le surréalisme, René Druesnes, né à Paris en 1907, est l'auteur d'une oeuvre, pleine de sensibilité, où la recherche de l'absolu tient une grande place.
Afin que cette oeuvre reste dans les mémoires, René Druesnes a publié, récemment, un ouvrage où figure une grande partie de ses toiles.


Il a souhaité que la vente de ces livres soit versée intégralement au bénéfice de la Fraternité Salonaise, via la Municipalité. En effet, dans le cadre de cadeaux de prestige, la ville vient d'acquérir 50 ouvrages, pour la somme de 9000 frs. Le chèque a été remis, officiellement, à la Fraternité Salonaise, jeudi soir, à l'Hôtel de Ville, par le Sénateur-Maire André Vallet, qui devait souligner à quel point, il appréciait le geste de M. Druesnes.

Une aide à l'insertion

Claude Cortési, directeur de la Fraternité, remerciait à son tour, René Druesnes. "La somme nous aidera pour les travaux d'agrandissement du Centre d'Hébergement," devait-il déclarer, tout en insistant sur le rôle de tremplin pour l'insertion, joué par la Fraternité Salonaise.

"La Fraternité est un accueil d'urgence, pour les S.D.F.. Mais c'est aussi une structure qui emploie 30 employés et qui a permis, l'année dernière, l'insertion de 174 "sans abris", grâce, en particulier à l'Atelier d'Affichage, mis en place, avec la Municipalité", expliquait-il.
Claude Cortési mentionnait également l'aide apportée par

la Fraternité Salonaise, aux associations culturelles, dans le cadre de la préparation de leurs festivités. Une aide qui s'accompagne, pour les S.D.F. d'une véritable initiation à la culture.
Enfin, René Druesnes, affirmait, à son tour, que le don permettait les contacts et les rapprochements entre les hommes.

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René Druesnes artiste et mécène


R. Druesne, et C. Cortési, trio maître d'un joli geste.

Parfois, l'art a l'opportunité de s'épanouir grâce au coup de coeur et à l'aide financière de généreux mécènes.
René Druesnes a instauré un nouveau type de mécénat, puisque c'est pour l'occasion l'artiste, avec la municipalité salonaise pour complice, qui est le généreux donateur De superbes livres de sa collection viennent en effet d'être achetés par la ville. et dont le fruit intégral de la vente (9000 francs ) iront intégralement dans les caisses de la Fraternité Salonaise.
Après une longue liste de remerciements, Claude Cortési a rappelé le concept et la vocation de sa structure, les formes multiples de son impressionnante implication dans la vie associative de la ville et aussi le vrai regard social et moral qu'il convient de porter sur les exclus.
Après l'hommage du maire à la carrière du peintre et à la Frat, Druesnes, avec lyrisme et émotion, a confié l'enrichissement moral que constitue pour lui ce don. Cet architecte décorateur et créateur de tissus a navigué avec bonheur et personnalité artistique à travers tous les styles, et parfois même les plus antagonistes, faisant de ses créations des tableaux à la fois "lumineuses et musicales". Le résultat est là, très puissant. Par ce don, la noblesse du coeur a rejoint celle du style. Merci M. Druesnes.

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Un concert pour la "Frat"

Le Kiwanis Club organise le lendemain du premier jour
de l'été une soirée exceptionnelle avec Jean-Christian Michel

Le Kiwanis Club de Salon Nostradamus est une émanation du Kiwanis International, club service créé en 1915.
Le "K" de Salon, présidée cette année par Frédéric David, vice-président Daniel Dazin, s'est déjà illustré en 1994 avec l'organisation du concert donné par l'Orchestre de la 6° Flotte Américaine dont les bénéfices ont été versés à la Fraternité Salonaise. Cette année, avec l'organisation du concert de Jean-Christian Michel, à l'Empéri, la "Frat" sera de nouveau bénéficiaire de l'action sociale menée par le Kiwanis.
"Nous avons un comité d'action sociale au sein de Kiwanis, c'est lui qui a choisi le bénéficiaire. précise Daniel Dazin. "Cette année c'est de nouveau la Fraternité Salonaise, qui a été choisie parce que Claude Cortési et son équipe font beaucoup sur Salon. Mais il est bon de préciser qu'il ne s'agit en aucun cas d'assistanat, niais de partenariat, puis que la "Frat" participera à l'organisation de cette soirée, affichage, mise en place des chaises etc....".
Un peu d'histoire
En 1914, alors que la guerre éclatée en Europe, Allen S. Browne eut l'idée de fonder un groupe d'hommes d'affaires dans le but de développer les contacts et les relations commerciales, le premier club fut fondé à Detroit en 1915. C'est un historien de cette ville qui conseille à Allen S. Brown le nom de "Nun Kee-Wannis", mot indien de la tribu Ochipew qui, au sens large signifie "nous aimons faire commerce- nous avons plaisir à partager nos talents", autre tendance : "expression de soi-même". Adopté phonétiquement le nom devint Kiwanis.
Lors de la 4' Convention en 1919 en Alabama, le mouvement compte 138 clubs et 15.000 membres. Les Kiwaniens vont se lancer dans les actions sociales, un an plus tard ils adoptent la devise "We Build" (Nous construisons)
En 1924 le Kiwanis devient "Kiwanis International". L'année 1938 fête la création du 2000 ème Club, en 1955 il y a 4000 Clubs mais le K.I reste limité aux U.S.A et au Canada. La Convention de 1962 à Toronto marque un tournant décisif dans l'histoire kiwanienne, le thème majeur étant l'expansion hors des frontières des U.S.A. et du Canada. Les premiers clubs apparaissent en Europe en 1963, le premier Club Français est crée à Metz en juin 1965, puis le second en décembre de la même année à Paris.

Le 22 juin

Ce concert exceptionnel, laser et féerie de feu. de Jean-Christian Michel aura donc lieu le samedi 22 juin à 21h30 au Chateau de l'Emperi. Nous aurons l'occasion de revenir plus en détail sur ce spectacle, mais sachez que dores et déjà la location est ouverte à l'Office du Tourisme et à la pharmacie Du Progrès. Prix des places 100 Frs.

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La solidarité existe !

L'opération de récolte de produits
hygiéniques s'est terminée dans le
succès. La Fraternité Salonaise
remercie les généreux donateurs et
les partenaires de cette action de
solidarité...


Claude Cortési et son équipe sont heureux de travailler dans une région salonaise solidaire (SH Salon).

Voilà déjà trois ans que le Collectif de la Fraternité Salonaise organise l'opération "Hygiène de vie". Une manifestation qui permet la récolte de produits hygiéniques au profit des Sans Domicile Fixe.
Une idée qui avait permis, lors de sa première édition, en 94, de collecter 350 Kg de mousse à raser, rasoirs, brosses à dents, dentifrice, produits pharmaceutiques...
Une seconde édition de l'opération, en 95, qui connaissait alors un succès grandissant avec la récolte de 540 Kg de produits.
Et cette année, l'appel à la solidarité, lancé à la population de la région salonaise, du 14 au 20 octobre, a permis le gain d'approximativement 500 Kg de produits d'hygiène.

Satisfaction et remerciements!

Les responsables estiment une participation approximative de 1400 personnes à cette opération nécessaire. L'envie de faire toujours mieux, l'espoir d'une collecte plus importante que l'année précédente, n'enlèvent rien à la réussite de l'édition "Hygiène de vie 96".
En effet, le fruit de cette récolte permettra à la Fraternité Salonaise de subvenir, pendant un an, aux besoin des personnes accueillies dans l'urgence et dans la précarité.
"Un poids de collecte légèrement en régression par rapport à l'an dernier", affirme Claude Cortési, directeur de la Frat, "mais je suis très heureux de notre opération qui reste très satisfaisante... Je sais que la vie est de plus en plus difficile pour tout le monde, mais nous devons notre réussite à la générosité de beaucoup".

Un petit geste de solidarité de la part de la population, une demande non financière de dons, une troisième opération transparente sur les profits et un travail partenarial tant généreux que rodé... Le succès n'est pas dû au hasard.
L'espoir d'une vie précaire soulagée et les remerciements des responsables de l'opération honorent aujourd'hui l'élan de solidarité exprimé par la population de la région salonaise.

Une belle mobilisation

Un grand remerciement est exprimé aux généreux donateurs qui ont doucement remplis les bacs de collecte.
Les responsables de la Fraternité Salonaise remercient encore : l'Office du Tourisme, le CCAS, la Mairie, les Églises St Benoît et St Laurent, les écoles de Craponne, Canourgues, St Jean, Viala Lacoste, Michelet, l'Empéri, les Déménagements Robert pour les prêts de bacs, les Pharmacies Jourdan, des Canourgues, Michelet, Mullinger Biscarrat, Pierre Vilar, Quilichini, Bondil et Aillaud.

Rectificatif

C'est aujourd'hui, mercredi 6 novembre, que les responsables de l'association salonaise organisent une journée "portes ouvertes" dans ses locaux, 91, rue de Bucarest. Cette manifestation sera animée de projection vidéo, exposition photos imageant l'été 96. Une journée clotùrée par une collation... Aujourd'hui, de 14 à 17 heures.
Renseignements : Entente Salonaise, 04.90.53.01.39.

 

 


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