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Deux chèques bien venus

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Hier soir, à l'Hôtel d'Angleterre, le Kiwanis Salon Nostradamus, qui est un club service, a remis deux chèques. L'un à la Fraternité salonaise, l'autre aux Papillons Blancs. Claude Cortési et Le président Ferrandez étaient très touchés de ce geste.
Tous deux pensent déjà à ce qu'ils pourront faire grâce à cet argent : 7 500 francs chacun. Pour la Frat', il s'agit de se relever progressivement des dégâts causés par l'incendie du 17 septembre dernier qui, rappe-lons-le, a ravagé les 250 m2 d'ateliers de la structure. Pour les Papillons Blancs, la somme servira à mener à bien divers projets. Cette association s'occupe du bien-être des personnes handicapées mentales par l'intermédiaire de nombreuses structures comme le Centre d'aide par le travail, l'institut médico éducatif, des foyers de vie et un atelier protégé.
Le Kiwanis oeuvre à Salon, mais aussi à l'étranger, comme récemment à Madagascar, pour soulager ceux qui en ont le plus besoin. Afin de les aider dans cette tâche, ses membres organisent, début mars un loto qui permettra de récolter des fonds afin d'aider, une fois encore, les associations dont les responsables- travaillent depuis de longues années à améliorer la vie des plus défavorisés. C'est en tout cas l'objectif que s'est fixé Pierre Piève, le président du club service.
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Une entreprise d'insertion pour renforcer
le travail de l'association
Pour Claude Cortési, créer une entreprise d'insertion est la suite logique de la Fraternité salonaise.
L'objectif d'une telle entreprise est de mobiliser un public qui ne pourrait pas se réadapter immédiatement au monde du travail. Le passage par l'entreprise de réinsertion devrait permettre de redonner à ces personnes le goût du travail mais aussi certaines habitudes comme se lever à l'heure, respecter des horaires, avoir des responsabilités...
Dans le cas de la Fraternité salonaise, il s'agit de monter un atelier d'imprimerie, d'affichage, de distribution et de développer, par ailleurs, un volet "éco-propreté" spécialisé dans un travail de nettoyage dans les quartiers : cages d'escaliers, vitres...
Le public visé sera envoyé par l'ANPE et le passage au sein de l'entreprise d'insertion devrait durer deux ans. Pendant tout ce temps, différents moyens seront mis en oeuvre pour que la personne puisse affiner un projet professionnel de sorte qu'à sa sortie, elle puisse suivre une formation ou retrouver un emploi et ainsi mettre à profit le savoir-faire acquis au sein de l'entreprise.
Six postes d'insertion devraient être ainsi créés et Claude Cortési espère que le dispositif sera opérationnel au début de l'année prochaine.
La formule a déjà fait ses preuves. La Frat' dispose déjà d'ateliers de réinsertion. L'an dernier, quatre personnes ont trouvé, grâce à ce dispositif, une place dans le secteur marchand.
Améliorer l'accueil
Parmi les projets menés cette année, la Fraternité à monté un dossier pour créer deux postes en emploi jeune. Dans un premier cas, Il s'agit de recruter un agent d'accueil et de convivialité chargé de recevoir, dans les meilleures conditions possibles, les personnes en errance qui arrivent à la Frat’.
Le deuxième poste a pour objet la mise en valeur l'espace agricole dont dispose le centre et et l'Implication de certains hébergés.
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Assemblée générale
Collectif fraternité salonaise

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L’association de la Fraternité salonaise fêtera ses 12 ans en février 2002. Dans le domaine de la réinsertion et du soutien aux personnes en difficulté, elle a été souvent à l'origine de nouvelles approches.
Jeudi soir, les pionniers étaient présents. Monsieur Claude Cortesi, le directeur, Antoine Paletti, le président, Pierre Dumas, le vice-président, et bien d'autres personnes qui ont contribué à faire de l'association de lutte contre la pauvreté ce qu'elle est aujourd'hui.
Lors de l'assemblée générale, Antoine Paletti a tenu à rendre hommage aux bénévoles et aux salariés qui s'investissent, pour certains, depuis les premiers instants.
Monsieur Claude Cortesi, à son tour, dans son résumé, évoquait avec tristesse la disparition de celui qui t'avait initié au monde associatif « Joseph Prin » décédé très récemment. Il a rappelé ensuite les obstacles qui se sont accumulés suite à l'incendie qui a ravagé une partie des locaux de la Fraternité, ainsi que les difficultés rencontrées pour faire aboutir sa demande d'extension de permis de construire pour l'hébergement à la zone industrielle La Gandonne.
Monsieur Michel Thonom, adjoint à la ville de Salon (urbanisme), dans sa réponse, a été bien précis. Au niveau de la municipalité sur la demande, le nécessaire a été fait. Si le projet n'a pas abouti, c'est pour une raison technique indépendante de ma volonté.
Tout au long de cette assemblée générale, les acteurs principaux ont répondu à toutes les questions qui leur étaient posées. Monsieur Pansier, le comptable de l'association, nous a projeté des diapos de divers documents comptables sur les recettes et les dépenses de la Fraternité salonaise. Les comptes sont en équilibre pour l'année 2000. La somme disponible sur le compte courant, soit 336.000F, permet d'assurer deux mois de fonctionnement pour l'association.
Mais la lutte contre la misère est une chose qui ne s'improvise pas. La question de la lutte et de la prévention quotidienne contre cette dernière doit être posée publiquement dans le Pays salonais. L'intercommunalité, les différentes municipalités doivent faire le bilan de leurs responsabilités et décider d'un engagement financier à la hauteur de la politique nationale de lutte contre la misère.
La ville de Salon, quant à elle, hérite d'une situation dont elle n'est pas responsable au niveau de la gestion des associations et de l'attribution des subventions et de leurs montants. Elle s'est donné pour but de répondre aux attentes des familles en difficulté et de leur apporter des solutions. Depuis son arrivée, elle s'y emploie activement. |
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