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De plus en plus de jeunes dans la galère !

La Fraternité
salonaise qui
accueille les SDF
dans notre cité
organise son grand
loto pour les
délaissés de la
société aujourd'hui.
Ils sont de plus en
plus jeunes et
sombrent également
dans l'alcool.

 


Durant l'année 96, 612 personnes ont été accueillies au centre d'hébergement de la Fraternité salonaise pour une durée moyenne de 4,5 jours. Des SDF initialement célibataires pour 33% et divorcées pour 56% des cas. Claude Cortési explique la chute dans la précarité : "pour 70% des cas. il y a une perte d'emploi dans la famille qui est alors déstabilisée et c'est la dégringolade. On peut tous devenir SDF du jour au lendemain...".
L'alcool, le fléau!
Si la moitié des personnes accueillies ne présentent aucun problème de santé apparent. les autres sont gravement victimes de toxicomanie, d'atteintes psychiatriques. de problèmes suite à une hospitalisation... Le plus alarmant est que les individus accueillis sont de plus en plus fréquenment alcooliques. La Frat a accueilli en 1996, 278 personnes malades de l'alcool.
Ils arrivent à la Frat, étant, pour beaucoup. SDF. Pour 70%, de nationalité française, percevant dans 61% des cas, le Rmi. Mais cette population qui côtoie la galère, est de plus en plus jeune. A Salon, plus de 440 personnes accueillies ont moins de 35 ans...

Plus de 450 personnes accueillies à la Frat avaient, comme dernier lieu d'habitation, le pays salonais. Pour Claude Cortési, "il faut travailler sans cesse et activement avec nos partenaires, pour la population salonaise, qui connaît une situation difficile. De plus, il ne faut pas oublier que certains habitants salonais sont en réinsertion chez nous (employés en tant que CES), que 636 kgs de colis alimentaires ont été distribués à Salon...". Il apparait que notre ville, comme beaucoup d'autres, est elle aussi dans la tourmente de la précarité et connait une situation alarmante.Ils arrivent à la Frat, étant, pour beaucoup. SDF. Pour 70%, de nationalité française, percevant dans 61% des cas, le Rmi. Mais cette population qui côtoie la galère, est de plus en plus jeune. A Salon, plus de 440 personnes accueillies ont moins de 35 ans...

Une petite victoire sur la misère ?

Sur les 612 personnes accueillies, 63 individus ont été réinsérés, emploi + lieu d'habitation après leur passage à la Fraternité Salonaise.
"Ces 63 personnes ont repris pied. C'est un résultat énorme par rapport au public que nous recevons et aux problèmes qui les touchent. Pour les autres. on ne peut pas les obliger à se réinsérer. Il faut
attendre le moment opportun. C'est notre travail quotidien. une lutte difficile... Nous continuerons à nous battre contre la précarité. la misère, pour le respect et la dignité de chacun.
Fraternité Salonaise, 04.90.53.46.28.

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La Fraternité salonaise devient
un centre de formation

La Fraternité
Salonaise est
désormais habilitée
à dispenser une
formation pré-
qualifiante. Pour
devenir agent
polyvalent
d'entretien, du
batiment et des
espaces verts, suivez
le guide


L'équipe de la Fraternité salonaise vient de passer une étape supplémentaire dans sa lutte contre la précarité. (Photo S.H Salon).

La cité de Nostradamus estime la Fraternité Salonaise pour son travail d'accueil des SDF.
La population confiait cette structure pour ses activités de réinsertion de la population en grande précarité et son partenariat multi-services sur la ville.
Le collectif de la Frat, dirigé par Claude Cortési, devient aujourd'hui centre de formation.
Agrémenté par la direction départementale de l'emploi, du travail et de la formation professionnelle, la Fraternité salonaise dispense une formation d'agent polyvalent d'entretien, du batiment et des espaces verts, dans le cadre d'un projet formation du dispositif "SESAME", concernant huit jeunes engagé en contrat CEV par le CIRDEL salonais.
Une formation qui peut encore s'adresser à toute personne, dans le cadre de la pré- qualification, pris en compte par la DDTEFP.

Secteur bâtiment et environnement

Posséder et savoir maîtriser les techniques professionnelles permettant l'employabilité, modifier le rapport des jeunes à l'adulte en réintroduisant les bases nécessaires à une socialisation durable, tels sont les objectifs de cette formation.
Un cursus (voir article ci- dessous) et une préparation à l'insertion socio-professionnelle qui prend en compte les réalités du marché de l'emploi et qui permettra aux stagiaires, une fois la formation réussie et validée, de trouver une embauche dans le secteur concerné.

Un emploi en 9 modules !

La formation d'agent polyvalent d'entretien du bâtiment et des espaces verts dure 47 semaines.
Une formation placée sous la responsabilité technique de Didier Lemaire (DEES Educateur Spécialisé) et dispensée par une équipe pédagogique composée de François Ricci (plomberie), Louis Palis (maçonnerie), Michel Reboul (petit bricolage) et Didier Lemaire (jardins et espaces verts).

Modules de formation...

Les modules ont pour but de donner aux stagiaires une formation pré-qualifiante proche de la réalité professionnelle. Des modules sont au nombre de 9 : peinture et papiers peints, menuiserie, murs et plafonds, sols, plomberie: électricité, carrelage, maçonnerie de jardin et jardin et espaces verts.
Ils s'effecturont en salle de cours pour l'acquisition des savoirs, en atelier pour l'obtention des savoirs faire et lors de travaux pour la mise en application.
Une formation qui prend effet actuellement à la Fraternité salonaise où déjà, 8 sur les 10 places disponibles, sont occupées...

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La «Frat» au secours des SDF
Une intervention au quotidien


Claude Cortési emmène ce SDF clans le fourgon de la Frat... Une imago quotidienne pour les responsables de la Fraternité salonaise. (Photo S.H.Salon)

Il est 17 h 30 en ce mardi 7 janvier. Un SDF, de passage sur la ville, s'installe dans le hall d'entrée de la Société Générale. Les employés téléphonent alors à la Fraternité Salonaise. Dix minutes après, Claude Cortési et son équipe s'approchent avec des couvertures. L'homme endormi sera ainsi réchauffé. Gentiment et avec conviction, ils proposent au SDF de venir dormir à la Frat, prendre une douche et manger. L'homme accepte...
Mais une douche, un repas, un court sommeil et à l'aube, l'homme de 25-30 ans, arrivant apparamment de Miramas, a déjà disparu...
Le soir même...
Vers 21 h 30, un homme âgé, ayant pour seuls "compagnons" son sac et sa misère, frappe à la porte de la Fraternité Salonaise. Il sera spontanemment accueilli. Après une douche, un repas et une nuit courte, l'homme sera à l'aube lui aussi reparti...

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Mille personnes au loto de la Frat
La Fraternité Salonaise a organisé une superbe manifestation, samedi dernier, avec son loto annuel.
Près de 1000 personnes, venues de toute la région salonaise, se sont amusées de cette traditionnelle attraction tout en effectuant un acte de solidarité.
Un jeu, une animation mais aussi un geste de générosité, car les bénéfices de ce loto iront à l'amélio ration des conditions d'accueil des SDF sur notre ville.
Les responsables de la Frat remercient tous les participants à l'opération, les restaurants Fast-Food, l'association Priorité Salon, les pompiers, le Tennis Club de Grans, l'Espace Trenet, le Théâtre, les Musées de Salon, la municipalité...
L'an dernier, le bénéfice récolté avait permis au collectif de Claude Cortési de payer les frais de nourriture pendant sept mois.
Cette année, le bénéfice sera consacré au renouveau du matériel indispensable à la Frat, machine à laver, fer à repasser, etc...
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Quel avenir pour la Frat !


Bénévoles des Restos du Coeur, encadrement de la Frat avec Claude Cortési, Hubert Barrai, Michel Jourdan et ronique Colucci : l'union sacrée pourra-t-elle se prolonger ?

"De l'oxygène" pour une trentaine de marginaux ayant envie de s'en sortir mais aussi un didactique "aide-toi" : c'est le commandement de rigueur à la Fraternité. L'ardeur des pensionnaires au travail n'est plus à démontrer : les locaux peuvent déjà en témoigner (agencement intérieur ; travaux agricoles ; aménagement de structures provisoires correctes ; tâches domestiques...), mais ausi l'associatif salonais avec une implication ac­tive dans l'organisation de la Reconstitution Historique, de la Fête du Livre, de l'Epiphanie, de la course du Solex, et de bon nombre d'autres manifestations sportives locales.
"Toujours prêt" donc, essentiellement grâce au travail colossal de Claude Cortési, dont la condition de bénévole omniprésent tient de l'héroïsme. Mais aujourd'hui, la Fraternité Salo­naise a pris une telle dimension qu'elle doit maintenant s'appuyer sur une logistique institutionnelle. Autrement dit, au delà de la bénédiction (et du prêt des locaux) municipal, la structure doit maintenir cet ambitieux rythme de croisière, autour d'un encadrement stable, et en conséquence payé pour cela.
Faute de cette urgente professionnalisation, le bénévolat pourrait à force d'exploits solitaires, se décourager et voir le soufflé se dégonfler très vite. Le message lancé par Claude Cor­tési aux élus locaux lui-même a, paraît-il été entendu par le maire. Débouchera-t-il donc sur la création d'un emploi d'homme-orchestre de la gestion de la Frat, s'appuyant de toute façon toujours sur le bénévolat ?
Le dilemne des élus doit être cruel, entre l'envie de voir se pousuivre cette merveilleuse aventure sociale, et la conjoncture allergique à toute création d'emploi.
De plus, outre les subventions, quel rôle peuvent jouer les institutions départementales, régionales ou ministérielles ? L'affaire est en cours, mais la marge de manoeuvre délicate. L'espoir, lui, reste de rigueur, ne serait-ce qu'au nom de la promesse de Véronique faite la semaine dernière : "On fera tout pour faire bouger les choses".

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Secourir les SDF contre leur volonté !


C'est l'une des difficultés majeures
rencontrées par la Fraternité salonaise
en pleine vague de froid. Difficile d'être
un Saint-Bernard au secours de SDF
irréductibles...


Moins d'une dizaine de SDF dans notre ville est toujours récalcitrante à franchir le sportes des lo­caux de la Fraternité salonaise. (Photo S.H.Salon)

Notre cité a connu dernièrement comme beaucoup d'autres cités, une vague de froid pour le moins inhabituelle. Les services de sécurité, de secours et d'entretien n'ont pas chômé. L'association "La Fraternité Salonaise" qui s'occupe des Sans Domicile Fixe" de la ville, a elle aussi, décuplé son activité.

L'alcool contre le froid

Le président de la Fraternité salonaise, Claude Cortési, fait le bilan des actions effectuées : "on sait qu'il y a environ sept SDF permanents sur notre ville, en plus des quelques-uns de passage. On a essayé de les récupérer à la Frat avec l'arrivée du froid.
Mais on ne peut pas aller contre la volonté de ses personnes qui vivent une situation difficile et qui ne souhaitent pas forcément intégrer notre structure. Dans ces cas, le gros problème est l'alcool. L'accoutumance à l'alcool, ça protège du froid, ça coupe l'appétit et ça permet d'oublier... Bien sur. cette dépendance crée des dégâts énormes sur l'organisme... Et ce fléau ne nous permet pas de secourir ces gens comme on le souhaiterait..."

Un forcing payant

L'équipe de la Frat, connaissant la situation de ces individus, ne pouvait pas ne pas réagir.
Tous les jours, ils ont fait le "forcing" auprès de ces SDF.
Cette sollicitude soutenue a permis de convaincre quatre SDF de venir enfin à la Frat s'abriter, bien que provisoirement.
Trois autres n'ont rien voulu savoir. On leur donnait alors, repas, couvertures, conseils, aide à l'abri... espérant ainsi éviter le drame. "Malheureusement, on ne peut pas faire plus", regrette le directeur de la Fraternité Salonaise.

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Culture et solidarité !

La ville de Salon, la Fraternité Salonaise et l'association Art et Culture, vous présentent une grande exposition artistique, à la Salle du Septier, du 3 au 9 mars de 10 h à 18 h.
Les oeuvres de Corinne Alfano, Nicole Carroza, Agnès Durand, Pascale Gastaldi, Maria Minguez, Magali Mohr, Laurent Paparella, Laurette Trumutola et Norbert Landmann seront exposées dans un but de solidarité. En effet, les profits de cette animation seront reversés à la structure dirigée par Claude Cortési, la Fraternité Salonaise.
Le vernissage aura le 3 mars 97, à 18h30, à la Salle du Septier, Rue Lafayette, 13300 Salon de Provence. Venez nombreux découvrir cette exposition. Au rendez-vous, solidarité, rencontre artistique, plaisir des yeux et émotions.

Claude Cortési à qui est dédiée cette exposition. Art et culture, pour lutter contre la précarité et la misère (Photo S.H Salon).


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Fraternité salonaise:
l'annulation "cavalière"

Le collectif a attendu en vain le patron des services sociaux de la DISS. Philippe Adam, conseiller général FN, épilogue.



Seuls à l'apéritif

Bien que minoritaire dans une assemblée départementale largement hostile aux idées qu'il prone, le conseiller général salonais Philippe Adam y siège dans maintes commissions, affaires sociales, tourisme, sport. Il aimerait défendre plus de dossiers, mais les associations sollicitant des subventions oublient souvent de frapper à sa porte, préférant s'adresser au Bon Dieu plutôt qu'à un de ses Saints. Surtout s'il porte l'étiquette peu orthodoxe du Front National.
Philippe Adam le clame alors à cor et à cri: "si je suis informé avant le passage en commission, c'est mieux". L'hypothèse c'est avérée exacte dernièrement: avec le responsable de la Reconstitution Historique, Michel Jourdan, il a obtenu un rendez-vous auprès du maire de Saint-Martin de Crau, et conseiller général, afin qu'une rallonge soit opérée dans les subventions de cette association qui draine chaque année des milliers de visiteurs. Et miracle, dans l'escarcelle "médiévale", le Département a octroyé 50 000 Frs. Soit 15 000 f rs de plus que l'an dernier.
Le grand patron
Le conseiller général aurait bien voulu faire coup double avec la Fraternité Salonaise, ce collectif d'associations qui héberge et réinsère dans la société des SDF et autres marginalisés de la vie. Lieu d'implantation: la maison Cavalier, à côté du futur Lyophal, en zone industrielle de la Gandonne. C'est Francine Roche, premier adjoint au maire, qui avait d'ailleurs interpellé l'élu lors de l'assemblée générale de l'Association.
Il a alors décidé d'agir. Il y a un mois, le directeur de la DISS (qui gère un budget de 2,5 milliards lourds) lui fixait un rendez-vous salonais au 254, rue Kennedy. Philippe Adam comptait dresser devant cet important personnage un tour d'horizon des dossiers concernant le canton SalonGrans. Et en particulier celui de la Frat'.
Il devait ensuite se rendre sur les lieux pour y rencontrer les différents responsables du collectif, parler avec des pensionnaires, et surtout voir personnellement le travail exécuté depuis l'installation. "Le but de cette visite était de démontrer l'ulilité et la nécessité impérieuse de voir perdurer cette structure, et donc d'obtenir du conseil général, une aide significative", expliquera l'élu.
Et une aide méritée: il faut savoir que, pour son fonctionnement, le Conseil Général attribue 5000 Frs par an à l'association, alors que celle-ci, depuis son ouverture, fait économiser à la DISS (et donc au conseil général) 15 à 16 000 Frs par mois, c'est-à-dire 10 à 12 nuits d'hébergement de marginaux à l'hôpital à 1500 Frs la nuit. "Nos demandes ne sont donc pas inconsidérées, dit Claude Cortési, le président. Car en plus, nous avons des résultats sur l'insertion: nous avons trouvé du travail à une vingtaine de personnes
Le jour du rendez-vous venu, ils étaient donc tous prêts; les biscuits-apéritif avaient été sortis à côté des boissons et des glaçons. Mais Philippe Adam est arrivé seul: la rencontre avec le grand patron des services sociaux de la DISS avait été annulée la veille au soir d'une manière des plus sybilline. Sans explication.
"Mon intime conviction est qu'il a reçu un ordre de Marseille via Salon," dira la conseiller général en évoquant le nom du président du Département, Lucien Weygand et le sénateur-maire André Val- let. De peur que la gloire - et la publicité médiatique - ne retombe sur l'élu du Front National? Pour l'intéressé, cela ne fait aucun doute.
"Aujourd'hui, ce n'est pas moi qui suis lésé, mais l'association. Si l'on ne peut rien reprocher à un fonctionnaire supérieur, l'attitude est tout de même dommageable. En fait, cet incident prouve bien que la société est malade, et que les causes sont à la fois économiques, et politiques. Si tel est le cas, c'est déplorable."
Depuis, le directeur de la DISS est devenu injoignable. Mais il a quand même laissé un message: les problèmes de l'association seraient traités lors qu'une prochaine réunion du Conseil Général. En prenant seuls l'apéritif, tout en regrettant amèrement qu'aucune prise de contact sur le terrain n'ait pu enrichir le dossier, les responsables de la Frat' espéraient que leur utitlité serait bien comprise par les pourvoyeurs de fonds.
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Un véhicule en "cadeau" !

Claude Cortési, responsable de la Fraternité Salonaise, vient d'avoir une bonne nouvelle. Son collectif va être doté d'un véhicule supplémentaire. "Il s'agit d'un mini-bus, neuf, qui nous est offert par la société strasbourgeoise Mobil. Il nous sera livré prochainement. Je remercie vivement les responsables de cette société..." avoue M.Cortési satisfait.
Un véhicule des plus précieux pour une association très dynamique, débordante d'activité, qui servira dans les travaux de maintenance, pour les transports d'activité, pour le "SAMU- social"...
A noter que la société Mobil va doter d'autres associations salonaises d'un véhicule de même type. Ces informations étant officieuses, nous vous informerons plus précisément, en temps voulu...


L'âne Max n'est pas un moyen de transport à la Frat, juste une figure emblématique. (Photo S.H.Salon)

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Un combat sans répit pour
préserver la dignité humaine
En 96, 612 SDF, de plus en plus jeunes ont sollicité la Fraternité Salonaise. Contexte familial, chômage, alcoolisme... les bilans sont alarmants ! La "Fraternité Salonaise" vient de tenir son assemblée générale. Devant un auditoire attentif dans lequel on otait la présence de plusieurs personnalités de la région salonaise, et de nombreux bénévoles de la structure, les responsables de la "Frat" ont dressé le bilan, financier, moral et d'activités pour l'année 96, et exprimé leurs projets à venir...
Durant l'année 96, 612 per sonnes ont été accueillies au centre d'hébergement, pour une durée moyenne de 4,5 jours, arrivant, pour 73%, de la région salonaise, et percevant à 61% le Rmi, précise Claude Cortési. "Dans 70% des cas, c'est la perte d'un emploi qui est à l'origine de la dégringolade d'une personne" poursuit le directeur de la "Frat" en concluant sur des chiffres affolants : "les SDF sont de plus en plus jeunes (72% de - de 35 ans) et ont sombré dans l'alcoolisme (45% des cas)". En plus de l'accueil, la Fraternité Salonaise s'emploie aujourd'hui à la réinsertion des personnes en grande précarité. "On est la 10ème association du dé partement qui embauche le plus de CES" indique le directeur en évoquant les 43 contrats, les "travaux multi-services" et les formations à gérer. Une association qui participe encore à la gestion des colis alimentaires (2 600 Kg d'alimentation distribués en 96).
Mais les budgets sont difficiles à boucler. M.Mas, trésorier de l'association, regrette que la subvention municipale ne soit pas revalorisée avec la croissance de l'activité, que celle de "la DDASS ait été diminuée". A noter que la somme de 1,7 MF alloué par la mairie n'a pas été revue à la baisse comme ça a été le cas de la plupart des autres associations. Enfin, les subventions ne suffiraient pas à la survie financière de l'association si de nombreuses donations (83.000 Frs), en matériel, en alimentation et en produits divers n'étaient faites par des âmes solidaires.
Les paticipants ont quitté la séance avec la satisfaction de mesurer l'action d'une structure qui se bat quotidiennement au titre de la dignité humaine. Mais avec le pincement au coeur d'entrevoir le spectre d'une pauvreté qui se propage de plus en plus vite, par rapport aux moyens que l'on se donne pour la combattre.
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Noël avant l'heure


Il y en avait 600 tonnes. 600 tonnes de produits frais que les associations caritatives pouvaient venir récupérer, hier, dans les entrepôts de Logidis, qui sont restés bloqués toute la semaine, en raison de la grève des routiers. La Fraternité salonaise estime à deux tonnes, le poids de la marchandise qu'elle a pu récupérée. Dans les locaux de l'association, on faisait la chaîne pour arriver à tout décharger. Vu l'importance du don, les produits, stockés en chambre froide, seront partagés avec les autres associations de la ville.

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Gréviste sans frontières


Hier, Ulrich s'est installé avec sa pancarte "Clochard en grève" en face de la porte de l'Horloge. Cet Allemand ne manque pas d'humour. Il affirme sa solidarité avec les routiers, même si lui ne roule qu'en vélo. Et pour soutenir leur cause, il a décidé de se mettre, lui aussi, en grève. Un mouvement de courte durée, dès que sa tente sera sèche, Ulrich enfourchera sa bicyclette direction : Monaco. « Des passants m'ont donné 20 francs monégasques, je vais aller les dépense », explique-t-il.

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Les associations caritatives
préparent l'hiver

Aide alimentaire, don de vêtements, les associations caritatives se mobilisent. Toutes
soulignent l'importance du suivi des familles dans le besoin



Grâce aux produits donnés par Logidis, la semaine dernière, les associations caritatives pouvaient encore, hier, faire des colis (Photo S.H.).

Coluche espérait du temporaire. Les Restos du Coeur entame, cette année, leur 13ème saison. le distributions commenceront à la mi-décembre. Pour l'instant, l'heure est aux inscriptions et aux derniers préparatifs. A l'instar des Restos, la dizaine d'associations caritatives salonaises se mobilisent pour prévenir un hiver qui s'annonce rigoureux.
Collecte de vêtements et de produits alimentaires sont les priorités de la majorité d'entre-elles. "La Banque alimentaire est noue principal fournisseur mais nous acceptons. bien entendu. les dons des particuliers'', détaille Geneviève Lorfeuvre, l'une des responsables de la Croix Rouge. Des règles sont à respecter. Pour des raisons d'hygiène. les bénévoles n'acceptent que des produits non périssables : conserves. farine, huile, sucre, féculents... "Il faut penser également aux petits pots pour les bébés", souligne Jean-Marie Droniou des Restos.
Pour lutter contre les abus, la quasi-totalité des associations ont mis en place un système de dossiers. préalable devenu indispensable à la distribution alimentaire. "Nous donnons un colis d'urgence lors de la constitution du dossier, explique Jeanine Magnet, la présidente du Secours populaire. Mais pour pouvoir en recevoir régulièrement. il faut nous fournir certains justificatifs. Des pièces qui aident les associations à déterminer le volume et la fréquence de distribution des colis.

L'importance de l'écoute

Si le mouvement caritatif reconnaît agir, le plus souvent, dans l'urgence, il se défend d'apposer de simples pansements. Tous assurent un suivi des familles qu'ils aident. "Le tissu social administratif est bien organise, nous intervenons en complément par notre écoute", souligne Annie Colis, du Secours catholique.
L'aide aux démarches administratives fait partie intégrante du travail associatif. "Nos responsables deviennent de véritables juristes", relève Geneviève Lorfeuvre de la Croix Rouge. "L'accueil et le suivi sont aussi importants que le don. Nous devons gérer une situation émotionnelle".

Les avantages du collectif

Et pour mieux assurer ce suivi, certaines associations se sont regroupées en collectif. Les équipes Saint-Vincent, Saint-Vincent-de- Paul, la Fraternité, l'Eglise réformée, la Croix Rouge et le Secours catholique ont établi un système de roulement. Tour à tour, les bénévoles de ces associations vont à Marseille chercher les denrées fournies par la Banque alimentaire. Des produits qui sont stockés dans un local commun au centre Marc Sangnier.
Autre avantage du collectif, le partage des compétences. La Fraternité. depuis la rentrée, ne s'occupe plus des distributions régulières de colis. "En revanche, nous allons redémarrer nos rondes, dans la ville, pour venir en aide aux Sans domicile fixe", commente Claude Cortesi. "Nous leur donnons de la nourriture et des couvertures et nous leur proposons de venir dormir au Centre".
Malgré leurs actions, les responsables des associations vivent cette misère qui continue à installer. "Il y a des familles que nous suivons depuis des années", relève Geneviève Lorfeuvre de la Croix Rouge. "On en arrive même à des situations aberrantes où nous leur donnons de la farine alors qu'ils n'ont pas de four".

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L'association veut mettre
les petits plats dans les grands

La Fraternité salonaise, une association qui héberge des SDF, lance aujourd'hui, une
souscription pour pouvoir
enfin bâtir une cuisine
digne de ce nom


Responsable et cuistot veulent une "vraie" cuisine (Photo S.H.).

Leur cuisine ressemble à une kitchenette et pourtant, ils servent près de 60 repas par jour. Leur chef rêve d'un "piano", en jargon de cuistot. il s'agit d'une cuisinière de collectivité avec six feux, un four, une hotte aspirante... Et les "gars de la Frat" voudrait bien la lui offrir.
"Vos locaux sont inadaptés au nombre d'hébergés (ndlr. environ 27 sans domicile fixe). Le coin repas ne représente qu'une surface de 30 m2", souligne Claude Cortesi le président de la Fraternité salonaise.
Le projet est ambitieux, le "piano" n'est finalement qu'un détail, c'est toute la cuisine que les responsables ont décidé de repenser. Pour cela, il va falloir agrandir, monter des murs et... trouver des financements.
Chantier d'insertion
Déjà, une chaîne de solidarité s'est créée autour de l'opération. Les plans ont été offerts par le Rotary. Un maçon de Cornillon a donné les premiers parpaings. La Fondation de France finance l'ameublement. La mairie met à disposition l'outillage. L'un de ses chefs de chantier viendra suivre l'évolution des travaux. Dans chaque corps, un ouvrier dispensera ses conseils et un architecte municipal assurera le suivi.
La main d'oeuvre sera assurée par les hébergés, les bénévoles et les amis de l'association dans le cadre d'un chantier d'insertion.
La Fraternité dispose de l'autorisation de construire depuis fé vrier 1996 et si elle trouve les derniers financements, les premiers coups de marteaux pourraient retentir dans la zone de la Gan- donne dès le mois de janvier.
"Il nous manque entre 150 et 280 000 francs selon la cuisine que nous construirons", souligne Claude Cortesi. Et pour trouver ces fonds, la Fraternité lance une souscription. Chacun est libre de leur envoyer, une somme grosse ou petite. En échange, il recevra le mensuel de l'association et il sera, bien sûr, inviter à partager un repas "fraternel", une fois la cuisine terminée.

 


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