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1998
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Un hébergement d'urgence
pour les femmes en détresse

En pays salonais, où il n'existe aucun centre d'hébergement d'urgence spécifiquement
féminin, un "service plus" a été créé pour venir en aide aux femmes



Le collectif de la Fraternité salonaise assure l'accueil d'urgence des SDF. Mais seuls les hommes sont aceptés. Et quand des femmes ou les familles mono-parentales, se retrouvent dans la rue, aucune structure d'accueil en pays salonais n'existe pour parer à l'urgence.
Nonobstant, les "services sociaux". institutions et associations de Salon et des villages du Nord du département financent quelques chambres d'hôtel face à des situations délicates, dans l'attente d'une solution.

"Nuit plus" sans Insertion

Aussi, depuis deux ans, la Fraternité salonaise participe à l'amélioration de cet accueil d'urgence, proposant le "service plus" ou "nuit plus". Un système financé par la fédération nationale des associations de réadaptation sociale (FNARS) et géré par l'association salonaise, en ce qui concerne le nord du département.
-L'accueil des femmes avec ou sans enfant nécessite une logistique très importante. C'est pour cela que nous n'accueillons que des hommes", explique Claude Cortési, directeur de la Fraternité salonaise. "Ainsi, le 'service +’ est une intervention d'urgence. Nous finançons à une femme, ou à un homme avec enfants... un toit pour la nuit, hébergement en chambre d'hôtel au coût de 120 Frs, poursuit le responsable.
Les services sociaux, gendarmerie, police et autres institutions ou associations compétentes déclenchent eux un processus d'aide pour la personne concernée. "La Frai" n'intervient pas dans cette phase d'insertion" indique le directeur en soulignant : "Si le cas le nécessite. ces services peuvent financer des nuits de prolongations.

Un projet local à l'étude

Pour la région, la FNARS a une enveloppe de 400.000 F pour ce dispositif, répartie en différents centres. Ainsi, la fraternité salonaise a un quota de nuits à respecter.
En moyenne, une à deux sont nécessaires pour chacun des cas. Séparations, femmes battues, femmes SDF et plus rarement familles mono-parentales ou couples avec enfants, le "service plus" ne restent qu'un accueil d'urgence.
"Le projet d'une structure d'accueil salonaise pour ce type de cas est à l'étude de faisabilité", indique madame Morvan, directrice de la SDISS à Salon.
En attendant, "Nuit plus" et les actions des différents services sociaux parent dans l'urgence à des situations dramatiques.

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A la pointe du combat contre l'exclusion, le collectif de la Fraternité Salonaise reste fidèle à une double mission : l'accueil et la réinsertion des sans domicile fixe. Une démarche qui conduit la «Frat'» à agrandir son centre d'hébergement de la Gandonne avec la construction d'une

A la Fraternité Salonaise, on a su garder ce même esprit «pionnier» qui a marqué les premières heures du centre d'hébergement dès 1989. A cette époque, la Frat' a pu compter sur le travail actif d'une poignée de bénévoles, ainsi que sur le soutien de la Ville.
«Les services municipaux ont toujours été à nos côtés», explique Claude Cortési, Directeur de la Fraternité Salonaise. «La Ville nous a aidé sur le plan matériel en mettant à notre disposition de camions et du matériel, puis en nous logeant dans l'ancienne caserne des pompiers. En 1991, elle nous a concédé le terrain situé sur la zone de la Gandonne et la maison qui s'y trouvait. Celle-ci a été rénovée par les Services Techniques.
Cette aide se poursuit aujourd'hui, puisque la Ville nous accorde une subvention de 170 000 francs. L'Etat participe pour sa part à hauteur de 100 000 francs». Forte de ce soutien, la Frat' a développé un solide «esprit de famille», comme se plaisent à le définir d'une seule voix les résidents du centre d'hébergement.
Ce sens renouvelé de l'écoute et cette formidable capacité à tendre la main est à la base du travail de la Frat' qui accueille les sans domicile, venus, le temps d'une courte étape ou pour plusieurs années «se remettre le pied à l'étrier».
Depuis sa création, la Frat', qui regroupe dix-sept associations salonaise, a toujours affiché sa vocation sociale tout en développant de nouvelles missions.

« La Fraternité m'a remis en selle »

Pour les résidents du collectif de la Fraternité Salonaise, le passage au centre de la zone de la Gandonne a été l'occasion d'un nouveau départ. «Je sortais d'une situation difficile», raconte Christian, responsable de l'atelier ferronnerie. «Cela a été un ballon d'oxygène. J'ai peu à peu pris des initiatives dans mon travail. Cela a été une vraie chance pour moi».
«Jusqu'alors, j'avais pas mal bourlingué, confie, pour sa part, Louis, qui s'occupe de l'atelier de maçonnerie. Mon intégration s'est faite peu à peu. Cela m'a permis de me remettre en selle...».
Un avis partagé par Christian, citoyen belge qui reconnaît que la Fraternité «est arrivée au bon moment pour me refaire une santé morale. Ici, l'équipe est à notre écoute et on parvient à discuter de nos problèmes entre nous».

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La Frat' bientôt au four et au moulin

C'est encore un beau geste de solidarité aboutie qu'a constitué la semaine dernière la pose de la première pierre de la future cuisine digne de ce nom dans l'enceinte de la Fraternité salonaise. André Vallet sénateur maire, le député Christian Kert, bon nombre de Conseillers municipaux ont assisté le duo Antoine Paletti-Claude Cortesi dans ce geste symbo lique, concrétisant une chaîne de solidarité qui s'est mise en place au tout début de l'hiver dernier.
La souscription mise en place (à laquelle ont adhéré plus de 400 personnes), ajoutée aux bénéfices du loto de la Frit', à la manne de la Fondation de France, à la subvention municipale exceptionnelle de 15000 francs pour cette opération, ainsi qu’à l’aide logistique du Rotary-club et de l'architecte Jean-Pierre Marmoz a donc rendu possible ce qui était devenu un besoin de première nécessité dans une structure qui s'est rudement professionna-lisée".
A tel point que les locaux, qui revendiquent désormais les normes d'hygiène européennes vont pouvoir postuler à l'obtention de l'agrément (et aux subventions inhérentes) de Centre hébergement et de Réin-sertion Sociale (C.H.R.S.). D’.ici là, l'aile agrandie du bâtiment principal en lieu et place de l'ancienne zone de stockage aura laissé place à une véritable petite cuisine de collectivité. Un plus qui devrait amener un supplément d'âme et un appétit de vie accru aux futurs réinsérés.


Pose de lapremière pierre. Plus qu'un symbole
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La cuisine de la Frat'
met la solidarité au menu

Les premiers coups de marteaux retentissent dans la Z.I. de la Gandonne. Bientôt
cette association qui héberge des SDF, aura enfin une cuisine digne de ce nom



Les responsables de l'association rêvaient d'une véritable cuisine. Le projet est enfin en train de voir le jour. Il s'agit d'une extension au bâtiment dont dispose déjà la Fraternité salonaise, dans la zone industrielle de la Gandonne. Elle fera 91 m au sol et permettra d'accueillir les 27 résidents dans de meilleures conditions.
Les travaux de terrassement ont débuté et tous espèrent que d'ici à l'an prochain, le cuistot aura enfin la place de mettre les petits plats dans les grands. Pour l'instant, il doit servir 60 plats par jour avec pout tout matériel deux plaques et un four. "Nous travaillons dans des conditions précaires", estime Claude Cortési, le directeur de la structure.
Le coût total des travaux -agrandissement et intérieur- avoisinent les 280 000 F, "en utilisant du matériel d'occasion", présice Claude Cortési. Le directeur a fait ses compte : la souscription lancée pour l'occasion ainsi que le loto ont rapporté 115 000 F et la ville fournit entre 15 et 25 000 F de matériaux.

La chaîne de la solidarité

Pour boucler son budget, Claude Cortési compte sur la participation des entreprises. Une entreprise de carrelage s'est déjà proposée pour assurer la pause gratuitement. D'autres doivent fournir des matériaux. Certaines apporteront une aide technique...
La main d'oeuvre, quant à elle, est assurée par les hébergés, les bénévoles et des amis de l'association. Jean-Max Jourdan des services techniques de la mairie, suit l'évolution des travaux et dans chaque corps, un professionnel dispense ses conseils.
Si le but de l'opération est de pouvoir accueillir et servir les sans-domicile-fixe dans un cadre plus familial, Claude Cortési espère apporter au chantier une dimmension pédagogique. "Si demain, on pause une porte, on fera un cours sur les différentes techniques de façon à cc que les hébergés puissent recevoir une formation et peut-être trouver du travail par ce biais-là", explique- t-il. "Par exemple, M. Pastor, professeur de maçonnerie va préparer des cours. L'entreprise Serre Aimé va suivre le chantier et aider dans le gros œuvre".
Ce dispositif devrait permettre aux volontaires d'approfondir leurs connaissances. "Sur ce chantier, ils vont pouvoir devenir leur propre patron et aplliquer leurs cours", poursuit Claude Cortési.
La première pierre n'a pas encore été pausée et les responsables de la Frat' compte inviter les entreprises du pays salonais à cette occasion. "Nous avons encore besoin d'aide, souligne le directeur. La mairie nous prête son camion, nous pourrions en avoir besoin d'un autre. Toute aide technique ou matérielle est encore la bienvenue".
Le bâti devrait être terminé avant la fin de l'année. Il ne restera plus qu'à aménager l'intérieur pour que le cuistot puisse enfin jouer du "piano" dont il rêve : une véritable cuisine de collectivité avec six feux, une four, une hôte aspirante...

En quelques chiffres

Frat', c'est quelque 6 504 nuits offertes pour 311 personnes accueillies en 1997. 10 590 repas ont été servis et 2 443 colts distribués à des familles en difficulté sur le district de Salon.
L'association accueille mals se charge également de la réinsertion des hébergés. Aujourd'hui, 36 personnes ont quitté le centre avec, à leur sortie, un appartement et un emploi provenant de Salon à Miramas jusqu'au département du Vaucluse. Derrière, il y a encore un suivi, quitter le centre pour retrouver une vie autonome n'est pas toujours évident.
Pendant leur séjour, les hébergés peuvent participer à des ateliers de remobilisation. Un suivi est assuré par les travailleurs sociaux, renforcé par un éducateur spécialisé.

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Les hébergés de la Frat' mettront
les petits plats dans les grands

La pose de la première pierre de la cuisine concrétise les efforts de l'association dans sa lutte contre la misère, et le vaste élan de solidarité dont elle a bénéficié.



André Vallet cimente la première pierre (photo R.S. Salon).

"Voilà, Claude !", s'exclame amicalement le sénateur maire après quelques coups de truelles. André Vallet vient de poser la première pierre de la cuisine de la Fraternité Salonaise, ce lundi I l mai, aux côtés d'Antoine Paletti, le président et de Claude Cortési, le directeur de la structure. Une centaine de personnes, composée du député Christian Kert, d'élus, de responsables associatifs, des membres de la Frat' et des hébergés, entretient un brouhahah de satisfaction.

La recette d'une bonne cuisine

Le parpaing cimenté, symbolise pour tous un élan de solidarité réussi et engage le collectif de la Fraternité Salonaise dans une nouvelle ère. Pour faire une cuisine digne de ce nom, les principaux ingrédients (le la Frat' ont été la solidarité, le coeur et l'optimisme."Même s'il a fallu quelquefois insister, c'est déjà le soutien constant de la municipalité, qui a tracé le long chemin de la Frat' depuis la caserne des pompiers, en 89, jusqu'à aujourd'hui", reconnaît Antoine Paletti.
"La mairie a alloué une subvention exceptionnelle de 15 000 F et mis à disposition du personnel qualifié pour les travaux de la cuisine", poursuit Claude Cortési.
Il faut y ajouter le geste du "Rotary Club" et de Jean-Pierre Marmoz qui ont financé les plans. De nombreuses entreprises ont ensuite contribué à cette réalisation, faisant des dons en matériaux. C'est enfin 400 personnes du pays salonais qui ont participé à la souscription, lancée en décembre 97, pour la construction de l'édifice. Ces fonds additionnés aux bénéfices du loto de la "Frat", ont permis de récolter 132 000 F.

En vue de l'agréement

La Fondation de France sera le dernier maillon de cette chaîne de solidarité. Elle financera l'intérieur de la cuisine (four, piano, friteuse...) à hauteur de 77 000 F et concrétisera ainsi une construction probablement inaugurée début 99. Cette cuisine, qui participera à un meilleur accueil des personnes en grande précarité, sera dans l'avenir un élément de consolidation de la Fraternité Salonaise. Aux normes d'hygiène européenne, elle devrait permettre à la structure l'obtention de l'agréement CHRS : centre d'hébergement et de réadaptation sociale.
Les actions de la Frat', actuellement dépendantes des différents subventions et autres prestations, seront ainsi péténisées. Et les odeurs de savoureux repas parfumeront les lourds menus administratifs, de ce fait allégés.

 

 


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