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Le travail de fourmi de la Fraternité salonaise

Déjà 4 ans que la "Frat" lutte contre l'exclusion et la pauvreté, quatre ans de solidarité, de partage et de
générosité au service des plus démunis.


La Fraternité salonaise a tenu dernièrement son assemblée générale au centre municipal de l'action culturelle (CMAC). En présence du maire, M.Vallet et des différents partenaires sociaux et institutionnels, Claude Cortési, président et patron de l'association "Fraternité salonaise" a développé le bilan d'activité et le bilan fi- nancier pour l'année 1994, ainsi que les différents projets en cours pour l'année 1995.
Outre Claude Cortési, l'encadrement est assuré par Sandra, Frédéric, Stéphanie et Henri. Les buts de la "Frat" sont multiples. Améliorer l'information sur les droits sociaux, l'accueil d'urgence, l'insertion qui sont réellement les priorités de la Frat.


Claude Cortési, président de la Fraternité salonaise ; le catalyseur d'une équipe de femmes et d'hommes au service de leurs semblables qui traversent une période d'exclusion difficile. (Photo S.H.)

LES ATELIERS, BASE DE LA REINSERTION

Le public défavorisé peut suivre le travail fait au sein des ateliers pour avoir ensuite un entretien avec la Fraternité salonaise, qui suivant les cas, le dirige vers l'interproduction pour la remise à niveau, qui en même temps suit l'évaluation de l'atelier, pour que des personnes puissent accéder à un CES ou à une formation. Ces ateliers sont les premiers liens entre les nouveaux hébergés et un organe de direction, un atout psychologique pour des personnes en rupture avec la vie sociale.
Quatre ateliers d'imprimerie, agricole, entretien
travaux et cuisine et affichage prédominent sur le centre pour le développement et la spécialisation des structures. Ces ateliers de maintien permettent aux personnes accueillies de leur faire prendre confiance en eux, et entreprendre par tous les moyens leur insertion professionnelle, pour rompre avec cette marginalisation.
Durant l'année 1995, sera crée un nouvel atelier lecture pour la lutte contre l'illétrisme, pour un travail individuel et collectif tant au niveau de l'expression orale, écrite que culturelle.

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Grands projets, petits soucis

Beaucoup de questions à l'assemblée générale de la Fraternité, pour une structure qui, pourrait bien, dans les mois à venir, être victime de son succès et ne plus pouvoir se contenter du seul
et enthousiaste bénévolat local.


Après trois ans d'existence, la Fraternité Salonaise et son incontesté Président ont renouvelé les cadres lundi soir, et dressé un état des troupes exhaustif.

Les bilans chiffrés (voir ci-contre) ont montré une capacité d'accueil en hausse perpétuelle et une efficacité encore plus grande grâce au multi-partenariat : à la vingtaine d'associations déjà impliquées, "la Fontaine aux Jouets", "la Fraternité Française" et "Essai 35" sont venus apporter leur soutien moral et logistique, à une équipe présente sur tous tes fronts.

Côté associatif, on sait l'omniprésence des bénévoles dans l'encadrement des manifestations. Dans le fonctionnement interne de la structure, les ateliers reprographie, agricoles et transports ont pris leur rythme de croisière et donnent une alternative "antiennui", utile à l'ébullition et à la vie de la communauté.


• La "Frat" autour d'un four conçu et réalisé sur place, veut faire du domaine -propriété de la mairie- un outil so­cial encore plus performant pour la trentaine de pension­naires (Photo J-F.B., Salon).

Les nouveaux fronts

Les chevaux de bataille pour l'année 94 restent bien sûr, les réinsertions définitives (32 ont été recensées pour l'exercice 93) ; mais entre la sortie de la "cocoonante" (malgré elle) communauté et l'envol définitif avec appartement et travail, les responsables aimeraient aussi instaurer un premier sevrage "immobilier", celui de l'appartement-relais, sorte d'antichambre à un sauvetage socio-professionnel définitif.
Autre projet en cours : une mini-ferme dont l'activité s'insèrerait dans un projet socio-éducatif cadré par les acteurs sociaux concernés. En outre, l'idée d'une unité de récupération de surplus de notre société de consommation (notamment en matière d'électroménager) a séduit les partenaires de la Frat.
Des négociations sont en cours avec la DDASS, le DSU,..., mais le besoin le plus urgent est aujourd'hui de professionaliser un permanent, indispensable au regard de la cause, des bilans et des projets.
Les collectivités territoriales ont en tout cas été saisis des doléances. Reste à MM. Paletti, Vella, Mas, Dardalhon, Meunier; et Dumas, membres élus au Bureau 94, à appuyer le dossier pour faire de leur Président Claude Cortési, un technicien salarié officiellement au service de son prochain.

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Un aller simple pour la misère...
Comme chaque année, l'arrivée du froid rime avec branle-bas de combat dans les services sociaux du département et des villes. Du moins de certaines, car il en est pour lesquelles il est plus rapide de ne rien prévoir d'autre qu'un aller simple vers les communes "organisées" pour accueillir les sans domicile fixe.
Pourtant, quand la température baisse trop, la rue n'est plus un endroit fréquentable pour tous ceux que la société a massivement déversé sur elle. Les grandes métropoles se mobilisent depuis longtemps sur ce problème devenu désormais habituel. Parce que les gares leur amènent chaque jour leur lot de déshérités. Parce que dans l'image qu'en ont les SDF eux-mêmes, la grande ville est le lieu où l'on va pouvoir retisser des liens sociaux, se recréer un itinéraire de vie... Illusoire ou pas, l'idée est tenace et la réalité parlante en moyenne, Marseille compte 2000 sans-abri, Aix une centaine.
Alors, à défaut de leur trouver les moyens d'une véritable insertion, on leur organise un accueil d'infortune où ils peuvent trouver lits, chauffage, douches et repas. Quand ils le souhaitent, car certains -plus marginaux- préfèrent continuer à squatter les caves abandonnées ou les logements vacants

Un accueil différent

Mais dans ces réponses urgentes face à l'urgence imposée par le thermomètre, il y a des villes plus accueillantes que d'autres. Marseille, par exemple qui, avec ses 1200 lits, peut manifestement faire face à des situations difficiles. Grâce à un réseau de solidarité bien rodé, les sans-abri peuvent trouver de quoi se loger, se nourrir, se laver, se faire soigner et se faire aider dans des démarches administratives ou de recherche d'emploi.
A Aix, une vingtaine de lits sont ouverts 11 mois sur 12, une vingtaine vient en renfort les jours de grand froid et trois Ventres d'hébergement et de réinsertion sociale (d'une capacité de 130 places environ) fonctionnent en permanence.
C'est une politique.
Mais il y en a d'autres. Ainsi à Salon, où la -Fraternité salonaise" (composée de 19 associations caritatives) a du mal à faire face avec ses 25 lits (toujours occupés) faiblement subventionnés.
Mais il y a pire. Dans des communes comme Marignane ou Vitrolles, les SDF sont prévenus il n'existe aucune structure pour les accueillir. Le bouche-à-oreille fonctionne assez bien pour qu'ils soient peu nombreux à s'y hasarder. Mais quand parfois l'un d'eux s'y égare, il est très vite repéré, signalé et... reconduit (en voiture ou grâce à un titre gratuit de transport pour un aller simple) vers Marseille ou vers Aix.
Pas étonnant, dans ces conditions, que ces deux villes voient grossir presque constamment leur population de déshérités.

Qui sont-ils?

Les "sans domicile fixe" ne sont plus vraiment les "clochards" d'avant. Et ce n'est Pas une simple question de pudeur de langage. Car cette population a changé et ne se retrouve que de plus en plus rarement dans cette situation parchoix. Le "clochard philosophique" de 40/50 ans emberlificoté dans ses cartons devant son "kil" de rouge n'est plus qu'une image.
La plupart sont des gens comme les autres, échoués dans la rue à ta suite d'une rupture sociale souvent doublée d'une rupture affective. Quand ils ne viennent pas, de plus en plus nombreux, de ces pays de l'Est qui fabriquent massivement de la misère. Et ils sont de plus en plus jeunes plus ou moins un tiers des SDF a aujourd'hui moins de 26 ans. Parce que cet âge marque une limite entre les aides reçues comme adolescent et celles à venir comme chef de famille ou Rmiste.

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De la sueur et du coeur

Hier, sur le stade Roustan, les salonais se sont pressés en nombre pour participer à l'opération "courir pour un toit", et en offrir un
au collectif de "la Fraternité".
• Sport-Solidarité : on a volontiers donner son obole et sa sueur pour la Fraternité salo­naise hier, au stade Roustan. Y compris le Sénateur-maire qui a retrouvé, sur la piste, ses cadets du conseil municipal des enfants. (Photo J-F.B., Salon).

10 francs le droit de piste, le conseil municipal des enfants avait fixé un droit d'entrée raisonnable pour avoir le droit de suer, hier après-midi, sur le tartan du stade Marcel Roustan.
But de la manoeuvre : soulager le quotidien difficile des pensionnaires de la Fraternité salonaise en courant "à l'oeil", pour le plaisir d'offir son corps à la piste et ses deniers à la structure salonaise.Nous reviendrons dans notre prochaine édition sur cet événement, son bilan, et sur l'adhésion collective qu'il a suscitée, notamment au niveau des scolaires qui ont magnifiquement répondu - eux - à l'appel de "leurs" élus.
Premier enseignement : si le mouvement humanitaire va embrayer dans les jours qui viennent, avec le Téléthon et la journée SIDA, le wagon salonais est désormais sur les rails, pour permettre à la solidarité locale de fonctionner intensivement d'ici la fin novembre. Affaire à suivre...
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Les enfants mettent dans le mille
Echarpe tricolore en bandoulière, les élus du conseil municipal des enfants (même si pas mal de membres manquaient finalement à l'appel), ont ouvert la piste dès 14 heures samedi, et montré l'exemple tout au long de l'opération. (Photos J-F.B., Salon).

Employée municipale détachée du service "Enseignement, Nathalie Ricou avait placé la barre à 2.000.
Et 2.000 tickets avaient été imprimés pour permettre, samedi après-midi au Stade Marcel Roustan, de donner vie, corps et âme à l'action de solidarité votée à l'unanimité et mise sur pied, dans la foulée, par les élus du conseil municipal des enfants.
Objectif : venir en aide aux pensionnaires de la Frat' - sans domicile fixe pour la plupart - à la veille d'un hiver rigoureux.
L'appel a été entendu et c'est par centaines que les volontaires, généreux dans l'effort et le reconfort, sont venus accomplir ce parcours de la sueur et du coeur.
Au menu sportif, un plat de résistance tout à fait digeste puisqu'il s'agissait d'effectuer un parcours de 590 mètres autour de l'enceinte gazonnée du stade Marcel Roustan, une fois acquitté un droit d'entrée de 10 francs.
L'idée méritait de faire son chemin et d'attirer le plus grand nombre, à commencer par les scolaires eux-mêmes, motivés par l'organisation de leurs 43 copains du conseil municipal des enfants.

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L'élan Salonais

L'esprit qui habite les structures salonaises proposées aux sans-abris, c'est l'antithèse SDF. Ainsi, à la Fraternité Salonaise, la trentaine de places disponibles impose bon nombre de devoirs de collectivité, basée sur deux règles indérogeables : pas d'alcool, et douche obligatoires.

Deux éléments capitaux pour tester la volonté d'insertion des "brebis égarées". En outre, l'implication dans l'intendance du refuge, la participation aux ateliers agriculture et reprographie, ou à la vie associative de la cité sont autant de planches de salut. " La structure est l'échelle que nous leur proposons de remonter pour une réinsertion totale" précise Claude Cortési, le responsable de la "Frat".


Claude Cortési à la Frat', et M.Mas, du Secours Catholique, le combat est quotidien et ja­mais gané. (Photo J.F.B. Salon)

L'exercice 93 revendique aujourd'hui "32 personnes entièrement hors du sac", avec appartement et travail grâce à un multipartenariat efficace (avec la mairie salonaise, Caritas Universalis, le Secours Catholique, etc...)
Aujourd'hui, routards, rejetés, divorcés cohabitent avec, dans leur quotidien à la structure, quelque chose à faire, pour essayer de se sentir encore quelqu'un,avec "la gageure d'essayer de redonner le gôut de vivre à certaines générations (les 40-50 ans) qui n'en ont plus".
A Vernègues et Aix- en- Provence, l'approche du Père Barrral est différente, en acceptant de recueillir et donner, sans nécessairement demander un effort. Certains sans domicile jouent alors le jeu, et s'intègrent d'eux-mêmes dans la gestion, même provisoire, du collectif. D'autres se contentent de recevoir en assisté le minimum vital. De l'auberge espagnole (on y trouve ce qu'on y amène, nourriture et hébergement en plus) d'Hubert Barrai à la fraternité (un toit, des droits, mais aussi des devoirs), les sans- logis ne passeront pas, en pays salonais, l'hiver à mort. Sauf ceux qui le veulent...

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who's who

Les responsables de la "Frat" ont profité de leur assemblée générale annuelle pour dresser un
who's who de la clientèle SDF et son bilan d'activités en 1993. Instructif.

Servir est une devise qui, dans la simplicité, rencontre une volonté de partager". Exprimée en préambule de son rapport d'activité 93, la maxime de Claude Cortési, responsable de la Fraternité Salonaise, traduit bien le charisme de l'homme et l'envergure étonnante prise par la structure.Le label "Frat'" s'appuie en effet sur les 788 personnes accueillies en 1993, avec le score étonnant de 32 personnes totalement réinsérées. Avec, pour les bénévoles, une expérience du marginal qui leur permet d'en cerner précisément aujourd'hui, les profils psychologique et social.


Claude Cortési, une foi intacte... dans la plus pure gratuité

La règle du jeu

Entre les routards, "dont on attend qu'ils décident eux-mêmes de se fixer", et les autres, "en panne sociale ou administrative et que l'on accompagne pour qu'ils retrouvent leur autonomie et leur dignité", la structure d'accueil des Sans Domicile Fixe sait maintenant, faire face.
Preuve en est le règlement d'admission très précis qui fixe les objectifs, l'offre faite au SDF, mais aussi les attentes des hôtes. Tout passage au domaine (mis à disposition par la mairie et aménagé par ses occupants) implique repas, douche, vêtements et chaleur humaine, gracieusement offerts pour 3 jours avec une option supplémentaire de neuf jours.
Les pensionnaires à l'abandon mais qui n'ont perdu ni dignité, ni espoir de réhabilitation se voient alors impliqués dans la vie de la "Frat" ; une vie à laquelle ils participent activement tout en étant aidés dans leurs démarches sociales. Grâce à leur domiciliation nouvelle, des dossiers "ANPE", "sécu" et "bancaires" peuvent être ouverts.
Reste alors à naviguer au milieu des stages, emplois par intérim, petits boulots ; avec, au-dessus, l'oeil du maitre bienveillant mais exigeant qui interdit - par sa propre assiduité - tout découragement. Au- delà des mots, les trente- deux personnes "totalement réinsérées (appartement et emploir attestent de l'obstination de la bande à Claude et de ses vingt associations partenaires du Pays Salonais.
Le secret de cette réussite réside d'ailleurs dans cette motivation des troupes à travers la vie en communauté, où l'assistanat "gratuit" est proscrit et où, parallèlement à la réinsertion professionnelle, s'ouvre pour certains la possibilité d'occuper un appartement-relais.
Mais avant ce décollage social tant espéré, la vie en communauté impose ses devoirs ; et les tâches ménagères occupent bien sûr une place importante dans des locaux qui hébergent, en tout, plus de trente personnes.


L'atelier agricole, magnifique exemple de l'auto-prise on charge que la Frat' pratique assidûment, comme une recet­te efficace à la réinsertion de ses pensionnaires. (Photos J­F.B., Salon).

Décollage social

Les ateliers à vocation sociale et professionnelle mobilise aussi, attention et
intérêt comme le moyen le plus sûr de lutter contre l'ennui et la fatalité. Un atelier de reprographie appuie déjà l'implication de la structure dans les actions associatives de la ville.
Une véritable mini-unité de transport permet en outre aux pensionnaires de se rendre sur leurs lieux de stage ou pour des loisirs de groupe. Une activité agricole s'épanouit également dans 1.500 m2, avec une formation effectuée (bénévolement comme toutes les inititatives ici) par un agriculteur à la retraite.
Une véritable mini-unité de transport permet en outre aux pensionnaires de se rendre sur leurs lieux de stage ou pour des loisirs de groupe. Une activité agricole s'épanouit également dans 1.500 m2, avec une formation effectuée (bénévolement comme toutes les inititatives ici) par un agriculteur à la retraite.

Un véritable kolkhoze donc ; et par conséquent, pas question de faire la manche ! A la "Fret". on veut juste les moyens - logistiques - d'être productifs. Et si l'heure est quand même à la revendication, c'est pour avoir la décence de reconnaitre, socialement, l'effort d'un Claude Cortési "bénévole professionnel à 24 heures par jour", .et dont l'assise d'un véritable statut devient plus qu'urgente.
La mairie, sollicitée, n'aurait pour l'heure qu'un quart de poste à offir. Les autres collectivités ont des dossiers en cours. Mais la cadence administrative se marie mal avec certaines situations de personnes a la dérive. A défaut de Dieu, il faudrait tout de même que les pouvoirs publics reconnaissent les siens.

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Claude Cortési
L'élan du coeur

 

Il est sur tous les fronts de la vie associative, celui de la générosité en particulier. Président, depuis sa création (en février 1990) de la Fraternité Salonaise, Claude Cortési se dépense sans compter pour venir en aide aux SDF (sans domicile fixe). Sa devise : se battre pour sa ville et montrer aux sans-abris qu'ils peuvent être utiles à la société, " afin aussi, de changer le regard que les autres portent sur eux ". Avec ses 12 compagnons, il assure, de façon continue, une aide bénévole à l'animation de la ville : les festivités de l'été comme les fêtes de fin d'année. La formule est efficace : grâce à la Fraternité, 32 personnes on été réinsérées, sur Salon en 1993. Aujourd'hui deux projets se dessinent : la mise en place d'un atelier de reprographie et celle d'un petit service de récupération d'électroménager, pour dépanner ceux qui en ont besoin. L'élan du cœur n'est-il pas le meilleur facteur d'intégration.

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La flamme de la solidarité brille toujours

L'année prochaine, l'opération sera renouvelée. En attendant, elle a permis à la Fret' et aux Restos du Coeur d'engranger une somme qui sera fort utile. (Photo R.S. Salon)

Souvenez- vous, lors des fêtes de fin d'année 93, moyennant une somme modique, des centaines de bougies de l'espoir étaient en vente chez de nombreux commerçants et autres entreprises de Salon. Votre geste financier va permettre à des associations caritatives de subvenir à une partie de leurs besoins pressants lors des premiers frimas.

Grâce à votre bonté, et donc à la vente de ces bougies, la somme de 12.000 francs a été recueillie. Vendredi soir, à l'Office du Tourisme, M. Pasero, adjoint délégué au tourisme, en présence de nombreuses personnalités locales, a remis la somme de 6.000 francs chacun à la Fraternité Salonaise représentée par sa cheville ouvrière Claude Cortesi et également 6000 francs aux Restos du coeur (Mme Gouze).

Dans sa courte allocution, Robert Pasero tenait à féliciter tous ceux qui ont participé à cette grande opération et profitant de la présence du Conseiller Genéral M. Vignoli, il souhaitait que l'an prochain, une petite subvention soit versée à cette grande opération, car elle ne bénificie pour l'instant d'aucune manne.

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Un espoir de 1200 flammes


En l'absence de Jean Pierre di Stefano, président de l'Association "Saint-Sylvestre Provençale" c'est Nicole Gironde, la viceprésidentefano et quelques membres du bureau qui ont remis dans le cadre de l'Office du tourisme, deux chèques de 6000 Francs à la Fraternité salonaise (Claude Cortesi) et aux Restaurants du Coeur (Mme Fiori). 12 000 Francs, c'est la recette réalisée l'hiver

dernier sur la vente de quelques unes des 6000 bougies achetées 1 Franc et revendues 5 Francs sous le label "Bougie de l'espoir".
Cette opération sera en principe reconduite à la fin de Vannée pour permettre entre autre de financer [opération "Saint Sylvestre", soirées à thèmes qui avaient recueilli de nombreux suffrages et un beau succès.


MM. Kert, d'Alzon, Pasero, Pourret, Cortesi, Rebecq (qui a participé à la mise en place), bien entourés

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Lycée Adam de Craponne,
la leçon de générosité

Plutôt qu'un monôme, les élèves de terminales du L.P
ont préférer organiser une soirée dont la recette
a été intégralement versée à la «Fraternité salonaise»

Autour de M. Ebguy et de Mme Vigneron : les acteurs de cetee belle opération remettant
à Claude Cortesi leur chèque de 5.000 Frs.

Les "terminales" du Lycée de Craponne sont à l'honneur. Et leurs élèves le méritent, incontestablement: au lieu de participer au traditionnel monôme qui marque le centième jour avant le Bac, ils ont préféré organiser une soirée dansante, dont le bénéfice a été remis à la "Fraternité Salonaise".
Un joli geste que les salonais apprécieront, très certainement à double titre. En effet, cette manifestation avait trop fréquemment dérivé, au cours des dernières années, vers un chahut fort peu spirituel souvent violent. Il était devenu un prétexte, pas beaucoup plus inspiré que les manifestations de "bidasses" fêtant la "quille", à faire n'importe quoi. Survivance d'un passé, de surcroît, totalement suranné : il y a bien longtemps que le parchemin du bac n'est plus le gage d'une proche réussite universitaire et sociale.

Mutuelle compréhension

Les efforts conjugués du Directeur du Lycée Adam de Craponne, M. Charles Ebguy, de son proviseur, Mme Anne Vigneron, et de deux conseillés d'éducation pédagogique, MM. Bararufise et Azema, ont convaincu les élèves qu'il y avait mieux à faire que de se poursuivre dans les rues de la ville pour s'enduire mutuellement de farine et d'oeufs, souvent en bousculant les passants.

Le message était bien passé, l'an dernier. Et il a manifestement été encore mieux reçu cette fois- ci. Les 15 classes de terminale que compté l'établissement se sont mobilisées pour organiser cette soirée, d'emblée orientée vers une opération de solidarité. "C'est un point sur lequel les jeunes sont extrêmement sensibilisés: ils ont parfaitement conscience que le monde actuel est dur. Et qu'il faut savoir venir en aide à ceux qui sont en difficulté. Aujourd'hui, ce sont les autres. Demain, ce sera peut-être eux..."explique M. Ebguy. Ce sont les responsables de classe qui se sont mis au travail pout tout préparer : plusieurs réunions ont été necessaires, pour élaborer le programme d'animation, faire venir deux orchestres de jeunes, préparer la sono, et recruter un service d'ordre : rien ne manquait.

La municipalité a, elle aussi, apporté son concours à cette opération en prêtant la salle des sports de Lurian. Succès complet. 500 entrées a 10 Frs ont été enregistrées, le 15 mars. Ce qui a laissé une de 5.000 Frs. En 1993, ce sont les "Restos du coeur" qui avaient été choisis par les élèves comme bénéficiaires de cette soirée. Cette fois-ci, c'est au responsable de la "Fraternité Salonaise", Claude Cortési, qu'ils ont généreusement remis leur chèque, mardi en fin de matinée.
On le sait, cette structure qui vient en aide à ceux qui n'ont plus rien et plus de toit, rassemble les énergies d'une vingtaine d'associations à caractère caritatif, social et humanitaire. Si elle est épaulée par toutes ces coopérations et par la municipalité, elle n'en dispose pas moins d'un budget extrêmement serré. Aussi, les remerciements de Claude Cortesi ont-ils été très chaleureux, au nom "de ceux qui un jour ont perdu pied devant les difficultés de la vie".

Incontestablement, Craponne a marqué ds points, cette année. Si l'on n'a pas convaincu les autres établissements d'abandonner leur monôme, plusieurs élèves de l'Empéri ou du lycée St Jean ont, tout de même, participé à la soirée. Mme Vigneron ne désespère pas de les rallier à cette bonne cause, l'an prochain. C'est tout ce que l'on peut souhaiter, en adressant les félicitations qu'ils méritent à tous ces jeunes de Craponne, pour cette belle initiative de solidarité, qui prouve aussi leur généreuse maturité.
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Les quatre mousquetaires


Ambiance travail dans les bureaux à l'étage: avec MM.Cor­tési et Mas, Virginie, Géraldine, et Françoise déblaient le terrain administratif, paraît-il très encombré. (Photo J.F.B. Salon)

Elles s'appellent Virginie, Géraldine, et Alexandra, et sont élèves en première SMS (Sciences médico-sociales) au Lycée Saint-Jean. La Fraternité salonaise, elles connaissent depuis le Noël dernier où leur classe avaient invité 25 nécessiteux (pour le double d'invitations !) à une méga-collation Pour cinq semaines, nos trois lycéennes se replongeront dans le bain social puisqu'elles ont choisi la Frat' pour effectuer leur stage annuel et prendre contact avec la réalité socio-professionnelle. En fait d'initiation, c'est un véritable bâptème du feu qu'elles avouent avoir subi, avec un bazar inversement proportionnel au temps passé par les responsables aux tâches administratives. Autrement dit, "tout est à faire", rajoutent-elles, avec un moral d'autant plus inaltérable qu'elles auront à leur côté Françoise, une C.E.S. tout aussi motivée.

Bonne humeur et efficacité, le train-train est déjà pris par nos quatre "mousquetaires" de la solidarité qui ont déjà fait l'humanité."On compte déjà sur elles, en mai, pour notre prochain Festival de la Galère", surenchérit même Claude Cortési, qu'elles jugent tendrement comme "terriblement bordélique, mais tellement excusable".
A prendre comme un compliment bien sûr !

 

 


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