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Les Urgences complètent
le dispositif pour les sans-abris

Tous les moyens sont bons pour les différentes associations caritatives salonaises, pour tenter de toucher les sans-abris en cette difficile saison. Certains se terrent, refusent l'aide et la main qui leur est tendue, enfermés dans leur milieu et leur condition misérable, à tel point qu'il est parfois nécessaire d'aller jusqu'à les protéger contre leur propre volonté.

Après la mise en place d'un Samu social de jour par la Croix Rouge, qui parcourt la ville deux après-midis par semaine pour apporter de quoi survivre aux plus démunis dans leur seul domicile connu: la rue. Après l'ouverture du centre d'accueil d'ultra urgence de la Fraternité salonaise qui permet aux sans-domicile de trouver un refuge pendant ces nuits d'hiver, un nouveau dispositif a été mis en place pour leur venir en aide. En dernier recours, les "indigents" prennent parfois le chemin du centre hospitalier. Là, des soins leur sont prodigués mais la structure n'a pas pour vocation d'héberger ces personnes, aussi dramatiques que soient leurs conditions de vie.


La Croix Rouge, qui souhaite travailler "en réseau, et le Lions Club se sont associés pour financer ces kits d'hygiène, désormais distribués aussi via l'hôpital.

"Lorsque ces gens arrivent dans notre structure, souvent à l'initiative du Samu social, on fait en sorte de soigner en direct un maximum de leurs pathologies et de leur fournir les traitements dont ils ont besoin avant de les laisser partir. Inutile de leur donner rendez-vous pour un suivi ou des soins ultérieurs, une fois dehors, ils ne reviennent pas, résume Frédéric Peyras, un médecin urgentiste. Ils souffrent le plus souvent de problèmes d'hygiène bucco-dentaire, d'infections et de problèmes cutanés (sepsies) et d'alcoolisme chronique."
Toutefois, Xavier Bertrand, directeur adjoint du centre hospitalier souligne que "ces efforts sont inutiles si, après l'avoir soigné, on remet à la rue un sans-abri, par 0ºC et sans vêtements. Notre mission est importante, mais elle reste vaine si nous n'avons pas de relais en amont et en aval de l'hospitalisation". C'est pourquoi depuis sept ans maintenant, tous les Lions Club de France remettent au début de l'hiver aux hôpitaux, des colis de sous-vêtements à distribuer aux SDF qui y passent.
Cette année, en partenariat avec la Croix rouge, une nouveauté a été introduite. En plus des vêtements propres qui leurs sont donnés, il est remis aux SDF des kits d'hygiène complets contenant dentifrice, brosse à dents, désinfectants, pansements, préservatifs et serviettes hygiéniques pour les femmes. Cette année, les deux associations ont acheté ensemble 120 kits pour un montant de 1000 €. Certains sont distribués par la Croix rouge dans ses différentes actions et un certain nombre ont été mis à la disposition du centre hospitalier afin qu'ils soient remis, en plus des vêtements, aux SDF. Ils sont entre 20 et 30 à Salon.

Le centre d'hébergement distribue aussi des kits

Dès l'ouverture du centre d'hébergement pour Sans domicile fixe en 1992, les responsables de la Fraternité salonaise ont compris l'importance de distribuer du matériel d'hygiène de première nécessité aux hommes qui faisaient étape par les locaux alors sommaires de la zone de la Gandonne. L'idée qui prévalait et qui prévaut toujours, c'est qu'il n'y a pas de réinsertion possible sans revalorisation de l'image que l'on donne de soi et que l'on a de soi.
Depuis une dizaine d'années, son directeur, Claude Cortési, fait appel à la générosité locale pour assurer la confection de ces kits qui comprennent rasoir, mousse à raser, savonnette, serviette de toilette, brosse à dent, dentifrice... mais aussi pansements, paracétamol, bandes, coton. Tous les ans, à l'automne, une collecte est organisée dans différents lieux publics de la Ville: école, services municipaux...
L'opération 2008 a été moins fructueuse que les éditions précédentes mais l'association espère néanmoins pouvoir confectionner quelque 150 trousses de première nécessité qui seront distribuées au cours de l'année. Vraisemblablement, les stocks ne permettront pas de tenir jusqu'à la collecte 2009: appel a donc été lancé a des entreprises privées pour qu'elle pense à la Frat'pour écouler les stocks qui leur restent sur les bras, leurs invendus...

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Les entrées de personnes en détresse augmentent

Salon. En cette période particulièrement difficile pour nombre d'entre nous, la Fraternité salonaise tient son assemblée générale.

Bien sur, il serait souhaitable pour notre société que des structures, et des associations comme la «Frat » n’existe pas. Cela signifierait que la détresse sociale et la misère n'existent pas.
Ors, Salon et le pays salonais n'échappent pas aux choix dogmatiques gouvernementaux : Toujours moins de règles, toujours moins de protections sociales. toujours moins de solidarités nationales pour toujours plus de flexibilité, toujours plus de précarité et de misère, pour toujours plus de couches sociales de notre société.
Aujourd'hui, plus personne n'est à l'abri del' accident de la vie qui amène de plus en plus de personnes dans les rues. Comme le dit Claude Cortesi, directeur de la fraternité salonaise dans son intervention : « Aujourd'hui, on a même inventé le nom de travailleurs pauvres. Cela veut dire que ,même en travaillant, on n'arrive plus à subvenir à ses besoins. On change les mots, mais jamais la misère. »
Pour Antoine Paletti. président de l'association, qui constate et qui déplore cette situation nationale dont l'association subit les conséquences sur les 44 communes que couvre la Frat. : « Pour le moment les associations comme la notre sont le dernier rempart avant cette limite. mais pendant combien de temps?» Puis vint le moment des comptes rendus moraux et financiers, des rapports d'activités, des anciennes structures et des nouvelles.
De l'Accueil Urgence Famille situé en centre ville à la cellule d'Accueil Réinsertion Gestion et Orientation en passant par l'Accueil d'Ultra Urgence, les Ateliers d'insertion ou l'Epicerie Sociale, toutes ces structures ont malheureusement vu leurs fréquentations augmenter.
Les chiffres donnent le tournis : 9830 nuitées en CHRS hommes, 26052 repas, 1270 repas pour 450 personnes en accueil de jour. Dans ces conditions, la Fraternité salonaise, envisage pour 2010, 2011, la construction de chambres en dur, une épicerie sociale grand public etc. pour répondre aux demandes de plus en plus importantes.
Devant plus de 100 personnes dont messieurs Prorel et lsnard élus salonais ainsi qu’un représentant (lu conseil municipal de Pelissanne ( 2 communes représentées sur les 44), les rapports moraux et financiers ainsi que les membres du bureau ont été élus à l'unanimité. Vu la situation actuelle , nos élus devraient s'intéresser un peu plus à nos concitoyens que la vie laisse sur le bord de la route. Sait on jamais.

Des hébergements en augmentation à la Fraternité salonaise

La Fraternité Salonaise, qui vient de fêter son 19ème anniversaire, attire aidant de monde que ce soit à l'occasion de son loto annuel ou de son assemblée générale qui se tenait dernièrement dans la salle Saint-François. En ouvrant la réunion par son rapport moral, le président Antoine Paletti, livrait à l'assistance une réflexion lourde de sens : "Si dans l'accès aux moyens d'existence il a un risque de descendre au-dessous du supportable, personne ne peut dire ce qui se passera, et les événements historiques nous rappellent des changements assez brutaux. Pour le moment les associations comme la nôtre sont le dernier rempart avant cette limite, mais pendant combien de temps ?". Le directeur, Claude Cortesi dans le rapport d'activités du collectif rappelait le rôle du centre d'hébergement et de réinsertion sociale destinés à accueillir des personnes sans domicile fixe pour une courte période. Disposant de 34 places, le centre a totalisé au cours de l'année dernière 9830 nuitées. Le CHRS "Urgence Famille" a pour sa part comptabilisé 5840. Deux chiffres alarmants qui en disent long. Claude Cortesi a rappelé le besoin de "retisser les liens sociaux et lutter contre la solitude".

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Les bébés font leur marché

Proposer des produits d'hygiène et alimentaires à moindre coût, voilà une initiative qui peut ne pas sembler innovante. Sauf lorsque ces produits s'adressent aux enfants en bas âge. Jusqu'à présent, l'association Fraternité salonaise qui travaille sur l'insertion, comptait parmi ses activités la distribution de colis alimentaires auprès de 280 familles en situation de précarité. L'occasion de prendre conscience d'une véritable demande des usagers pour les produits pour bébés, souvent très coûteux. De là germe l'idée de créer l'épicerie sociale "bébé solidaire" pour les enfants de zéro à trois ans issus de familles précaires.


"Couches, petits pots, lait, biberons y sont vendus à 10 % de leur valeur réelle, pour éviter de les installer dans l'assistanat", confie Claude Cortési, directeur de l'association. Ainsi, ce sont près de 70 familles qui passent les portes de l'épicerie chaque mois et profitent de ces faibles coûts rendus possibles par les dons de distributeurs privés et d'associations. "Nous voulions prouver que l'on peut mettre en place des choses sans l'aide de l'État, la ville ou le conseil général. Ce qui par ailleurs nous a permis de mettre en place le projet très rapidement, sans passer par le long processus des aides institutionnelles", se félicite le directeur. Mais comme "donner des petits pots et des couches est à la portée de tout le monde", l'association propose un véritable suivi des familles. "Nous cherchons des solutions durables. Des interventions ont lieu afin d'apprendre aux mères à mieux gérer leur budget", explique Sandra Cortési, conseillère en économie sociale et familiale et gérante de l'épicerie. Le tout dans une ambiance conviviale: alors que les enfants patientent dans le coin "jeux" spécialement aménagé pour eux, leurs mères peuvent se retrouver pour échanger leurs expériences autour d'un café ou pour discuter avec l'un des deux éducateurs.
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Une épicerie sociale ouverte
seulement pour les bébés

On entend de plus en plus parler d'épiceries sociales qui s'ouvrent un peu partout en France. Une aide aux personnes qui n'arrivent plus à boucler les fins de mois et n'ont plus ou peu d'argent à mettre dans la nourriture. La Fraternité salonaise se démarque: elle ouvre d'ici le 10 avril, rue du 14-Juillet une épicerie sociale pour bébé. Le local de "Bébé solidaire" s'étend sur 120m2 et comprend un bureau pour accueillir dans les meilleures conditions les famillesdémunies; une réserve et un lieu public où l'on trouvera des rayonnages permettant de positionner couches, petits pots, produits d'hygiène pour les enfants, âgés d'un jour à 3 ans, et puis un coin "jeux" pour faire patienter les petits et enfin une table pour permettre aux personnes de se poser, boire un café et discuter avec l'éducatrice spécialisée qui prend en charge cette nouvelle structure de la Frat', Sandra Cortési.


"Bébé solidaire" n'est pas un supermarché. L'entrée n'est pas libre. Il faudra au préalable avoir rempli un dossier et entrer dans certains critères pour avoir un droit d'accès.

"Bébé solidaire" a été aidé par la fondation d'entreprise pour l'enfance "Claire et François" de Gardanne et "Issai", église protestante d'Istres qui fait partie du conseil d'administration de la Fraternité salonaise. La banque alimentaire de Marseille soutient également cette épicerie sociale d'un nouveau genre. Jusqu'à présent, Claude Cortési distribuait des colis alimentaires pour les bébés deux fois par semaine. "Ce lieu est un moyen de concrétiser tout ce qu'on a fait jusqu'à aujourd'hui pour les familles", explique Claude Cortési. Attention, ici, ce n'est pas un supermarché, l'entrée n'est pas libre. Il faudra au préalable avoir monté un dossier avant de pouvoir entrer dans ce lieu. "Si c'estpour distribuer des petits pots et quelques couches, tout le monde peut le faire, poursuit-il. Nous, on veut avoir un suivi des familles, leur parler, pallier évidemment les manques alimentaires, les aider à passer un cap sans entrer dans de l'assistanat pur." C'est justement pour ça que tous les produits seront vendus. Les personnes bénéficiant de cette structure ne paieront que 10% du prix réel et cela ne devra pas dépasser 5€ (donc 50€ de produits) afin que les gens n'aient pas tendance à acheter plus et à stocker au détriment d'autres familles. "Acheter, c'est aussi un moyen pour eux de se dire qu'ils ne font pas l'aumône, qu'ils ont encore les moyens de payer quelque chose à leurs enfants", lance-t-il. Pour l'instant, "Bébé solidaire" devrait ouvrir les mercredis et vendredis de 8h à 12h et de 14h à 18h, avec trois personnes sur place. À terme, la Frat' souhaite être présente chaque matin grâce aux bénévoles.
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Epicerie solidaire pour bébé:
une assistance pédagogique

Dans sa nouvelle boutique, la Frat' propose une palette de services

Vanessa a 28 ans, deux jeunes enfants dont le dernier, Gabriel, est âgé de six mois seulement. Depuis que le père est parti, cette jeune femme sans emploi les a seule à sa charge et sans l'épicerie solidaire, elle ne parviendrait pas à joindre les deux bouts: "Les produits pour bébé sont extrêmement chers, un paquet de couches ou du lait pour bébé coûtent environ 15 €. Si je devais les payer au prix fort, j'aurais le choix entre pénaliser l'aîné qui a cinq ans ou voler dans les magasins."
Depuis qu'elle a découvert l'épicerie au mois d'avril, elle est déjà venue à trois reprises. "Ce n'est pas un guichet où on retire ses produits et ce n'est pas non plus un supermarché, c'est différent, ici on se sent bien".À chaque fois, elle reste plusieurs heures, prend le café pendant que les enfants jouent. Car c'est avant tout un lieu convivial qu'a cherché à créer Sandra Cortési en remplacement de l'antenne impersonnelle et froide qui se trouvait aux Canourgues.


Décoration vivante, présentation soignée des produits, espace de jeux pour enfants: tout est fait pour rendre chaleureuse cette épicerie solidaire.

Dans un ancien pressing de la rue du 14 juillet joyeusement redécoré, la Fraternité salonaise a investi afin que ce lieu puisse avoir plusieurs fonctions: "Nous ne voulons pas que les gens s'installent dans l'assistanat, nous cherchons au contraire des solutions durables. Des interventions auront lieu afin d'apprendre aux mères à mieux gérer leur budget et à dépenser à bon escient l'argent qu'elles économisent en venant ,ici" explique la gérante.
En outre, une puéricultrice devrait venir une fois par mois ainsi que des éducateurs. Un bureau a été aménagé pour recevoir, écouter et conseiller les mères isolées dans leurs démarches. Sandra Cortési imagine même, à l'avenir, de proposer des vêtements. Si les conditions à remplir pour avoir accès à l'épicerie solidaire pour bébé restent les mêmes, un certain nombre de mesures ont été prises afin d'en finir avec les abus passés: désormais, les familles n'ont plus droit qu'à 12 paniers par an, d'une valeur maximum de 50 € et les bénéficiaires doivent s'acquitter d'une participation de 10% du prix.
Ces limites devraient permettre d'aider davantage de personnes. Pour l'instant, une vingtaine de familles sont inscrites mais Sandra Cortési espère pouvoir en aider bien plus à l'avenir. Dans ce but, une réunion publique d'information aura lieu le 16 juin prochain à la Fraternité salonaise de 14h à 16h.

Les produits

Depuis l'ouverture début avril, l'épicerie a déjà distribué une quarantaine de paniers. Petit pots pour bébés, lait maternisé, couches, produits d'hygiène... la boutique propose tous les produits de première nécessité. La collecte de la banque alimentaire permet de couvrir les besoins de l'épicerie pendant huit mois. Quelques grandes enseignes apportent le complément.

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La bataille contre les bombes
des taggers qui font trembler les murs

Avec un nouveau graffiti chaque jour, la Ville fait appel à tous pour lutter contre les tags


Pour que le nettoyage soit effectué, il faut que le propriétaire en fasse la demande.

Tags et graffitis font partie de notre environnement visuel quotidien. Murs, ponts, mobilier urbain... sont les supports des taggers. À Salon comme ailleurs, une lutte est menée contre ces dégradations. Car même s'il arrive de parler d'art urbain - le Grand Palais à Paris expose en ce moment 300 de ces "toiles" -, il s'agit la plupart du temps de pollution visuelle, dont les propos, parfois injurieux, doivent être effacés.En moyenne, on remarque un nouveau tag tous les jours sur la commune de Salon. Ce sont les équipes municipales qui travaillent à leur enlèvement, ou la Fraternité Salonaise, à laquelle la ville est liée par une convention. Une autre est d'ailleurs en cours d'élaboration. Vingt tags en moyenne sont nettoyés tous les mois."La plupart du temps, on trouve des tags aux mêmes endroits, souligne Marc Richard, élu aux travaux. Ils sont plus nombreux en période électorale, et parfois, on assiste à des vagues qui touchent des secteurs particuliers".
Par mois, ce sont environ cent tags qui sont recensés. Ceux dont les propos sont injurieux et haineux sont ôtés immédiatement. Chaque année, la Ville débourse entre 25 et 30 000 € pour leur enlèvement. Le nettoyage se fait généralement après déclaration des particuliers. Ces derniers doivent contacter Allô Mairie afin de signaler toute nouvelle dégradation.
"Dans la majorité des cas, s'il reste un tag, c'est qu'on n'a pas pu le nettoyer", remarque l'élu. En effet, certains propriétaires, dont l'accord est indispensable pour intervenir sur un mur détérioré leur appartenant, ne font pas appel à la mairie "soit parce que l'objet du délit leur plaît soit parce qu'ils en ont assez et qu'ils savent pertinemment que ça va revenir", déplore l'élu.
Sur Salon, il n'existe pour le moment pas de mur de liberté. En attendant, "les jeunes qui se font pincer, qui ne sont jamais des quartiers, sont envoyés au parquet et accomplissent leur peine sous forme de TIG". Nettoyer un mur pendant des heures: une bonne façon d'oublier ses bombes un moment dans leur carton.
Que faire si mon mur est taggé ?
Pour signaler toute dégradation du type tag, il est nécessaire d'appeler le numéro vert Allô Mairie (08000- 13300). Le propriétaire doit signer une décharge autorisant les services à intervenir. Un arrêté municipal devrait prochainement accélérer cette démarche.
Lorsque le graffiti comporte des propos injurieux ou à consonance raciale, il est enlevé rapidement, dans les deux jours généralement. Si le support détérioré est fragile, comme un portail en bois, une entreprise équipée de machines adéquates intervient.
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Déjà 300 paniers distribués
à l'épicerie solidaire pour bébé

Cette structure inédite a été inaugurée hier au Pont d'Avignon



Jean-Pierre Maggi, le président de la Frat' Claude Cortési, Michel Prorel, Michel Tonon et Pascal Montécot avaient tenu à être présents pour l'inauguration de l'Epicerie solidaire pour bébé.

Fondée il y a 19 ans "sans aides publiques" ainsi qu'aime à le rappeler son président Claude Cortési, la Fraternité salonaise continue d'innover dans l'aide aux plus démunis. Hier, elle a inauguré sa nouvelle boutique de la rue du 14 juillet baptisée "Bébés solidaires", un concept innovant d'épicerie sociale proposant exclusivement des produits adaptés aux enfants de zéro à trois ans à 10% de leur prix réel.
Ouverte il y a six mois avec l'aide de la fondation d'entreprise pour l'enfance Claire et François, la structure est en train de monter en puissance ainsi que l'explique Sandra Cortési, l'éducatrice de la Frat' qui a piloté le projet: "Nous avons déjà distribué 300 paniers en 6 mois, 57 familles sont inscrites, nous sommes passés de deux à trois demi-journées par semaine et bientôt 4". L'épicerie comble des besoins très divers puisqu'aux produits alimentaires et d'hygiène fournis par la Banque alimentaire et plusieurs supermarchés des environs, sont venus s'ajouter des vêtements et du matériel de puériculture. Un succès qui trahit la triste nécessité d'un tel dispositif et permet de toucher de nouveaux publics en difficulté puisque les trois quarts des familles qui fréquentent ce lieu n'avaient jamais fait appel à la Frat' auparavant.
Consciente du risque d'installer des personnes en difficulté dans l'assistanat, Sandra Cortési dit veiller au grain: "Il y a un dossier et des critères très précis à remplir et on ne peut pas s'approvisionner à volonté". Chaque famille a droit à 12 paniers par an et doit travailler à remédier à ses difficultés. Dans cette optique, des ateliers sur l'alimentation, l'hygiène ou encore les risques domestiques doivent encore y être mis en place afin d'apprendre aux parents à mieux jouer leur rôle.
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Banque alimentaire :
la crise affecte la générosité

Hier, la collecte affichait une baisse de 10%.
On peut participer aujourd'hui.



Hier soir, six tonnes de denrées alimentaires avaient été collectées: 10% de moins que l'an dernier.

C'est en une véritable fourmilière que s'est transformé le hangar prêté par le service municipal des sports juste en face du stade Roustan. Les bénévoles du collectif des associations caritatives s'activent pour trier le flot de denrées alimentaires qui arrivent par vagues successives. Ils sont une quinzaine à séparer les conserves du lait en poudre, les biscuits des pâtes ou des produits pour bébé... Dans les 14 hypermarchés de Salon, Eyguières, Lançon, Sénas et Pélissanne, ils sont dix fois plus à tendre les sacs estampillés du logo de la "Banque alimentaire", sans compter ceux qui assurent la navette entre les magasins et le centre de collecte. Depuis hier et aujourd'hui encore, la générosité des clients des grandes
surfaces est sollicitée partout en France, à l'occasion de la collecte de la Banque alimentaire. Dans le pays salonais, les donateurs répondent toujours favorablement. L'an dernier, 21 tonnes de denrées avaient ainsi été collectées, de quoi confectionner des colis pendant cinq mois. Cette année, il faudrait bien plus de 21tonnes pour tenir cinq mois. Le nombre d'inscrits dans les six associations qui composent le collectif (la Fraternité salonaise, la Croix Rouge, les équipes Saint-Vincent, la Société Saint-Vincent de Paul, l'Entraide de l'église réformée et le Secours catholique) a bondi, en un an, de presque 30%: 370 familles au lieu de 280 rien qu'à Salon. "Au-delà des familles nombreuses, des personnes en rupture d'emploi, on retrouve de plus en plus de personnes âgées qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts", explique Claude Cortési.
Le directeur de la Fraternité salonaise donne l'exemple de ces retraités pauvres ou de cette mamie qui touche 710 € de la pension de reversion de son mari. "Une fois qu'elle a payé toutes ses charges: loyer, fluides..., il ne lui reste même pas cent euros, soit trois euros par jour pour vivre."
L'an dernier, les organisateurs craignaient que les premiers effets de la crise ne ralentissent les dons. C'est le contraire qui s'était produit. Hier, les premières tendances laissaient à penser que l'édition 2009 serait difficile. La collecte affichait une baisse de 10%. "Les gens donnent mais en moins grande quantité", relevait Claude Cortési. Avec des scènes très touchantes, comme cette bénéficiaire qui a tenu, elle aussi, à participer en achetant un petit plat pour bébé. Proportionnellement à leurs revenus, ce sont ceux qui gagnent le moins qui donnent le plus.
La collecte se poursuit aujourd'hui en non-stop dans les grandes surfaces.
 


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