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La tournée des plus démunis

365 jours par an, la Fraternité salonaise pense aux SDF et squatteurs de la ville. L'été, elle apporte des bouteilles d'eau et des légumes, l'hiver un repas chaud.
Du Talagard au centre-ville, chaque jour, la Frat' tend la main aux exclus de la société.



Henri vit dans un abri de fortune au milieu du Talagard. Il ne changerait d'endroit pour rien au monde. L'association monte donc chaque jour lui amener quelques denrées alimentaires.

Eté comme hiver, la Fraternité salonaise va à la rencontre de ceux qui vivent dehors. Ils sont trois ou quatre à se relayer pour amener chaque jour vers 16h un repas aux SDF, squatteurs et ce durant une bonne heure et demie. Et pas toujours dans les endroits les plus faciles d'accès. A l'image de "l'habitation" d'Henri qui vit depuis plus de quinze ans au milieu du Talagard dans une cabane de fortune, entouré de multiples détritus. Son choix de rejeter la société et de vivre seul n'empêche pas la Frat' de lui amener de quoi vivre et de s'inquiéter pour sa santé.

Unité médicalisée

Depis trois mois d'ailleurs, une unité mobile médicalisée appelée Sara et composée d'une infirmière, d'un éducateur et d'un accompagnateur vient à Salon deux heures tous les mardis et s'occupe de l'hygiène tout autant que de la santé des "sans domicile fixe". Histoire de compléter le travail quotidien de la Frat'.
"Quand il a besoin de couvertures ou de sous-vêtements, il nous le dit", expliqe Claude Cortési, directeur de la Frat'.
Tout comme Michel qui vit lui aussi depuis des années dans un ancien transformateur électrique, en dessous du bâtiment de l'Agglopole. Cet abri, Michel ne voudrait pour rien au monde s'en défaire. "Il a choisi. Il y a pourtant d'autres possibilités mais c'est ici qu'il se sent le mieux."
Un nouveau squat a été recensé par l'équipe : une maison derrière Intermarché. Et puis quelques punks qui se promènent dans la ville et des personnes qui sont signalées à la Frat' bénéficient aussi d'une aide.


Un des sans domicile fixe dans le centre ville à qui la Frat' amène à manger chaque soir.

"On ne juge pas. On aide, c'est tout. On est aussi bien épaulés par l'équipe de médiateurs de la ville", poursuit Claude Cortési.
Pour les autres, le centre d'hébergement d'urgence, tout comme les locaux de la Frat', sont une solution à court ou moyen terme."A titre expérimental, on a décidé de laisser ouvert toute l'année le local boulevard Victor-Joly aux familles." L'hébergement d'ultra urgence sera, quant à lui, ouvert Jusqu'au 31 mars. L'association avoue mal supporter parfois l'appel de personnes leur demandant d'intervenir. "Nous ne sommes pas l'autorité. Nous n'avons aucun droit", poursuit-il.
Rappelons donc les règles élémentaires : si vous voyez quelqu'un dans la détresse, appelez le 115. Si cette personne a des difficultés de santé, il faut faire appel aux pompiers et pour le reste, adressez-vous a la police.
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16ème anniversaire
de la Fraternité Salonaise


La Fraternité salonaise vient de fêter son 16e anniversaire. Cette association qui lutte de façon magistrale contre la misère, aidant les personnes qui sont dans le besoin, est unique dans la région. Nombreux sont ceux qui y ont trouvé de l'aide et ont apprécié son efficacité.
M. Claude Cortesi la dirige de main de maître avec compétence et gentillesse. Il est l'ami de tous. Il est entouré d'une équipe de bénévoles dévoués et est d'une grande disponibilité.
En 1990, c'est M. André Vallet, alors maire de Salon et sénateur des Bouches-du-Rhône, qui a eu l'idée de créer la Fraternité salonaise.Il a tout d'abord mis à la disposition de cette association l'ancienne caserne des pompiers, puis avec l'accord de la municipalité et après avoir fait les principaux travaux de mise en conformité, il a donné à la Fraternité salonaise la ferme qui est devenue aujourd'hui son centre d'accueil. La mairie a ensuite passé le relais à M. Cortesi qui continue à améliorer les lieux.
En constatant cette brillante réussite, une seule phrase vous vient à l'esprit: "BRAVO A TOUS".
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La Frat' dresse un bilan
inquiétant de l'hiver

Malgré la fin de la trêve hivernale, la Fraternité salonaise garde ouverte sa structure d'urgence jusqu'à la fin du mois. Les besoins vont toujours croissants



Parmi le public que Claude Cortesi, directeur de la Frat', reçoit à la Gandonne, 876 personnes ont pu être réinsérées grâce aux différents partenaires sociaux.

Depuis seize ans, la Fraternité salonaise tend la main aux plus démunis et cela toute l'année. Que ce soit au local du boulevard Victor-Joly pour l'accueil d'urgence, à la journée et pour l'hébergement permanent des familles, ou à la Zac de la Gandonne dans son dispositif d'insertion, ils sont 7 333 à avoir eu recours à la Frat' depuis 1990. Parmi ce public, 876 individus ont pu être réinsérés grâce aux différents partenaires sociaux (dont les quinze associations qui font partie intégrante du collectif Frat' subventionné par l'Etat).
10 à 15 % de plus

"Il y a surtout des gens de passage, expliqué Claude Cortesi, fondateur et directeur de la structure. Salon est une plaque tournante où ils font une halte avant de repartir vers Avignon. Aix ou Marseille. Mais nous avons aussi des personnes qui vivent dans des squats ou dans les collines qu'il Mut aider au quotidien".
L'assemblée générale qui avait lieu hier soir à l'accueil Saint-François a mis en exergue l'augmentation de 10 à 15 % des besoins par rapport à l'an dernier. D'où une difficulté croissante à établir et maintenir un suivi au long cours.
Ln 2005, 16 978 repas ont été servis par les 120 bénévoles et 29 employés de la Frat'. Sans- compter les quelque 400 colis (l'urgence destinés à plus de 1 000 personnes en difficultés. Dans le détail et depuis l'ouverture du plan hiver le 1" décembre dernier, Jean-Michel Tabazinsky, éducateur au local Victor-Joly dénombre '274 héber-gements de nuit en décembre, 192 en janvier, 148 en février et 152 à ce jour pour le mois de mars".
La Fraternité représente avant tout "un abri destiné à assurer la survie des jeunes mais aussi des seniors de plus en plus nombreux chaque année, déplore Claude Cortesi. Par rapport aux débuts, la tendance s'est inversée : c'est moins le travailleur social qui va à la rencontre de ceux qui sont dans le besoin mais plus les personnes exclues qui cherchent à entrer en contact avec nous".
Un constat de progression de la précarité qui met en avant la cassure du lien social et familial. Chez les jeunes adultes, il y a encore un espoir de rebondir. Mais pour ceux qui ont découvert le chômage et la précarité à 50 ans, cela devient très difficile de se réinsérer.
Si la trêve hivernale s'est achevée le 15 mars, la Fraternité salonaise garde ouverte sa structure d'hébergement ce jusqu'à la fin du mois. Elle continuera son action au-delà de cette date à la Gandonne.


L'hébergement des familles à l'année devrait perdurer

La date butoir pour la fin de l'hébergement des familles à l'année tombe le 31 novembre prochain. La Ddass laisse cependant bon espoir à la Fraternité salonaise pour continuer l'expérience mise en place le 1" décembre 2005.
Quatre familles - souvent des femmes avec enfants - vivent dans les chambres actuellement disponibles dans les locaux du boulevard Victor-Joly (photo ci-contre). Mais près d'une dizaine est toujours sur liste d'attente. Cet espace d'accueil de seize places reste pourtant largement insuffisant. Selon Claude Cortesi, le directeur de la Frat' : "Dès qu'un appartement est trouvé pour l'une des familles, une autre la remplace immédiatement".

Il faut savoir que plus de 80 femmes ont dû être envoyées à l'hôtel en 2005. Ce qui prouve la nécessité d'un véritable centre d'hébergement permanent sur le territoire salonnais. Mais le financement fait défaut. Alors la Fraternité continue son combat quotidien pour ne laisser personne sur le pavé que ce soit pendant la période hivernale comme estivale.
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Banque alimentaire:
on espère dépasser les 20 tonnes

L'an dernier, la collecte avait rapporté un peu plus de 19 tonnes. Jusqu'à ce soir, les bénévoles récupèrent les dons qui permettront de venir en aide à 280 familles démunies



Hier matin, à l'hypermarché Leclerc, les bénévoles recueillaient les dons. En fin de journée, la collecte semblait un peu inférieure à l'an dernier, mais tout peut encore se rattraper aujourd'hui.

Dans les hypermarchés et supermarchés, la collecte de denrées alimentaires a com-mencé depuis hier. Conserves, tablettes de chocolat, huile, produits de toilette, viennent s'entasser dans les chariots de quelque 130 bénévoles.Le collectif des associations caritatives salonaises gère l'opération; quatre camions ont été prêtés pour assurer les allers et venues et tout est stocké salle Coubertin. Mais hier, Claude Cortesi, président de la Fraternité salonaise, constatait une collecte un peu en-dessous par rapport à l'an dernier.

Cependant, "le vendredi est une journée charnière, le samedi reste la journée la plus importante pour la collecte". Cette année, des magasins sont venus s'ajouter à la dizaine de supers et hypers habituels : Aldi de Salon, ED de Sénas. Et Inter- marché de Salon a pris l'initiative de signaler en rayons les produits pouvant intéresser la Banque alimentaire. Parmi les bénévoles. à signaler cette année la présence du Rotary club de Craponne (l'an dernier, les bénévoles venaient en leur nom propre), ou encore celle des basketteurs.


Hier, les basketteurs de "Sapela Basket 13" ont aidé à la collecte. En remerciement, ils ont offert deux places pour le match de ce soir à Saint-Côme.

Cette distribution de denrées, puisque des colis seront ensuite destinés à quelque 280 familles, de Salon et des environs, va permettre également de créer un lien social. "Le décalage entre l'augmentation des charges et le gel des revenus, voire leur réduction, entraîne une paupérisation et une marginalisation d'une traction de plus en plus importante de la population", indique Claude Cortési.
"Le colis alimentaire, c'est une insertion. Celui qui vient le chercher a également besoin d'un suivi psychologique: ce contact nous permet de voir où il en est sur le plan de la santé, du logement, du travail et de lui venir en aide. Le but étant qu'il n'ait plus besoin du colis au bout de quelques mois".
Selon une étude nationale, une personne sur quatre a besoin d'une aide alimentaire; de plus en plus de personnes même salariées sont concernées, et l'on compte aussi de plus en plus de retraités ayant de trop petits revenus. La collecte permet d'assurer une aide alimentaire pendant quatre mois (de décembre à mars).
Ensuite, ce sont les entreprises, les coopératives qui permettent d'assurer la continuité de ces colis d'urgence.

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22,842 tonnes pour
la Banque alimentaire

Les objectifs sont atteints et même au-delà pour la collecte de la banque alimentaire de vendredi et samedi derniers. Le collectif des associations caritatives salonaises a dépassé le chiffre de l'an dernier (19 tonnes) pour atteindre cette année, 22,842 tonnes. Hier matin, à la halle des sports, où étaient entreposés les produits, Claude Cortési, président du collectif était très satisfait. "Vendredi soir, nous avons eu peur car nous avions récolté 40% de produits de moins que l'an dernier".
Samedi, tout est rentré dans l'ordre et les 153 bénévoles ont oeuvré aux côtés des magasins partenaires pour récolter les dons. "La collecte permettra donc de tenir cinq à six mois pour les colis d'urgence distribués aux familles nécessiteuses. Merci aux donateurs et à la municipalité pour le prêt de la salle Coubertin qui a permis de tout stocker". Deux personnes ont eu la générosité de donner deux chariots entiers de marchandises.


A la halle des sports, Claude Cortési et une partie de l'équipe qui, hier matin, emmenait les palettes jusqu'au siège du Collectif.

"Etant donnée la somme engagée, quelque 150€, nous leur avons proposé de leur donner un reçu fiscal". Rappelons que les dons peuvent être déduits en partie des impôts.
Claude Cortesi, également président de la Fraternité salonaise aimerait aussi aller plus loin et a quelques projets en tête : la création d'une épicerie sociale, qui existe dans d'autres régions, et qui a fait la preuve de son efficacité : c'est aussi un moyen d'accompagner les familles vers une meilleure gestion de leur porte-monnaie.
Et puis, il a aussi une autre idée : "mettre en place un atelier cuisine et dégustation", pour "donner à une boîte de conserve un peu de gaieté et surtout apprendre à améliorer son goût".
 


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