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2002
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De nouvelles perspectives
pour la "Fraternité"

La "Frat", qui a reçu hier le sous-préfet, espère pouvoir construire un nouveau centre d'hébergement et de réinsertion. L'Assemblée nationale
a accordé un crédit


Répondant à une invitation lancée de longue date par la municipalité, M. Basselier, sous préfet de l'arrondissement d'Aix, était hier en visite à la "Fraternité salonaise", où il a découvert les travaux en voie de réalisation, qui, a terme, modifieront de façon fondamentale le fonctionnement et la vie de l'institution.
Entouré du maire, François Blanc, de Mmes Le Foulgoc, Floupin, Flori, et de Michel Tonon, adjoints, a été accueilli sur place par Claude Cortési, directeur de la "Frat", et par Antoine Paletti, président du conseil d'administration, M. Paletti.


Dans l'atelier de ferronnerie, partiellement reconstruit avec des matériaux récupérés après l'incendie : le maire, le préfet, et les élus très intéressés par les explications de Claude Cortési et d'Antoine Paletti

Le sous-préfet a eu droit à une visite commentée, au terme de laquelle le représentant de l'Etat s'est déclaré "impressionné par le dévouement, la générosité, et par la compétence des membres" de l'association qui offre "une bouée de sauvetage aux naufragés de la vie", Pareille action ne se décrète pas : "Salon a la chance est d'avoir un réseau d'associations extrêmement dynamique..."
Chaque année, la Fraternité salonaise vient en aide à des centaines de personnes en difficulté en leur proposant selon les cas un toit, le couvert et parfois même, un emploi temporaire.
Pourtant l'association qui, depuis 11 ans, s'est fixée pour mission la lutte contre les exclusions n'a pas toujours eu les moyens de ses ambitions.
Ses ateliers de remobilisation (ferronnerie, maçonnerie, peinture...) ont été réduits en cendres, en septembre 2000 à la suite d'un incendie criminel, portant un coup dur à l'activité de la Fraternité et au moral de tous ceux qui l'animent.
La capacité du centre d'hébergement, installé dans la Zac de la Gandonne, est de 27 places mais 17 personnes sont logées en préfabriqué. Les familles. les femmes. les couples... sont systématiquement dirigés vers un hôtel : la Fraternité ne peut les accueillir.
Mais en dix ans, de considérables avancées ont également été constatées. La dernière en date a été la réalisation d'une cuisine digne de ce nom, en 2000. Et, aujourd'hui, Antoine Paletti, et Claude Cortési, espèrent passer à la vitesse supérieure, grâce à la construction d'un centre d'hébergement et de réinsertion sociale, qui n'augmenterait pas la capacité d'accueil mais en améliorerait les conditions.

Les femmes et les familles bientôt accueillies

Les plans élaborés par le cabinet d'architecture de Thierry Chanter le situent à proximité du bâtiment existant. Il comprendrait une vingtaine de chambres aux missions bien spécifiques.
"Dix chambres seules accueilleront le public en contrat d'insertion. Dix autres seront réservées à l'accueil l'urgen-ce. Par ailleurs, deux d'entre elles hébergeront des familles, des couples, des lemmes seules... ce qui n'est pas possible pour l'instant", développe Claude Cortési.
La visite du sous-préfet
Le montant du projet s'élève à 457 350 €. Le député, Christian Kert, a déjà trouvé un premier financement en obtenant une subvention de 15 200 € accordée par la Commission des finances de l'Assemblée nationale, dans le cadre de la réserve parlementaire (voir texte ci-dessous).
Outre la subvention versée annuellement et la mise à disposition de véhicules, la mairie s'implique également dans le Projet, Michel Tonon, l'adjoint délégué au contrat de ville. a invité le sous-préfet, Nicolas Basselier. à découvrir le centre, le 25 janvier. "Nous voulons prendre à bras le corps la reconstruction des ateliers et nous nous intéressons également à la construction du centre", explique Michel Tonon qui espère débloquer des financements de l'Etat. la Région et le Département.
D'autres financeurs sont également sollicités : la Ddass, la Fondation Poliet, l'Intercommunalité ou encore le mécénat d'entreprises.
Claude Cortési compte également sur l'aide des communes dont sont originaires les personnes hébergées. En 2000, elles étaient au nombre de seize mais seules six d'entre elles (Salon. Grans, Lançon, Pélissanne, Eyguières et Saint-Chamas) avaient mis la main à la poche.
Pourtant, l'utilité du centre est reconnue. En 2000, 3 124 nuits ont été offertes et 884 personnes en ont bénéficié. A titre de comparaison, elles n'étaient que 432 en 1991, à l'ouverture du centre.

La réserve parlementaire

Chaque année, la commission des finances de l'Assemblée nationale, comme le Sénat, dispose d'un volant qu'elle met disposition des parlementaires pour le financement de projets d'intérêt général. Le député de la XI' circonscription, Christian Kert, a déjà obtenu à plusieurs reprises un tel financement. La restauration des fresques du Centre de détention de Luynes avait ainsi été subventionnée à hauteur de 400 000 F, l'aménagement du carrefour des caravanes, sur la Nationale 113 à hauteur de 800 000 F.
Cette année, ce sont deux projets salonais qui ont été retenus : la création du Centre d'hébergement et de réinsertion sociale de la Fraternité salonaise obtient 15 200 € et les travaux de réfection et de restauration de la Collégiale Saint-Laurent : 30 500 €.
Pour le député, la réserve parlementaire a d'autres atouts. "Elle oblige les autres partenaires à apporter leur contribution, développe Christian Kert. Si dans les deux ans, Ils n'ont pas apporté leur financement, la réserve tombe".

En quelques chiffres

En 2000 le centre d'hébergement a accueilli 884 personnes dans l'urgence, 123 dans le cadre du volet insertion. Soixante-huit nuits d'hôtel ont été offertes à des femmes, des couples avec ou sans enfant avant de les diriger vers des structures plus adaptées. La Frat' a servi 16 060 repas, soit une moyenne de 44 repas par jour. Ils sont servis aux hébergés, aux employés mais aussi aux personnes envoyées par le CCAS, la Ddiss... 309 colis d'urgence ont été distribués à des familles envoyées par le services sociaux, et 409 à des SDF qui quittaient le centre.
Les ateliers de remobilisation qui ont pour but de redonner un rythme de travail à des personnes en difficulté ont vu passer 215 CES et volontaires. A la suite de l'incendie, les activités ont pu reprendre, grâce à l'investissement de chacun. L'atelier ferronnerie s'est retrouvé dans le poulailler, la maçonnerie dans l'ancien champ de l'âne...

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Des réponses globales et locales
très performantes

A Salon, dans l'esprit des gens, solidarité rime avec Fraternité. Fraternité salonaise même qui, autour de Claude Cortesi, propose une réponse locale très spécifique à la détresse et à la vie en marge, dans son local aujourd'hui très performant tapi au fond de la zone d'activités de la Gandonne. Ici la règle d'or est le gîte et le couvert offerts à long terme, en échange d'une volonté affichée par l'hébergé de s'en sortir, traduite par exemple par l'alcool interdit sur site, la participation collective aux tâches domestiques, et l'implication totale dans la démarche de réinsertion professionnelle. Pas d'assistanat gratuit donc, mais un coup de main logistique ... à se prendre en main. La recette n'est pas évidente, et à au hasard de mésaventures individuelles connu quelques accrocs individuels. 863 personnes (5400 depuis sa création voici 12 ans) ont été hébergées l'an dernier, dont 152 ont participé aux ateliers, et 43 ontaujourd'hui un emploi de titulaire.


Le sous-préfet et les élus locaux, impressionnés par la logistique performante de la Fraternité Salonaise

Des résultats proprement époustouflants, qui ont permis à la structure d'avoir la reconnaissance immédiate de la population, puis des élus locaux, et maintenant des institutions étatiques : vendredi dernier le sous-préfet Nicolas Basselier avec le maire François Blanc et bon nombre de ses conseillers sont venus voir «la communauté» fonctionner, avec la perspective de la plus belle des récompenses à la persévérance et la performance sous forme de la délivrance d'un label étatique nommé CHRS (Centre d'hébergement de réadaptation sociale). Par cet agrément, la Fraternité salonaise, une fois les aménagements en cours achevés, recevra de l'Etat une dotation globale de 800 000 francs (le sous-préfet s'y est engagé). Plus qu'une récompense, le tandem Paletti-Cortési et leur équipe voient par cette nouvelle aide le moyen de rendre leur outil social encore plus efficace, avec des incidences considérables, sur lesquelles nous reviendrons dans une prochaine édition.
On sait aussi depuis peu qu'outre la future manne étatique, le député Christian Kert vient de débloquer une enveloppe de 15200 euros donnée par la «réserve parlementaire». Cette somme viendra alimenter la cagnotte nécessaire à la finition de ce Centre d'hébergement et de réinsertion sociale, grand projet en cours de cette année 2002. Outre les formidables relais que sont la Frat, mais aussi Saint- Vincent, les Camions de l'espérance ( structure aujourd'hui ex-centrée après leur expulsion par la Semisap), les Papillons blancs, Rhéa-Terre d'échanges (voir page 5), les structures sociales institutionnelles et les clubs service très im-pliqués dans les opérations de mobilisation, les Restos du coeur ont eux aussi une légitimité reconnue et un rayonnement locale formi-dable. Cet hiver, 243 familles sont ainsi secourues par la trentaine de bénévoles locaux, qui vont notamment se réapprovisionner deux fois par semaine à l'antenne centralisatrice située à Marseille, pour la valse des distributions les mercredi ou vendredi. Avec le constat opéré par le responsable local Jean-Marie Dromiou, qu'avec 850% nécessiteux, le chiffre varie peu d'une année sur l'autre, avec une tendance qui voit aujourd'hui beaucoup plus dejeunes adultes seul(e)s avec enfants en bas âge, qui eux bénéficient d'une attention diététique supplémentaire.
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La solidarité en partage

Fortement mobilisée sur le terrain de la lutte contre les exclusions, la Fraternité Salonaise souhaite construire un nouveau centre d'hébergement et de réinsertion.
L'aide au retour vers le marché du travail est aussi, depuis près de deux ans, une des priorités de la Fraternité


Après douze ans d'existence, les besoins en matière d'accueil et d'aide aux personnes en difficulté se font encore et toujours ressentir. Proposant, selon les cas, un toit, le couvert et un emploi, l'association répond à des situations d'urgence. En l'an 2000, le centre d'hébergement a accueilli 884 personnes dans l'urgence, 123 dans le cadre du volet insertion. La "Frat"- a servi 16 000 repas et préparé 309 colis d'urgence."La lutte contre les exclusions est une valeur fondamentale de notre association", souligne Claude Cortési, directeur de la Fraternité Salonaise.


Visite du sous-préfet à la "Frat"
Claude Cortési, directeur de la Fraternité
Salonaise, Docteur François Blanc,
Maire de Salon-de-Provence et Nicolas Basselier, sous-préfet à la ville

"Nos missions sont centrées autour du retour à la citoyenneté, le réapprentissage à la vie, le droit à la santé, à l'emploi et à la culture". L'action de la "Frat" a fortement impressionné Nicolas Basselier, sous-préfet d'Aix en Provence. Le 25 janvier dernier, le représentant de l' Etat s'est rendu dans les locaux de la Gandonne pour une visite en compagnie du maire, le docteur François Blanc, et de nombreux élus, dont Claude Le Foulgoc, première adjointe, ainsi que Michel Tonon, Florence Chartrain et Marie-Claire Flori. Le sous-préfet a eu l'occasion de découvrir le projet de construction d'un nouveau centre d'hébergement et de réinsertion sociale. "Ce centre viendrait en complément de notre action", précise Claude Cortési. "Dix chambres accueilleront les personnes en contrat d'insertion. Dix autres seront réservées à l'accueil d'urgence, dont deux plus spécifiquement destinées à l'hébergement des familles ou des couples, ce qui n'est pour l'heure pas possible". Un projet soutenu par la ville de Salon-de-Provence, avec à la clé des aides de l'Etat, du Conseil régional et général, "La reconstruction des ateliers et la construction de ce centre intéressent la ville de près", confie Michel Tonon, adjoint au maire au Contrat de ville. La dynamique est lancée, reste à boucler le financement pour permettre à la Fraternité Salonaise de poursuivre sa lutte contre l'exclusion.

L'entreprise d'insertion, tremplin vers l'emploi

Créée il y a un an et demi, l'entreprise d'insertion "Frat Imprim-Eco-propreté" emploie aujourd'hui une dizaine d'employés à l'origine sans qualification, bénéficiaires du R.M.I. ou jeunes en difficulté. Affichage, distribution, communication des associations, imprimerie, petits travaux de bricolage et activités d' éco-propreté sont au centre de son champ d'action. L'entreprise d'insertion est un véritable tremplin vers le marché du travail. Elle permet à chaque employé de reprendre ses marques et d'être confronté aux réalités du monde du travail. "Se lever à l'heure, travailler en groupe, avoir des responsablités sont autant de points que ces personnes développent chez nous", conclut Claude Cortési.

 


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