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SDF, squatteurs : une aide au cas
par cas que le froid rend vitale


Que l'hiver soit glacial ou non, la présence auprès des squatteurs et des SDF s'articulent de la même façon. A la Fraternité salonaise, hier, on assurait que par ces grands froids, la vigilance est de mise mais que le dispositif activé depuis le début de l'hiver était bien rodé. Tous les soirs, une équipe part à la rencontre des squatteurs que l'association a localisés, elle répond également aux appels du 115. Une soupe chaude est servie, des couvertures selon les besoins. Malgré le grand froid, la nuit dernière des températures inférieures à - 10° étaient annoncées, beaucoup refusent de quitter leur abri de fortune. C'est le cas de l'ermite du Tallagard qui vit dans une espèce de cabane de fortune, de cet homme d'une cinquantaine d'années qui a trouvé refuge dans un poste EDF sans porte dans le quartier du Pavillon... D'autres, souvent plus jeunes et en rupture avec la société, n'acceptent pas forcément l'aide qu'on 1 r propose. Mais tous savent qu'un lieu dans la Zac de la Gandonne leur est ouvert pour une douche, un repas. "On compte en moyenne une soixantaine de couverts le soi?", explique Claude Cortési, le directeur de la Fraternité Salonaise.
Pendant l'hiver, un accueil d'ultra-urgence, sur la place Morgan, permet également d'offrir un toit à neuf personnes et trois familles actuellement. Mais pour eux, le compte à rebours a déjà commencé. Le local, mis à disposition par la Ville et financé par la Ddass, fermera ses portes le 31 mars.

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Les familles pourront être
accueillies toute l'année

L'accueil d'urgence a ouvert ses portes pour les hommes le 1er décembre. Depuis lundi, les familles peuvent également y loger et, pour la première fois, tout au long de l'année, Grande nécessité fait loi


Quatre pièces accueillent les familles en grande difficulté. L'an dernier, trois ont logé ici, et au total neuf enfants ont dormi au centre d'hébergement d'urgence.

L’an dernier, le centre d'hébergement d'urgence boulevard Victor-Joly avait fait le plein : 45 personnes de passage chez les hommes seuls. Côté familles. elles étaient trois avec un total de neuf enfants, de janvier à avril. Géré par l'association "La Fraternité salonaise", cet espace dédié aux personnes en grande détresse - souvent sans domicile fixe - a ouvert ses portes aux hommes jeudi dernier.

Lundi, c'était au tour des familles d'investir les quatre chambres disponibles pour une durée indéterminée. Une première.
"C'est expérimental Mais le Ge soin est trop important. Les accueillir durant quatre mois dan l'année, c'était vraiment trop juste", explique Sandra Viudès chargée de l'accompagnement social et notamment des familles à la "Frat",
C'est seulement depuis l'an dernier que des familles peuvent disposer des locaux après de longs travaux effectués par la "Frat" sur les 100 m2 du centre hivernal. Les familles, ce sont en général des femmes avec enfants mais pas toujours. Les quatre chambres sont d'ores et déjà "retenues".

Accueil de jour

Un constat quand même alarmant puisque sans cet accueil, on peut se demander quelle issue il resterait à ces familles qui se trouvent parfois en situation irrégulière ou en grande détresse.
"L'an dernier, sur deux familles, une a pu être relogée grâce à l'aide de la Ville", poursuit Sandra Viudès. Le centre essaie d'accueillir tout le monde afin de permettre de dormir dans des conditions décentes.
Le centre propose également un accueil de jour ouvert de 9 à 13h. Il permet aux personnes de boire un café, de laver leur linge, et de prendre le repas du midi.
Nouveauté également cette année : la venue d'un éducateur spécialisé sur l'accueil d'ultra urgence des familles, durant six mois. Deux accompagnants seront également sur place pour aiguiller les résidants. Dans l'espace réservé aux hommes, huit lits de camp ont été disposés clans une grande pièce, Ils peuvent disposer également d'une cuisine et d'une petite salle de bains.
Les portes sont ouvertes tous les jours à partir de 18h et jusqu'à 8 heures du matin et ce jusqu'au 31 mars. Ceux qui viennent reçoivent un repas chaud et un petit-déjeuner.
Un gardien est constamment sur place pour s'assurer que tout se déroule dans des conditions normales, de nuit comme de jour. Quant à la "Frat", située dans la zac de la Gandonne, elle possède également 32 à 34 places, L'objectif est de ne laisser personne sans un toit en hiver : "On accueille tout le monde, On ne demande rien. C’est une aide ponctuelle, Avec la "Frat", on s'arrange pour loger toutes les personnes qui demandent un lit",conclut Sandra Vidés.

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Le parlement a des réserves
pour aider les associations

Les "Papillons blancs", la société locale Saint-Vincent de Paul et la Fraternité salonaise ont bénéficié de subventions de l'Assemblée nationale. Son président Jean-Louis Debré a visité, hier, ces trois sites.


Parmi les trois associations salonaises qui ont bénéficié du Fonds de réserve parlementaire, figure "Les Papillons blancs" qui gère les ateliers du Centre d'aide par le travail (CAT).

Quel est le rapport entre les "Papillons blancs", la société locale Saint-Vincent de Paul et la Fraternité salonaise ? Ces associations investies dans le domaine social ont toutes les trois bénéficié du Fonds de réserve parlementaire. Ces aides financières Ont été accordées par l'Assemblée nationale, par l'intermédiaire du député, en l'occur-rence, à Salon, l'UMP Christian Kert.

Comment est utilisé cet argent public ? Le temps d'une journée, Jean-Louis Debré, le président de l'Assemblée est descendu de son perchoir pour juger sur place (lire aussi en page 2 et en Informations générales). Hier, il a passé l'après-midi à visiter les trois sites salonais conc-ernés et rencontrer leurs responsables respectifs pour vérifier l'usage qui sera fait de ces subventions. Les trois structures se sont partagé une enveloppe d'un montant de 65 000 euros. Une somme qui n'est certes pas pharaonique "mais qui est bien utile pour boucler le financement d'un projet", dixit Camille Abad, le directeur général de l'association les "Papillons blancs".

30 000 € pour équiper un foyer d'handicapés


Cette association spécialisée dans l'accueil et l'insertion des déficients intellectuels porte le projet de construction d'un foyer d'accueil médicalisé pour les handicapés âgés entre 48 et 60 ans qui devrait ouvrir ses portes dans le courant du premier trimestre 2006. D'une capacité de 30 places, ce foyer coûtera 2,7 millions d'euros financés à hauteur de 900 000 euros par le Conseil général et 30 000 euros par le Fonds de réserve parlementaire. "Ces 30 000 euros serviront à l'achat d'équipements", précise le directeur des Papillons blancs. Après avoir visité le chantier qui a démarré le 18 décembre 2004. Jean-Louis Debré s'est rendu dans l'atelier du Centre d'aide par le travail (CAT) "Les Cigales", là où sont employés quelque 50 handicapés.

De son côté, l'association locale Saint-Vincent de Paul, présidée par Pierre Dumas va bénéficier de 20 000 euros. "Cette somme servira aux travaux de mise en conformité du "Grenier Ozanam", un local où nous entreposons les objets et les vêtements qui nous sont donnés et que nous faisons bénéficier aux personnes dans le besoin", indique-t-il.
Quant aux 15 000 euros restants, ils ont servi à financer la réfection de la cuisine du centre d'hébergement d'urgence de la Fraternité salonaise, présidée par Antoine Paletti et dirigée par Claude Cortesi. Ce centre baptisé Espace Monique-Gouze, en mémoire d'une bénévole, a été inauguré le 15 février. La "Frat" fêtait par la même occasion son quinzième anniversaire, quinze années passées au service des personnes sans-abri.

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Des Familles à la dérive
échouent à la Frat’

Dans son bilan 2004, la Fraternité Salonaise annonce une hausse importante de son activité. Cette année pour la première fois, le centre d'hébergement a accueilli quatre familles.


Claude Cortési et son équipe se sont relayés cet hiver pour amener repas et couvertures aux SDF. Mais les actions de la Frat' sont bien plus variées. Et les projets ne manquent pas !

Quinze ans déjà que la Fraternité Salonaise, "la Frat", a été créée. Ce centre d'accueil d'urgence avec un cadre d'insertion fait parler de lui. Il faut dire qu'il est devenu un lieu incontournable. "vous ne pouvez pas imaginer le nombre de demandes les plus extravagantes les unes que les autres que l'on reçoit'', explique Claude Cortési, le directeur. Des personnes qui demandent de la main d'oeuvre gratuite, d'autres qui voudraient se débarrasser de matelas... Bref, on appelle la Frat' pour tout et n'importe quoi.


Mais la Fraternité Salonaise, rappelons-le , c'est avant tout un centre d'hébergement avec une capacité de 34 places (12 places en hébergement d'urgence et 22 places en hébergement d'insertion).
Le public concerné : surtout des hommes seuls âgés de 18 à 65 ans, sans domicile fixe, sans emploi, sortant de prison. RMistes, public en grande précarité ainsi que des femmes (seules ou avec enfants).
Justement, durant les longs mois d'hiver dentier, le local d'urgence a accueilli la première fois cette année, des familles. Du coup, le nombre de repas servis a forcément augmenté. "On voit de plus en plus de familles monoparentales et beaucoup. beaucoup de jeunes âgés de 18 à 30 ans", poursuit Claude Cortési. Au total, le centre d'ultra-urgence a ouvert ses portes à quatre familles cet hiver.
Beaucoup plus de repas ont également été portés dans les squats : "Les années précédentes. ce sont les SDF qui venaient dans nos locaux. Cet hiver, on est allés vers eux. Mais il ne faut pas aussi tomber dans l'assistanat. Car ceux qui ne sont pas actifs le sont encore moins après", résume Claude Cortési.
Accueillir et réinsérer La place manque toujours cruellement à la Frat' : "Salon est est une plateforme. On compte beaucoup de personnes de passage, en transit, lance-t-il. On aimerait forcément agrandir nos locaux pour mieux les accueillir créer un centre familles et familles avexc enfants. On travaille sur ce projet". Justement, sur le terrain dans la zone de la Gandonne, la bastide située sur un terrain de 10 000 m2 pourrait s'agrandir.
Accueillir, c'est bien mais de nombreux projets d'insertion sont évidemment proposés à toute personne désireuse de reprendre confiance en elle, retrouver le goût de réussir...
Des ateliers de "remobilisation et de ré-entraînement au travail" proposent entre autres de la ferronnerie d'art et construction métallique, du jardinage, de la peinture, de la maçonnerie et du petit entretien permettant à ces travailleurs de reprendre un vrai rythme de vie. Ici aussi, la Frat' a des projets. Elle voudrait créer un chantier d'insertion. La pauvreté, Claude Cortési et son équipe (19 employés et environ 10 bénévoles) la connaissent mieux que quiconque. "Aujourd'hui, la pauvreté change. Avant le SDF, c'était celui qui était sale, le clochard, maintenant, on voit des SDF qui ont le Smic, des gens en insertion et qui ont même un boulot. Le problème récurrent, c'est le logement. Si on réglait ce problème, on réussirait à ôter 50 % de la pauvreté", conclut-il.

Le Cargo, port d'attache de la Frat'

Cellule d'Accueil, de Réinsertion, de Gestion et d'Orientation, le Cargo a démarré en décembre 2003 sur un constat : plusieurs personnes venaient demander des conseils sur le social, l'administratif… "Cette structure permet donc de répondre à des demandes avant qu'il ne soit trop tard, que la personne "sombre" dans une situation trop précaire. On a juste mis en forme ce qu'on proposait déjà avant. On a un accueil bébé, les colis alimentaire et cet accueil de jour avec l'aide administrative. C'est aussi un moyen de travailler avec un public différent" explique Claude Cortési, le directeur.

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Trois questions à...

Claude Cortesi
Directeur de la Fraternité Salonaise,
centre d'accueil pour SDF


La Fraternité qui vient de recevoir 3000€ pour son accueil d'ultra-urgence veut ouvrir un centre d'hébergement pour les femmes.

 

Le conseil municipal a voté jeudi dernier une subvention de 3 000 euros pour la "Frat". Quelle sera son utilisation ?
Nous avons ouvert l'an dernier en ville, près de la place Mor­gan, un centre "d'ultra-urgence". Avec douze places pour les personnes incapables de se plier aux règles de vie commune en usage à la Fraternité, par rapport à l'alcool notamment. et seize places pour les familles et les femmes seules avec enfants, dont le nombre est en progression rapide. Le local nous a été prêté par la mairie, niais nous avons pris en charge sa rénovation, avec nos équipes de maçons, plombiers et ferronniers. Nous avons dû payer l'architecte, 3000 euros, cette subvention va cou­vrir nos frais.

Vous annoncez une augmentation de 12 à 15 % du nombre de personnes accueillies dans vos locaux. Qui sont les nouveaux SDF ?
En raison de la hausse du foncier,et du manque de logements so­ciaux. Les smicards, qui n'ont pas d'aide au logement, ne peu­vent plus faire face aux loyers. Nous recevons chaque semaine une dizaine de personnes, qui sont pris à la gorge et qui ne peu­vent plus financer leur logement. Il y a actuellement au moins deux couples qui vivent dans la rue, et je ne parle pas de tous ceux qui se logent dans les campings, en mobile home. La situa­tion devient désespérée.

Quelles seront cette année, les actions de la Fraternité?
Le plus urgent est de réaliser un centre d'hébergement d'ur­gence pour les femmes battues et les femmes avec enfants en gé­néral. Nous devons continuer à aller au devant de ceux qui en­trent dans une situation de rupture et qui sont totalement iso­lés. Nous devons continuer à apporter à tous ceux qui sont "tom­bés" le respect et l'écoute dont ils ont besoin, et faire compren­dre à notre société qu'ils sont exactement comme vous et moi.

 


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