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Cinq cents tonnes de sel
pour faire face à la neige

Les agents de la Ville et les services de secours sont mobilisés


Le stock de sel doit permettre de faire face à un épisode neigeux.


En prévision de ce combat contre la neige, les agriculteurs ont également été sollicités. Ils sont chargés de déneiger la voirie à Bel-Air: le chemin de la grande Carraire, le vieux chemin d'Istres entre autres afin que le quartier ne se retrouve pas coupé du reste de la commune. Ce sont leurs ensemeuses qui doivent faire office de saleuses.Par ailleurs, les concierges des écoles ont également été dotés de pelles et de sacs de sel afin que les abords des établissements soient déblayés, ce matin. Du côté des pompiers, la garde a été renforcée, la nuit dernière, passant de 17 à 27 sapeurs.
Les véhicules avaient également été équipés de pneus neige dans l'après-midi. "La Ville a aussi anticipé l'accueil d'éventuels naufragés de la route", expliquait le maire, Michel Tonon. La cuisine centrale est en capacité de confectionner des en-cas. Du côté des associations caritatives, on est en alerte maximale. La Fraternité salonaise mobilise une douzaine de personnes pour répondre à toute demande émanant notamment des Sans Domicile Fixe. Quatre véhicules sont mobilisés pour distribuer des couvertures, des soupes chaudes et pour répondre aux appels du 115. Hier soir, aucune fermeture d'écoles ou de services publics n'avait été décidée. Du côté d'Agglopole Provence, on prévenait que des perturbations pourraient survenir sur le réseau de bus toute la journée.
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La Ville se porte acquéreuse
du Cercle des arts

Le bâtiment n'est pas à la vente mais la Ville y voit un moyen de le préserver

Soucieuse de préserver ce fleuron du patrimoine salonais, la Commune vous a proposé ainsi qu'à l'association la possibilité que ce ce bâtiment devienne la propriété de l'administration communale". C'est par ces termes choisis que Michel Tonon a envoyé sa proposition d'acheter le Cercle des Arts au président de la Société immobilière salonaise.
Peu de Salonais le savent mais ce bâtiment n'appartient pas à la Ville. Construit par des notables au XIXe siècle, il est depuis 1895 la propriété des membres de l'association du Cercle des Arts et Métiers, via la société immobilière salonaise, selon des modalités anciennes et complexes.
Aujourd'hui, la Ville souhaiterait voir les lieux rejoindre le giron des bâtiments communaux. "Ce transfert de propriété constitue, à mes yeux, le plus sûr moyen de préserver ce monument, partie intégrante de notre histoire, et de permettre à l'association du Cercle des Arts de poursuivre ses activités en toute sérénité", poursuit le maire, dans son courrier.
Pendant des années, si la Ville n'en était pas la propriétaire, elle assurait, via ses contrats de location, une grande partie de son fonctionnement. "Nous versions annuellement 40000 € de loyer, 10 000 € de charges pour les fluides ainsi que le salaire du concierge pour un montant total avoi sinant les 80 000 €, explique Michel Diouloufet, l'adjoint au maire délégué aux finances, sans oublier que la salle du bas a déjà été rénovée au frais de la Ville."

Des aides revues à la baisse

Pour la municipalité, il était hors de question de poursuivre dans cette direction. "Nous n'avons pas le droit d'investir l'argent du contribuable dans un bâtiment qui n'appartient pas à la commune", estime Michel Diouloufet. Les loyers ont été revus à la baisse, les aides indirectes (comme la mise à disposition du concierge) supprimées.
Aujourd'hui, la Ville verse 30 000 € annuels pour la location de trois espaces dévolus aux associations "Mémoire et légendes" (la Reconstitution historique), le Billard-Club et l'échiquier Nostradamus. La municipalité souhaite donc désormais renverser le système : être propriétaire des lieux qu'elle pourrait ainsi remettre aux normes et mettre à la disposition de l'association du Cercle des Arts des locaux, notamment ceux du rez-de-chaussée occupés par le club de bridge, moyennant un bail emphythéotique de très longue durée.
Pour l'heure, la proposition municipale n'a pas reçu de réponses concrêtes. Il faut dire qu'initialement les lieux ne sont pas à la vente et déterminer avec précision qui sont les propriétaires du Cercle et savoir qui a la capacité juridique de céder le bâtiment... ne sont pas chose facile.
Un avocat de la mairie s'est d'ailleurs penché sur les statuts de la société immobilière et de l'association du Cercle des Arts et sur les actes notariés afin d'y voir plus clair. Quant à savoir à quel montant pourrait se faire la transaction, les représentants de la Ville expliquent ne pas en être à ce stade.
"Nous récupérerions les 165 000 € de dettes, remettrions le bâtiment aux normes..., explique Michel Diouloufet. De toute façon, il faut bien comprendre que le bâtiment, devenu municipal, nous coûterait beaucoup plus cher qu'aujourd'hui. Nos motivations sont liées à la préservation d'un patrimoine essentiel à la commune."
Reste que les discussions, si elles commencent, risquent d'être compliquées. Ce n'est pas vraiment l'harmonie qui règne au sein du Cercle des Arts (voir ci-dessous). La dernière assemblée générale, fin janvier, a été particulièrement houleuse. Les lieux, notamment titulaires d'une licence IV, rapportent et certains n'auraient pas intérêt à dépendre d'un nouveau propriétaire.

La Frat' confirme sa venue


La Fraternité Salonaise, qui occupe déjà un petit local situé sur le flanc du bâtiment, a prévu d'y installer sa cellule d'insertion "Cargo" au deuxième étage du bâtiment, juste au-dessus des locaux de la Reconstit'. Ce projet évoqué depuis plusieurs mois n'est toujours pas définitivement ficelé mais Claude Cortési, le président de la Frat', confirme son intention de s'implanter au Cercle des Arts.
"Nous devons encore faire l'état des lieux et négocier les conditions de la convention, notamment les questions concernant la prise en charge des travaux de réaménagement. Nous espérons nous installer à la fin du premier trimestre 2010.
La Frat' est très excentrée et beaucoup de gens ne viennent pas. Il est important pour nous d'avoir une vraie antenne près du centre-ville et nous saisissons cette occasion."

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L'épicerie qui souhaite "bien"
remplir le ventre des bébés

Les Bébés Solidaires organisent des ateliers cuisine "baby cook" pour les parents

Depuis un an, la Fraternité salonaise ouvre, quatre demi-journées par semaine,
son épicerie sociale "les bébés solidaires",
à deux pas du Pont d'Avignon.

Les "Bébés Solidaires" c'est une boutique "pas comme les autres". On peut y passer boire un café pendant que les petits s'amusent dans l'espace qui leur est réservé mais on y va surtout pour acheter des petits pots, couches, lait à 10 % environ de leur prix "magasin". Les familles en difficulté, dont le dossier est retenu, y trouvent un soutien important. Et parce qu'une aide "quantitative" ne suffit pas, l'épicerie sociale, créée il y a un an tout juste par la "Fraternité salonaise", a décidé de compléter son action par des ateliers de cuisine en direction des parents, et donc essentiellement des mamans.
Grâce à un financement de la Caisse d'Épargne de 2 750 €, l'association a pu acquérir des appareils ménagers, à la fois autocuiseurs et mixeurs, spécialement adaptés à la confection des repas des tout-petits. Depuis le début de la semaine, des explications sont données aux mamans sur comment préparer simplement des repas équilibrés. Hier, c'est Agnès Barthélémy, diététicienne, qui intervenait bénévolement dans le local de la rue du 14 Juillet pour discuter avec les mamans et leur rappeler quelques principes simples et pourtant si vite oubliés, d'un enfant à l'autre.
"A quel âge peut-on donner du pain?", "Est-il nécessaire de mettre de la farine dans le biberon du matin?", "Et le chocolat, c'est à partir de quand ?"... À chaque question, la diététicienne apportait des réponses précises. Pour Sandra Cortési, la résponsable de l'épicerie, cette discussion avec une professionnelle et les ateliers de cuisine qui l'accompagnent ont aussi pour but de réhabiliter le "fait à la maison". "Beaucoup de mamans ont tendance à ne donner que des petits pots. Même si leurs qualités nutritionnelles ne sont pas remises en cause, ils ne suffisent pas à éveiller le goût de l'enfant", souligne-t-elle. Et puis arrive le jour où l'enfant devient trop grand pour manger des petits pots. À ce moment-là, avoir pris l'habitude de cuisiner des légumes est précieux pour continuer à lui proposer une alimentation diverse et équilibrée.
Au-delà de cette action sur la nutrition, "Les bébés solidaires" entendent poursuivre leur accompagnement des familles. Après les vacances de Pâques, une conseillère en économie sociale et familiale interviendra pour leur montrer comment en adoptant des gestes simples et en changeant quelques habitudes, on peut dépenser moins et vivre mieux.

UN AN ET UN BILAN

Une vingtaine de familles bénéficiaient des services de l'épicerie sociale de la Fraternité salonaise il y a un an, elles sont aujourd'hui 85 à être clientes des "Bébés solidaires". Le principe est simple, les parents d'enfant de zéro à trois ans qui traversent une passe difficile peuvent venir y faire leurs courses, une fois par mois, pendant un an. Dans les 120 m2 de la boutique, on trouve les produits de première nécessité: couches, lait, petits pots mais aussi du matériel de puériculture, des habits, quelques jouets... Les prix sont très bas: 10 % en moyenne du tarif des grandes surfaces, soit 2€ la boîte de lait premier âge, 0,2€ le petit pot, 2€ le paquet de couches... Chaque famille peut dépenser cinq euros, à chaque visite. Au-delà, c'est aussi une écoute que l'on trouve aux Bébés solidaires.

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Les Gaulois: un choeur
paillard et solidaire

Les Gaulois ont fait leur cinéma pour soutenir l'action de la Fraternité envers les SDF.


La soirée caritative, organisée samedi à l'Atrium, par la chorale "Les Gaulois" au profit de la Fraternité salonaise, était plutôt réservée à un public adulte. Les chanteurs ont entonné un florilège de chansons paillardes avec mots coquins, croustillants, affriolants et nourris très souvent de l'esprit d'autrefois. Un voyage grivois et facétieux proposé par ce choeur qui a rénové et agrémenté son spectacle sur le thème des films anciens détournés pour la cause. Un buffet froid agrémentait l'entracte avant que reprenne la deuxième partie du spectacle.
L'auditorium de l'Atrium était plein pour saluer la performance de ces troubadours anticonformistes qui, au travers de propos osés et vifs posés sur de jolies voix, volent au secours d'oeuvres méritantes telles que celles proposées par la Fraternité Salonaise dirigée par Claude Cortesi. Des mots d'humour, d'amour, de Gaulois dans des mélodies agréables parsemées de blagues osées faisant fi pour un soir à tous les conformismes. La mise en scène originale était réalisée par l'équipe des Gaulois et la régie du plateau efficacement assurée par son technicien. L'élégance dans la grivoiserie, voilà le savoir faire de ce valeureux groupe qui porte bien son nom de Gaulois.
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Ces retraités qui s’appauvrissent

Alors que le gouvernement consulte les syndicats pour réformer le système des retraites, ce dernier génère de plus en plus d’inégalités.
De nombreux retraités se retrouvent avec peu de ressources et sont obligés de se tourner vers les associations caritatives de la ville. Décryptage avec le Secours populaire, la société Saint-Vincent de Paul et la Fraternité salonaise.

Ils sont sur le fil du rasoir avec moins de mille euros par mois

Parmi les pistes évoquées pour revoir le système des retraites en France, et le remettre à l’équilibre, la solution de baisser les pensions provoque forcément un tollé. Car même si elle a été testée en Allemagne ou en Grande-Bretagne, on la voit mal être adoptée en France ou de plus en plus de retraités on du mal à joindre les deux bouts. Un phénomène que les associations caritatives salonaises constatent sur le terrain. Pour le secours populaire par exemple, l’arrivée de retraités dans le public aidé est tout récent.
« Nous n’avions pas de dossier jusqu’à il y a 15 jours, constate Emma Lemoigne, la présidente. Deux personnes à la retraite sont venues ici alors qu’on a l’habitude d’avoir des couples au chômage, des personnes seules et quelques salariés. Ce sont des personnes qui n’ont pas suffisamment cotisé, qui ont entre 65 et 70 ans. Et qui vivent en couple avec une pension de 600 à 700 euros, la femme n’ayant jamais travaillé. Ce type de public n’est pas habitué à demander, on sent une grosse gêne car ils ont vraiment besoin de faire appel à nous. »
Les deux couples en question ont sollicité une aide alimentaire par le biais de l’épicerie solidaire. « Une fois qu’ils ont payé le loyer et les charges, si ils ont une dépense imprévue, ils ne s’en sorte pas. C’est la goutte d’eau. Vous savez, l’une des 2 personnes n’a même pas de téléphone. »
Le phénomène inquiète Emma Lemoigne et les bénévoles. «  Ces personnes ont entre 3 et 4 euros par jour et par personne pour vivre. Quand on voit le prix de la baguette aujourd’hui, c’est compliqué. »
A la société Saint-Vincent-de-Paul, on a pris l’habitude d’aider un public allant de la personne sortant de l’école aux retraités. Et ces derniers sont de plus en plus nombreux. « Il suffit qu’ils aient un problème de santé non couvert par leur mutuelle comme des dépenses dentaires par exemple, explique Jean-Marie Houin, président de la conférence de salon de la société Saint-Vincent-de-Paul, ou un achat imprévu. Ils sont vite en difficulté. Les gens que nous aidons sont sur le fil. Les retraités viennent donc au local de la rue de Bucarest pour avoir une aide pour payer une facture. Ou pour avoir le droit à un colis alimentaire. Qui sont-ils?  « Des personnes qui ont travaillé mais ont des parcours erratiques avec des temps partiels, du travail pas toujours déclaré… Ils se retrouvent avec des pensions qui sont mêmes inférieures au revenu de solidarité active (RSA). Certains n’ont pas forcément accès aux logements sociaux. Donc quand on enlève le loyer, il ne reste plus grand-chose. On joue le rôle de pompiers de la solidarité.

La Frat’ également sollicitée

Claude Cortési, directeur de la Fraternité salonaise, le constate aussi. Depuis septembre 2009, le nombre de colis distribués aux retraités a doublé. Aujourd’hui ce sont 93 seniors qui viennent chercher toutes les semaines de quoi manger, ce qui représente 20% des bénéficiaires. « Jusqu’à présent ce public-là n’osait pas venir, mais avec la crise ils ont pris peur et pour eux c’est  de plus en plus compliqué, leur pouvoir d’achat diminue. »
A tel point, que certains seniors, ne peuvent plus se contenter d’un seul colis alimentaire : « actuellement je loge quatre personnes de plus de 60 ans dans les appartements de la Fraternité, car elle ne peuvent même pas se payer un loyer avec leur petite retraite. »
Pour toutes ces associations, aider les seniors coule de source comme le rappelle  Claude Cortési : «  c’est grâce à eux si on est là, ils ont travaillé toute leur vie, alors c’est à nous de rendre tout ce qu’ils nous ont donné. »
Mais pour la Fraternité Salonaise, le Secours populaire ou Saint-Vincent-de-Paul, l’avenir s’annonce inquiétant, une frange de la population active ne se préparant guère une confortable retraite. «  Car plus ça va, plus les gens qui travaillent ont un parcours chaotiques, avec des périodes de chômage », selon Jean-Marie Houin. Autant dire que les associations, elles, ne manquerons pas de travail.

Bernard, 72 ans, 700€ de retraite, 30€ pour vivre

Tout les quinze jours, à 72ans, Bernard prend ses deux sacs, traverse la Gandonne à pied et rejoint la Fraternité salonaise, où depuis quelque mois, il a droit à son colis alimentaire.
Ce parcours de quelques kilomètres, il ne le fait pas de gaieté de cœur, mais il n’a pas le choix. « Je touche une retraite de 700€, mais au final il ne me reste que 30€ pour vivre. Même si j’ai honte de demander, c’est une question de survie. » Un loyer à 200€, le gaz qui coûte 68€ par mois, l’électricité, 36€. Puis il y a le téléphone fixe, l’assurance habitation, l’assurance obsèques et même la mutuelle : « je paye 244€ tous les trois mois, car je touche trop pour avoir le droit à la CMU ! »  Au final, le salonais est tous les mois à découvert.
« Je ne sors pas, je ne pars pas en vacances, je n’ai pas de voiture… Bref la moindre dépense est calculée. D’autant que nous sommes deux à vivre sur ma retraite. Je me suis marié, il y a onze ans, et ma femme qui est asiatique n’a droit à rien en France. » Pas de coiffeur pour madame, ni de vêtements, le couple se restreint sur tout : «  quand nous devons compléter les colis alimentaires nous allons dans les magasins discount, et pour nous habiller on se rend à Saint-Vincent-de-Paul ou dans les vide-greniers. »
Aujourd’hui Bernard regrette sa vie de bohème, s’il avait su, il aurait fait différemment, «mais quand on est jeune on ne pense pas à la retraite. J’ai travaillé partout en France, j’ai fait tous les métiers du monde (travaux publics, plongeur…) mais pas tout le temps déclaré. Finalement c’est peut-être un peu de ma faute. »
Honteux de cette situation, Bernard ne se vante pas : « ce n’est pas marrant, d’ailleurs si je n’avais pas connu Claude Cortési, jamais je ne serais allé demander. Mais maintenant je ne sais pas comment je ferais sans ce colis, d’autant qu’il nous apporte plus que de l’alimentaire. Il nous remonte le moral, on discute avec lui. C’est indispensable. »

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