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Les voeux engagés
de la Fraternité salonaise

Une salle Saint-François comble, mercredi soir, et des mots qui se voulaient percutants. Antoine Paletti, le président de la Fraternité salonaise, et Claude Cortési, son directeur, présentaient leurs voeux aux membres du centre d'hébergement pour les Sans domicile fixe, à la population...
"La Fraternité salonaise est née il y a 18ans, on ne parlait pas des SDF mais de clochards, d'errants... On a changé les mots mais pas la misère", relevait Claude Cortési qui devait s'en prendre à la politique sociale qualifiée "d'emplâtre sur une jambe de bois" et plaidait pour une politique globale qui comprendrait tout à la fois la lutte contre l'exclusion, le chômage, l'accès à la santé...


Antoine Paletti, le président de la Fraternité salonaise, a rappelé l'engagement du collectif. 

La lueur ? La générosité des Français, des Salonais qui ont donné, par exemple, 29 500 € pour le Téléthon, permis la collecte de 5 tonnes de jouets en décembre dernier, 22 tonnes de denrées alimentaires... Pour Claude Cortési: "Les Salonais ont le coeur sur la main, et l'autre sur leur chéquier." C'est aussi grâce à leur engagement que "les associations ne deviennent pas des coquilles vides, sans âme."
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Comment les associations caritatives
font face à la crise

Ce n'est pas à la Fraternité salonaise, à la société Saint-Vincent de Paul, au Secours populaire, à la Croix-Rouge et aux autres associations caritatives de Salon qu'il faut parler de crise. Cela fait des années que la situation est difficile. Cette année pourtant, c'est certain, les demandes d'aides sont encore en hausse pour des dons en chute libre.
Le directeur de la Frat', Claude Cortesi, note une augmentation de fréquentation de 15% depuis le début de l'année. Mais aussi des dons de particuliers en baisse, de 7 à 10% par rapport à l'an dernier. "Et pour 2009, on nous annonce l'apocalypse, les aides financières vont forcément encore baisser."

Le public s'élargit

Pour la Frat', le Secours populaire, la Croix-Rouge et la Société Saint-Vincent de Paul, le public s'élargit et ce n'est pas bon signe.


La Fraternité salonaise a vu la distribution de ses colis alimentaires quadrupler. De 22 colis d'urgence délivrés en 2006, l'association est passée à 80 cette année.

"On avait jusqu'à présent beaucoup de personnes âgées et de femmes seules avec des enfants, explique Jean-Marie Houin, responsable local et départemental de la conférence. Désormais, on voit beaucoup de gens qui ont un travail."
Même son de cloche au Secours populaire: "Avant, on accueillait beaucoup de personnes au RMI, sans ressources. Depuis juillet, on a vu un boom de la fréquentation de familles avec les deux parents qui travaillent. On voit aussi beaucoup d'endettés", lance Emma Lemoigne, la responsable. Idem à la Croix- Rouge: "Les deux parents qui travaillent ont des difficultés à boucler les fins de mois pour peu que les deux soient à mi-temps", explique Michel Roux, responsable de la délégation salonaise.
"Le public n'est plus le même pour nous, poursuit Claude Cortesi. On a vu arriver les travailleurs pauvres qui ne peuvent plus se loger. On lutte contre la précarité mais on est, nous, déjà dedans." En 2006, la Frat' distribuait sur une année 22 colis alimentaires d'urgence. Cette année, on en est déjà à 80.
"Que ce soit les colis, l'hébergement des SDF, des familles... tout est en augmentation chez nous d'environ 12% par rapport à l'an dernier", lance Claude Cortesi. Cette surcharge de travail et de situations critiques à gérer, Jean-Marie Houin ne peut que la constater:
"Contrairement à ce que l'on souhaiterait, on est de plus en plus les pompiers de la charité. On a de moins en moins le temps de donner de la place à la réflexion. On a une obligation d'agir au plus vite car les gens qui se déplacent à notre permanence viennent souvent quand il est déjà trop tard, que l'électricité est coupée, qu'ils vont se faire expulser... Et comme les sources de financement se tarissent, on va bientôt être dans l'impossibilité de faire notre devoir."
Enfin, alors que le loyer et la nourriture étaient les deux préoccupations essentielles, voilà que l'alimentation est en passe de se faire doubler par la voiture.

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La collecte alimentaire
a bien fonctionné

Ils ont à peine le temps de reprendre leur souffle ces 25 bénévoles qui déballent, trient, mettent les produits dans des cartons, les cartons sur des palettes et les palettes... là où ils peuvent, en raison de la pluie. Dans le centre de dépôt, hier, se sont succédé les camions y centralisant l'ensemble des marchandises récoltées dans 16 hypermarchés du pays salonais, dans le cadre de la collecte alimentaire.
Tout doit être terminé avant l'arrivée du convoi suivant et ce à un rythme infernal jusqu'à plus de minuit. S'il n'aura les chiffres définitifs qu'aujourd'hui, Claude Cortési, le président du collectif des associations caritatives salonaises, se voulait déjà très optimiste hier après-midi : "pour le moment nous sommes sur une tendance de 20% de dons supplémentaires par rapport à la même heure l'année dernière. Je crois que les gens ont pris conscience que n'importe qui peut avoir un jour à faire appel à la générosité d'autrui". Le record : une dame à Eyguières qui a rempli un caddie d'une valeur de 400 €.


Les organisateurs craignaient que la crise ne soit préjudiciable à la collecte de la Banque alimentaire ; au contraire on s'achemine vers un record.

La collecte alimentaire a bien fonctionné à Lançon

Commencée vendredi, la collecte de vivres destinés à la banque alimentaire a connu un beau succès. À la mesure de leurs moyens, les Lançonnais ont offert surtout de la nourriture. À l'entrée du magasin lntermarché, les bénévoles ont proposé aux clients de participer à cette collecte destinée aux plus démunis.


Les Lançonnais ont donné des denrées alimentaires au profitdes plus démunis.

Au vu de la conjoncture économique guère réjouissante, on aurait pu craindre de la part des Lançonnais une générosité moins affirmée, or il semble bien que ce ne soit pas le cas. Ils ont très souvent répondu avec beaucoup de coeur et un sourire. Quant à la collecte effectuée au magasin Ed, elle a pu se dérouler grâce à des volontaires venus de Salon, sous la houlette de Claude Cortési directeur de la Fraternité Salonaise.

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Du gospel pour les
oeuvres du Kiwanis

Le Kiwanis Club organisait à l'Espace Charles Trenet une soirée Gospel animée parle Groupe TGGG.
Le "Très Grand Groupe de Gospel" est ce que l'on appelle un "Mass Choir", un groupe vocal composé de quarante chanteurs accompagnés au piano, à la basse et à la batterie électrique et qui chante le gospel moderne.
Sous la direction de son chef de choeur Cyrille Martial, il s'inscrit dans la tendance "World" du gospel actuel qui évolue et intègre la plupart des Musiques "noires" d'Amérique et d'Afrique.
Des morceaux aux tempos rapides, endiablés même pour certains, appellent à la danse et induisent une communication forte avec le public, souvent invité à participer.


Les spectateurs venus nombreux ont écouté avec émotion le
répertoire de ce groupe de Gospel talentueux.
   

Le contenu religieux des paroles est surtout un prétexte pour ex primer ensemble de fortes, émotions universelles : la douleur des esclaves et de leurs descendants qui ont créé cette musique, mais aussi et surtout l'espoir de jours meilleurs, le désir de paix, l'humour et la joie de vivre.
En présentant cette soirée le président du Kiwanis, Pierre Etevenard rappelait la devise de son club service, "nous construisons pour les enfants" et informait le public des toutes prochaines actions sociales: baptême de l'air offert à 33 jeunes handicapés ce dimanche au club d'Eyguières en participation avec le Club Service d'Arles.
Pierre Etevenard offrait également au nom du Kiwanis un chèque de 100 euros à la Fraternité Salonaise qu'il remettait en début de soirée à son président Claude Cortési.

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Le choeur des Gaulois :
des gentlemen de la grivoiserie

Zoom sur une chorale pas comme les autres

Ils se qualifient volontiers de "gentlemen de la grivoiserie". Ils sont quinze copains et se réunissent, chaque semaine, autour d'une même passion: la chanson paillarde. Depuis le culte de Dyonisos, en passant par les débordements rabelaisiens et les grivoiseries de la Commedia dell'Arte, le choeur des Gaulois perpétue cette culture millénaire. Qui sont -ils ? Ingénieur dans la sidérurgie, banquier, officier supérieur, chef d'entreprise, employés municipaux... Des hommes essentiellement mais aussi une dame.
Les Gaulois viennent de Gaule bien sûr et plus précisément de Pélissanne, Salon, Grans, Miramas, Saint-Chamas, Mallemort et forment un véritable groupe d'amis. Une osmose totale est indispensable. Si l'un d'eux disparaît, le nouveau doit être coopté par tous les restants.


Les Gaulois se produisent plusieurs fois par an. Ils donnent notamment tous les ans en novembre une soirée au profit de l'association "Le Blé de l'espérance".

Et pour rejoindre le groupe, il est indispensable de faire acte de candidature. Dans cette diversité, réside un point commun : "ils ont tous un bel organe", dit le président, Jean Fromageot. Et à les écouter chanter, on leur donnerait presque le bon Dieu sans confession, tellement leurs voix sont mélodieuses.
Le choeur ressemble parfois à celui des compagnons de la chanson. Les Gaulois se sont composé un vaste répertoire, ancré pour une partie dans les traditions du bréviaire du Carabin mais aussi taillé sur mesure par l'adaptation de paroles évocatrices sur des airs traditionnels de la chanson française et quelques fois, de la musique classique.
Depuis plusieurs années, les Gaulois organisent une grande soirée au bénéfice d'une oeuvre de bienfaisance : Le Blé de l'Espérance qui récolte des fonds pour améliorer les conditions d'hospitalisation des enfants malades. Le rendez-vous est fixé rituellement le dernier samedi du mois de novembre.
Tout au long de l'année, les Gaulois animent des soirées, interviennent lors de concerts ou de récitals et notamment pendant la soirée annuelle de la Fraternité salonaise ou à l'occasion de la Fête de la musique. Ils animent aussi des séminaires d'entreprise, des fêtes chez des particuliers, des soirées associatives, pour la plus grande joie d'un public averti. L'aventure de ces choristes un peu particuliers a commencé il y a une quinzaine d'années et depuis, ils n'ont cessé de susciter un réel intérêt auprès d'un public varié.
L'esprit gaulois d'aujourd'hui croise les cultures rabelaisiennes, l'approche et même la pratique moderne du chant. Le chant et les paroles qui en découlent restent bien sûr lestes et osées dans les propos ou les images suggérées; le tout relève d'une gaîté égrillarde et coquine. "Mais pour autant, relève sur un ton sérieux et péremptoire le président Jean Fromageot, si les termes chantés restent crus, les Gaulois ont un code de conduite fondé sur le respect de l'autre et l'estime de chacun".
Les sujets les plus crus sont toujours effleurés, pardon, évoqués avec beaucoup d'humour. Marie-France, l'épouse du président apporte, elle, une touche de féminité à ce groupe resplendissant de vitalité. Les Gaulois affirment d'ailleurs être un vrai groupe de gentlemen toujours prêts à voler au secours de la veule et de l'orphelin.

Prochain spectacle le 1er mars, à 19h30, au Restaurant Coeur de Provence à Istres. Les Gaulois: 0490551651

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Des kits de première nécessité
distribués aux SDF

Une brosse à dents, du dentifrice, une savonnette, du shampooing, un rasoir et de la mousse à raser... Lorsqu'un homme frappe à la porte de la Fraternité salonaise, le centre d'hébergement pour les SDF installé dans la Gandonne, un kit de première nécessité lui est remis comprenant produits d'hygiène et d'urgence (paracétamol, bandes, coton...).
Quelque 185 trousses ont ainsi été distribuées depuis le début de l'année. "C'est essentiel, relève Claude Cortési, le directeur de l'association. Il faut abriter, nourrir mais ça ne peut suffire. Il n'y a pas d'insertion possible sans image, l'image que l'on a de soi et celle que vous donnez de vous."
Pour confectionner ces kits, la Fraternité lance une grande opération de collecte, toute cette semaine, dans les lieux publics de la commune. Les écoles sont concernées ainsi que le foyer Gaubert, le Centre communal d'action sociale, l'Espace citoyen, la Maison des jeunes, le centre social Mosaïque ou encore le centre commercial Intermarché. L'opération existe depuis dix ans. "Au départ, nous financions ces produits sur nos fonds propres, explique Claude Cortési.


Plus de 180kits de première nécessité ont été distribués depuis le début de l'année à la Fraternité salonaise.

Nous en manquions constamment, il fallait partager les savonnettes en deux!" D'ordinaire, la collecte permet de recueillir plus de 400 kilos de dentifrice, shampooing, savons... mais la tendance est plutôt à la baisse.
"L'an dernier, le bilan s'élevait à 380 kilos et je ne suis pas très optimiste pour cette année." Le nombre de points de collecte est moins élevé : par exemple, quatre écoles n'ont pas souhaité participer à cette 11e opération. "Le contexte économique est difficile et nous devons faire face à de nouveaux besoins, relève le directeur de la Frat'. Le centre hospitalier ne peut plus nous fournir de draps car ses services les louent désormais."
Les draps une personne figurent désormais en tête de liste des produits recherchés par la Fraternité, tout comme les serviettes et les gants de toilette qui trouveront une deuxième vie au Centre d'hébergement. La petite pharmacie est essentielle: paracétamol, bandes, coton...
"L'État ne nous accorde pas de crédit pour ce poste, explique Claude Cortési. Une année, on nous a proposé 4900 € pour acheter des produits préventifs contre la galle, alors que nous n'avons jamais eu un cas de galle depuis l'ouverture du centre il y a 18 ans, on ne nous a jamais rien octroyé pour acquérir des anti-douleurs dont nous avons besoin quotidiennement."

 


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